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Votre Aide – Camée Isiaque de la Vierge Noire ? Voici Notre-dame du Puy en Velay, c’est une copie de celle qui fut détruite à la Révolution aux cris de « A bas l’Égyptienne »

La légende raconte que lorsqu’on la jeta dans les flammes, une petite trappe s’ouvrit dans son dos d’où tombèrent une pierre précieuse et un parchemin recouvert de hiéroglyphes.

Camée Antique Impossible a Indentifier.

  • Sa couronne est ornée, dit-on de camées antiques. Comme on peut le voir sur son front, il y en a un énorme en rouge et blanc. Mais que représente-t-il ? 
  • On pourrait identifier de gauche à droite : un cheval, Isis debout avec une coiffe égyptienne et portant un genre de cape ailée, elle présente Horus enfant, à un homme assis à droit sur un trône, et portant une barbiche à l’Égyptienne, probablement Osiris. 
  • Au-dessus de l’enfant-dieu, se trouverait l’oiseau du Saint-Esprit, un rapace chez les Égyptiens, c’est-à-dire Isis elle-même. Il est impossible de trouver sur l’internet de meilleures résolutions d’image permettant d’identifier la scène. Et sur place, des barrières et alarmes empêchent les curieux d’aller y voir de plus près.
  • Votre Aide : quelqu’un, pourrait-il se rendre sur place et prendre en photo le mystérieux camée avec un télé-objectif puissant ?

Isis des croisades ou Locale ?

  • Cette vierge noire, est réputée être une statue d’Isis rapportée des croisades par Saint-Louis. Mais il est plus probable qu’elle soit locale, et donc d’origine gallo-romaine.

Le puits du Puy

  • En effet, le Puy en Velay fut d’abord un sanctuaire druidique gallo-romain, comme en témoignent les fresques romaines antiques et païennes (remploi), qui se trouvent dans une chapelle gothique à peine plus récente, latérale à la basilique centrale.

Ces fresques qui représentent des scènes de chasse et des divinités (Mithra et Jupiter ??) entourent un puits condamné, qui n’est même pas mentionné sur les plaquettes touristiques. Cependant, les fresques romaines indiquent en caractères latins énormes, qu’il s’agit d’une eau miraculeuse qui guérit « Là où la médecine d’Esculape n’a plus de pouvoirs ».

Celle qui Dérange

  • Dans la basilique centrale, cette vierge noire païenne est mise de côté, dans une autre chapelle latérale, un peu à l’écart. Dans le chœur, derrière l’autel, elle est remplacée par une vierge noire plus chrétienne, celle que l’on vénère désormais et sort dans les rues lors de la fête de la Vierge. 
  • Il est d’ailleurs difficile d’acheter par exemple des statuettes de la déesse casquée, et on évite de la représenter ou de l’évoquer dans les brochures touristiques.

Le Dolmen Noir de la Déesse

  • Mais à gauche du chœur se trouve une petite chapelle dans laquelle se trouve « La pierre aux fièvres », une énorme dalle noire où s’allongent les pèlerins en départ pour Compostelle. 
  • La légende raconte qu’il s’agit du dessus d’un dolmen. Quand les lieux furent encore païens, une femme malade en hiver vient s’y allonger pour tenter de guérir. 
  • Alors lui apparut « La Vierge » qui lui ordonna de fonder un sanctuaire chrétien. Alors apparu un cerf, qui dans la neige traça avec ses sabots les limites du sanctuaire marial à bâtir.

Marie La Walkyrie

  • Mais qui vénérait-on dans ce sanctuaire païen maintenant marial, si ce n’est Isis dans une version plus gauloise (Belisama ??). 
  • La Vierge a plus des airs de walkyrie avec sa couronne casquée, plutôt que l’humble Marie des Évangiles. Et dans la chapelle non loin, perchée sur un pic rocheux accessible par un escalier dont la raideur le rapproche plutôt d’une échelle, on dit que ce lieu aérien fut d’abord consacré à Mercure, mais la présence d’une petite vierge noire récente indique qu’elle fut probablement par la suite consacrée à Isis.

Les Mystères du Baptistère Saint-Jean

  • À droite de la basilique, se trouve un baptistère à la fois romain et roman (comme celui de Poitiers) avec quelques traces de « stuc carolingien », un genre de plâtre décoratif.

Cependant, ce baptistère est fermé au public, car les fouilles archéologiques s’y poursuivent depuis bientôt 10 ans (depuis 2007). Qu’a-t-on pu y trouver de si gênant au point de ne publier aucun résultat dans la presse archéologique (le baptême existait déjà chez les pharaons.) ??

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