Sur cette photo, Senghor est accompagné de son épouse Colette Hubert, ancienne 1ère dame du Sénégal, décédée le 19 novembre 2019, (De l’esclavageoisie = esclavage volontaire, assumé, consommé, sublimé, gradé, classé, décoré par le maître Blancs/Occidentaux).
Le président sénégalais Léopold Sédar Senghor, lors d’un discours le 20 juin 1960 pour l’indépendance de la Fédération du Mali et du Sénégal, (la Fédération du Mali a réuni le Sénégal et la République soudanaise, aujourd’hui Mali, entre 1959 et 1960).
Pendant l’été, des désaccords apparaissent entre Sénégalais et Soudano-Maliens sur leurs orientations politiques et leurs nominations. Puis, le 18 août 1960, sur ordre de Keïta qui n’a pas informé Dia, le colonel Soumaré, chef des armées, mobilise les unités de l’armée malienne stationnées à Podor et Bignona pour sécuriser la prochaine élection présidentielle, les Soudanais craignant une sécession des Sénégalais, qui eux-mêmes craignent un coup d’État soudanais.
Le Conseil des ministres extraordinaire du lendemain, en présence d’un seul ministre sénégalais, relève Dia de ses fonctions et décrète l’état d’urgence. En réaction, Senghor et Dia, appuyés par la gendarmerie dirigée par les Sénégalais, font arrêter le colonel Soumaré le 20 août par le commandant de la Garde républicaine sénégalaise.
Le soir même, les députés sénégalais votent l’indépendance du Sénégal et l’état d’urgence, et Modibo Keïta et les représentants soudanais présents à Dakar sont reconduits à la frontière le lendemain. (Le 22 septembre, Modibo Keïta proclame l’indépendance de la République du Soudan, devenue la République du Mali).