Sauf que, diffusée sans plus d’explications, il fut bientôt lié à une séquence d’un film de 1973, Touki Bouki, du cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty. Un chef-d’œuvre a priori assez éloigné de l’univers des milliardaires du hip-hop, puisqu’il s’agit de l’histoire de deux jeunes Dakarois sans le sou, un berger et une étudiant, qui tentent de fuir leur pays.
On pourrait saluer cet (Hommage), un classique du cinéma sénégalais, et dire que, la notoriété des superstars aidant, cela permettra au joyau de rencontrer plus facilement un nouveau public, mais l’emprunt, non assumé, soulève d’autres questions.
Tout d’abord, l’ayant droit du réalisateur, son fils Teemour Diop Mambéty, n’a jamais été consulté avant cette reprise, comme il l’a déclaré à la journaliste Elisabeth Franck-Dumas (sortie le 12 mars 2018).