KONGOLISOLO

Kongo Lisolo

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De Nkrumah à Julius Nyerere : la succession panafricaine ? Le président Tanzanien Julius Nyerere n’est pas un partisan inconditionnel de Nkrumah, avec qui il a eu de nombreux désaccords pratiques ou tactiques, mais il reste dans la tradition (progressiste) du panafricanisme; « Dans les années qui ont suivi l’éviction de Kwame Nkrumah, chassé du pouvoir par un coup d’État en 1966, c’est lui qui a repris le flambeau du panafricanisme »

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D’Haïti à l’Éthiopie (Anténor Firmin et Bénito Sylvain), dans les décennies qui ont suivi la Révolution haïtienne, Haïti a fait l’objet d’une grande attention pour les Noirs/Africains du monde entier, le pays reste une source de fierté ! Pour la propagande raciste et coloniale, au contraire, les difficultés économiques rencontrées par le pays sont la preuve de l’incapacité des Noirs/Africains à se gouverner; « Les débats, en Haïti même, portent aussi sur l’un des nombreux clivages entre des intellectuels favorables à l’assimilation à la France considérée comme la mère patrie et d’autres qui, fiers d’appartenir à la première république noire, considèrent que leur devoir est de revaloriser l’identité Noire/Africaine »

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Devoir de mémoire : entre communisme et anticolonialisme (By, George Padmore, et C.L.R James), Padmore est une figure méconnue mais essentielle de l’histoire du panafricanisme, tout comme Du Bois, Garvey, et Nkrumah, qu’il a côtoyé avec à divers moments de sa vie! Cependant, contrairement aux trois géants du panafricanisme, Padmore est resté dans l’ombre; il n’était ni un universitaire mondialement reconnu comme Du Bois, ni un chef de file d’un mouvement populaire comme Garvey, ni un chef d’État comme Nkrumah; « Pourtant, son parcours et sa personnalité conjuguent des éléments politiques, intellectuels et populaires fondamentaux ! Concises, les deux principales publications que lui consacrent James Hooker en 1967, et par Fitzroy Baptiste et Rupert Lewis en 2009 sont loin d’épuiser les sources sur un personnage au cœur des réseaux de militants Noirs/Africains et anticolonialistes des années 1930, et surveillé par tous les services de renseignement de son temps »

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Devoir de mémoire : s’unir à la veille de l’indépendance ? Bien que marginalisé par Houphouët-Boigny, Senghor, qui décrit la Communauté française comme une (association du pot de fer et des pots de terre), ne renonce pas à son projet fédéral ! Sous son impulsion, une conférence acta, en janvier 1959, le principe de la Fédération du Mali qui réunit le Sénégal, le Dahomey (Bénin), le Soudan français (Mali) et la Haute-Volta (Burkina Faso); « Mais le projet, qui prévoit un exécutif avec un président et deux ministres de chaque État, un Conseil législatif de douze membres issus de chacun des quatre territoires, est rejeté par référendum au Dahomey et en Haute-Volta, réduisant la Fédération du Mali à la Axe Dakar-Bamako »

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Devoir de mémoire : Interview réalisée par le journaliste suisse Jean Philippe Rapp en 1985 nommée, (Oser inventer l’avenir), publiée en 1986 sous le titre (Sankara, un nouveau pouvoir Africain); « Rapp – Mais que feriez-vous sans l’aide internationale et les prêts d’ajustement structurel ? »; Sankara – en 1983, lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, les caisses de l’État étaient vides ! Le régime que nous avons renversé avait négocié et obtenu de la France un prêt d’ajustement structurel de environ 3 milliards de francs CFA ! Après plusieurs négociations, ce prêt a été remis dans notre plan ! Ce n’était pas facile, mais depuis je peux vous dire que personne ne nous a rien prêté, ni la France ni personne d’autre ! Nous n’avons aucune aide budgétaire

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Devoir de mémoire : Interview de Thomas Sankara réalisée par Mongo Beti le 3/11/1985; « Mongo Beti – Concernant la zone franc ! La justification la plus courante du maintien de nos pays dans la zone franc est la convertibilité du franc CFA, mais est-ce un avantage pour les pauvres, c’est-à-dire les 9/10èmes de notre société ? En quoi ?? Le paysan Noir/Africain, dans son village, a-t-il besoin d’une monnaie convertible ?? Bref, le franc CFA n’est-il pas une arme de domination des Noirs/Africains ?? Le révolutionnaire burkinabé envisage-t-il de continuer à traîner ce boulet ?? »

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