KONGOLISOLO
Africa Unite : du rastafarisme à Bob Marley, mélange de musiques Africaines, Caribéennes et Américaines, ancré dans une conscience historique et une foi tournée vers l’Afrique, le reggae est probablement la musique qui a le plus répandu la pensée panafricaine ! « L’évolution politique et sociale de cette musique est intimement liée à l’influence du Garveyisme et de la philosophie du mouvement Rastafari »
Devoir de mémoire : depuis l’époque du colonialisme en Ouganda, il y a toujours eu des efforts constants pour dévaloriser la culture Noire/Africaine de ses valeurs et de ses activités culturelles; « Puisque nous avons toujours appris à l’école ou à l’église que pour aller au paradis, il faut jouer du piano ou du violon et chanter (Alléluia), et que si vous jouez des tambours Noirs/Africains et dansez sur ces musiques là, que c’était un -billet pour l’enfer, (c’était un effort pour que les Noirs/Africains se sentent comme des êtres humains de seconde classe afin de ne pas être confiants et fiers d’eux-mêmes) »
L’art de forger et de sculpter les Kongo : rien qu’en regardant les objets sculptés et forgés, on se rend compte que les Kongo (du royaume Kongo) avaient développé ces arts au plus haut niveau; « Les objets sculptés et forgés se voient de toutes les marques ( Fer, Bronze, Cuivre Babillants ouvrés et sculptés sous diverses formes, outils et armes); couteaux, sabres, épées, fusils, lances, flèches, machettes (…) »

Bafouement des droits de l’Homme

La vraie valeur d’une femme Noire/Africaine se détermine en examinant dans quelle mesure et dans quelle direction elle est parvenue à se libérer de soi : chaque fois qu’une femme Noire/Africaine consciente lève le poing et pose sa voix sur les questions centrales concernant l’avancement de son peuple, il y a toujours le cri strident d’une personne qui ne veut pas en entendre parler et qui essaie de le faire taire simplement parce qu’elle cherche à atteindre dignement la perfection

Admi1

La femme Noire/Africaine, notre mère, notre épouse, un grand respect pour elle, si la femme Noire était si mauvaise, jamais Nzambé ne lui aurait confié la naissance d’un enfant ! (Dévouement à toutes les femmes Noires du monde, grand respect pour les femmes Noires/Africaines; « Plaire à votre femme ne fait qu’accroître l’amour et la confiance ! Les femmes se sentent aimées lorsqu’elles se sentent respectées ! Ainsi, les hommes Noirs/Africains ont le devoir de faire des efforts pour satisfaire leurs femmes Noires/Africaines »

Admi1

Lumumba à Accra : D’origine Tetela, un petit groupe installé dans la province du Kasaï, au centre du Kongo, Lumumba a fait ses études dans des missions chrétiennes, catholiques et protestantes; « Après avoir occupé des postes subalternes dans une société minière, il a trouvé un poste d’employé de bureau à Léopoldville (Kinshasa); en 1956, de retour d’un court séjour en Belgique, il est arrêté, jugé et condamné à 12 mois de prison pour détournement de fonds dans une affaire liée à son travail à la Caisse des Chèques Postaux; c’est pendant cette détention qu’il écrivit son ouvrage; (Kongo, terre d’avenir, dont il espère qu’elle aidera les Belges et les Kongolais à parvenir à un accord fraternel afin d’aboutir, par conséquent, à une union définitive) »

Kongo Lisolo

Panarabisme vs Panafricanisme : Kwame Nkrumah n’est pas le seul dirigeant africain, ni même le premier, à mener une politique résolument panafricaine; « Avant lui, Gamal Abdel Nasser, arrivé au pouvoir en Égypte en 1952, s’est illustré dans ce domaine ! Partisan du non-alignement avec les superpuissances, figure centrale de la conférence de Bandung en 1955, vainqueur des puissances coloniales unies contre lui (Grande-Bretagne, France, Israël) lors de la crise de Suez en 1956, et champion de l’indépendance totale – tant politique qu’économique – des territoires colonisés, Nasser apparaît aux yeux de nombreux militants nationalistes comme un héros »

Kongo Lisolo

Du pannégrisme à l’unité Africaine : une histoire des panafricanismes; une autre question concerne les limites du panafricanisme; « Réduisent-ils réduits à la couleur de la peau (les Noirs) ou à la géographie (le continent Africain) ? Dans le premier cas, les limites du panafricanisme excluent l’Afrique du Nord dite (Blanche) dans le second, ils écartent des dizaines de millions d’Africains de la diaspora; si la couleur de la peau est conservée, est-elle constitutive de l’unité culturelle des peuples Noirs/Africains ?? Si la géographie est privilégiée, quel est le projet d’unité politique territoriale ?? »

Kongo Lisolo