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Devoir de Mémoire – Kameroon : William Elong, le génie qui fabrique des drones, si tu veux faire fabriquer des drones, va au Cameroun; là-bas, William Elong, un jeune entrepreneur, a lancé une unité de production de ces appareils volants multifonctions; « Il est le concepteur de Drone-Africa, un projet de drone qu’il compte monter qui pourrait, à l’avenir, survoler des villes africaines et dont l’utilisation pourrait également s’étendre à la surveillance du trafic routier jusqu’à la lutte contre des phénomènes comme Boko Haram »

Aujourd’hui, tous les médias se bousculent pour obtenir une interview; William Ndja Elong est un jeune prodige camerounais, ou mieux encore, le plus jeune diplômé de l’histoire de l’École de guerre économique de Paris. Ce dernier entend mettre en place des drones qui pourront, à l’avenir, survoler les villes Africaines, mais dont l’usage pourrait aussi s’étendre de la surveillance du trafic routier à la lutte contre des phénomènes comme Boko Haram.

Originaire d’Ebonè dans le département du Moungo, William Elong a quitté le Cameroun il y a quelques années, après avoir obtenu son baccalauréat à HECI Yaoundé, à l’âge de 19 ans.

Après quelques tentatives infructueuses pour intégrer de prestigieuses écoles d’Asie et d’Amérique, il a finalement posé ses valises à l’École de Guerre Economique de Paris. Il est titulaire d’un MBA en stratégie et intelligence économique ainsi que d’un autre diplôme de l’École supérieure de Commerce de la Rochelle en France.

Dès l’âge de 20 ans, William était le fondateur de la start-up Will&Brothers, spécialisée dans la business intelligence et le conseil en innovation technologique. Le jeune Camerounais avait indiqué, parlant de son expérience et au sujet de l’aide au développement, que : J’ai acquis mon expérience dans la défense et les nouvelles technologies auprès de groupes comme Thales, Nexter, Oracle. J’ai également été en contact avec l’automobile avec Tratafric Motors, l’énergie avec Sonara au Cameroun et les télécommunications avec Camtel », avant d’ajouter : Je pense que l’éducation est la clé. Plus les gens seront instruits, plus nous pourrons avoir des entreprises prospères et rivaliser sur la scène internationale sur un pied d’égalité. Nous nous plaignons beaucoup de la classe dirigeante, mais nous faisons peu à notre niveau pour changer les choses.

L’éducation est au cœur d’un changement rapide. Le deuxième levier serait d’arrêter ou, au pire, de réduire drastiquement les flux d’aide au développement. En plus d’être des outils de soft power, ils entretiennent la dépendance des économies africaines aux capitaux étrangers. L’économiste zambienne Dambisa Moyo, dans son livre Fatal Aid, démontre que l’aide au développement sous sa forme actuelle est contre-productive.

Concernant Drone-Africa, concept qui veut associer les Drones au bien-être des populations africaines, notamment dans les domaines du tourisme, de l’agriculture, de la météorologie, de la défense, ou encore de la cartographie, le prodige est indigne du fait que : « Avoir cartes de nos propres pays, nous devons aujourd’hui payer des sommes exorbitantes à des prestataires de services étrangers ».

Il compte également lancer une collecte de fonds pour récolter au moins 300 000 $. Le Kameroun a des génies !

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