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Quelle démarcation pouvons-nous tracer pour comprendre pleinement entre la spiritualité et la religion ? La religion est l’institutionnalisation de la spiritualité; c’est la manifestation de la spiritualité en termes d’organisation des institutions « Clergé, rangs religieux, rituels, liturgie, objets de culte, infrastructures, livres sacrés, doctrines; Etc »

Il y a des religions qui ne participent pas au même moule de messianisme et de prophétisme que le bouddhisme, le shintoïsme et qui sont si proches des spiritualités Noires/Africaines. La religion est donc un concept comme « L’État, la monarchie, la science, l’art par exemple ». Elle vise principalement à dominer le croyant et se fonde sur la foi, c’est-à-dire: croire en ce qui ne peut être « Prouvé, vu, ressenti … » Cela a pour objectifs et conséquences l’ignorance et l’aliénation permanente (…) des « Croyants ».

La religion a pour base des « Moyens ou Mécanismes », destructeurs et destructifs par manipulation qui stipulent que: « Ne pas croire est la raison de vos malheurs, bon sang (…), c’est dogmatique, irrationnel et vous coupe des réalités; pour vous asservir ».

Comprendre la différence entre la religion et la spiritualité : la religion est une question trop importante pour ses adeptes soient ridiculisés; s’ils se livrent à des bêtises, ils devraient être pitoyables plutôt que ridiculisés (Emmanuel Kant); il ne s’agit pas de moqueries de votre religion, mais simplement de sa description.

Le Blasphème

Le but de la religion est donc de contrôler ceux qui y croient, de les asservir et de légitimer l’impérialisme, la domination de ceux qui l’ont créée (…) c’est-à-dire les autres. Aucun de ces concepts ne correspond à la réalité africaine. Nous les utilisons parce que c’est un héritage linguistique, mais il faut toujours les redéfinir et comprendre l’anthropologie qui les sous-tend et en général, opposée au modèle dominant.

Face à l’expansionnisme des religions de domination (en particulier les religions abrahamiques) et à l’esclavage qui en découle, nous sommes obligés de reconstruire nos spiritualités, sinon nous disparaîtrons avec elles (collectivement en tant que communauté, en tant que forces distinctes) face à la rouleau compresseur des énormes ressources matérielles et financières des États arabes, juifs et chrétiens, qui financent les mosquées, les synagogues et les églises de nos régions.

Notre tragédie est que nos élites ou nos dirigeants laissent n’importe qui venir et faire n’importe quoi avec nous. Si rien n’est fait, le spectre de l’obscurantisme religieux continuera de planer indéfiniment sur notre peuple. Boire dans les coupes du christianisme, de l’islam, du judaïsme est pire que de boire dans la coupe du paganisme.

Quelle démarcation

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