L’histoire de Sinouhé : puis vint un héros de Retenou pour me défier dans mon propre camp. Celui-ci était un champion, sans égal qui avait soumis tout le monde; il a dit qu’il se battrait avec moi parce qu’il avait l’intention de me voler et prévu de prendre mes bêtes sur le conseil de sa tribu il est venu vers moi et je l’attendais, moi-même après m’être placé près de lui.Tous les cœurs brûlaient pour moi, murmuraient Femmes et Hommes.
Chaque cœur était malade pour moi. Puis il leva son bouclier, sa hache avec une brassée de javelots qu’il se précipita vers moi, ses flèches s’élevèrent pour rien les unes après les autres. Puis il m’a chargé, je lui ai tiré dessus à mon tour, une flèche plantée dans le cou. Il a crié en tombant face contre terre, puis je l’ai tué avec sa hache tout en poussant mon cri de guerre dans son dos. « Tous les Asiatiques ont crié pendant que je faisais l’éloge de Muntu ».
Voici maintenant la tradition populaire de David contre Goliath : un Philistin (Cananéen) est venu s’approcher pour combattre David. David courut vers la ligne de bataille pour rencontrer le Philistin. Il mit la main dans son sac; il prit une pierre pour la mettre en bandoulière.
Il frappa le Philistin au front, la pierre y pénétra et il tomba face contre terre. David a couru. Il se plaça sur le dos du Philistin, sortit l’épée de son fourreau et lui coupa la tête (Samuel 17:48-51).
Dans les deux histoires, les adversaires tombent face contre terre : le héros utilise l’arme de l’adversaire pour l’achever, mais dans le cas de David, ou peut-être dans le cas de Sinouhé pour l’achever; celui-ci lui coupe la tête. « L’original vaut toujours mieux que la copie ! »