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Devoir de mémoire – Aimé Césaire Vs Senghor : Homme d’État en sa qualité de premier Président du Sénégal indépendant, Léopold Sédar Senghor était aussi admiré pour ses écrits et sa philosophie ; il est considéré comme l’un des pionniers du courant littéraire (Négritude); cependant, il eut aussi des détracteurs comme on peut le découvrir dans le texte inédit ci-dessus d’Aimé Césaire, qui était aussi un écrivain martiniquais du courant Négritude; « Le texte qui suit est une véritable avalanche de critiques d’Aimé Césaire contre Senghor; (Senghor me dénigre à la télé ! D’abord, il dispose des médias pour me dénigrer régulièrement, sans m’accorder le droit de réponse dans les mêmes conditions), c’est un manque de sportivité »
La philosophie de l’Égypte ancienne a continué d’exister longtemps après la disparition de cette civilisation; elle a été adopté par certains juifs et maintenu en vie dans la doctrine Kabbaliste; d’autre part, un certain nombre de soi-disant penseurs grecs ont adopté la même philosophie, et l’ont réinterprétée et perpétuée comme la soi-disant école de pensée, (l’hermétisme); « Le mot hermétisme vient du nom d’Hermès, l’homologue grec de l’ancien Dieu égyptien (Thoth), en d’autres termes, l’hermétisme est la version grecque antique de la philosophie égyptienne antique »
Devoir de mémoire: le nom Hercule remonte au peuple Noir/Africain de l’Éthiopie et de l’Égypte anciennes, qui avait conçu un puissant sauveur nommé Heru (Horus), l’Hercule grec a été développé par des histoires sur l’Hercule égyptien qui était un composite de l’Ancien et du Moyen Empire Pharaons (C.-2100-1800 BC); « Par conséquent, ce titre a également été conféré aux pharaons égyptiens qui étaient célèbres pour leur courage et leur poursuite de la justice; les Grecs de l’Antiquité qui ont été enseignés et civilisés par les enseignants Noirs/Africains ont adopté les mots Horus, Hero, et Heracles comme dérivés »

Pensée Africaine (Philosophie Africaine)

Devoir de mémoire : à l’école néo-coloniale on se souvient d’avoir appris des poèmes de Victor Hugo, Lamartine, Baudelaire, et même des soi-disant (philosophes des lumières) comme Voltaire, alors qu’ils vivaient de la traite Négrière et étaient tous racistes, mais jamais des hommes Noirs/Africains et encore moins des femmes Noires/Africaines ! Et pourtant l’Amérique de la fin du 18ème siècle vivait avec une grande poétesse nommée Phillis Wheatley; « Phillis Wheatley la poétesse du paradis perdu » : … (VIDÉO)

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Devoir de mémoire : depuis l’époque du colonialisme en Ouganda, il y a toujours eu des efforts constants pour dévaloriser la culture Noire/Africaine de ses valeurs et de ses activités culturelles; « Puisque nous avons toujours appris à l’école ou à l’église que pour aller au paradis, il faut jouer du piano ou du violon et chanter (Alléluia), et que si vous jouez des tambours Noirs/Africains et dansez sur ces musiques là, que c’était un -billet pour l’enfer, (c’était un effort pour que les Noirs/Africains se sentent comme des êtres humains de seconde classe afin de ne pas être confiants et fiers d’eux-mêmes) »

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Du pannégrisme à l’unité Africaine : une histoire des panafricanismes; une autre question concerne les limites du panafricanisme; « Réduisent-ils réduits à la couleur de la peau (les Noirs) ou à la géographie (le continent Africain) ? Dans le premier cas, les limites du panafricanisme excluent l’Afrique du Nord dite (Blanche) dans le second, ils écartent des dizaines de millions d’Africains de la diaspora; si la couleur de la peau est conservée, est-elle constitutive de l’unité culturelle des peuples Noirs/Africains ?? Si la géographie est privilégiée, quel est le projet d’unité politique territoriale ?? »

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Devoir de mémoire : En décembre 1972, le grand maître Cheikh Anta Diop, à l’Université de Lubumbashi, il était un scientifique autant qu’un penseur et un homme politique de premier ordre; « Il pensait aux racines de l’Afrique autant qu’à son avenir, qui ne pouvait être que commun et collectif, (aucune nation s’en sortirait seule, pensait-il); il fallait une fédération, un front uni, une collaboration entre les peuples et les dirigeants face aux anciennes puissances coloniales dont l’objectif était autant la division que l’exploitation »

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Les révolutionnaires et Walter Rodney à l’école de Dar es Salaam ont proposé un nouveau modèle de (développement), le régime du premier président Tanzanien, Julius Nyerere, est devenu la cible des forces réactionnaires Noires/Africaines et de leurs référents occidentaux lorsque les intellectuels ont été expulsés d’Accra après la chute de Nkrumah, ou en dissidence avec le Caire ou Conakry, venus se réfugier à Dar es Salam, (la capitale accueille aussi toutes les belles fleurs Noires révolutionnaires et internationalistes de passage sur le continent) : « Malcolm X, C.L.R James, Stokely Carmichael, mais aussi Che Guevara ! Ces personnalités viennent à la rencontre des différents mouvements de libération d’Afrique australe »

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L’égoïsme inutile de fermer les portes de la franc-maçonnerie aux Noirs/Africains en Amérique : la franc-maçonnerie n’a pas échappé à la ségrégation, malgré ses principes affirmés de tolérance et de fraternité universelle; de nombreuses loges n’admettaient pas de Noirs/Africains, pourtant les Noirs/Africains sont de véritables dépositaires des mystères maçonniques dans le sens où les Occidentaux ont tout puisé de l’Égypte sur la franc-maçonnerie; « Sûrement, pourquoi la race Africaine n’avait pas un droit légitime à la franc-maçonnerie (maître-bâtisseur), alors qu’elle la légitimait partout pour le reste de l’humanité ? »

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