Avoir une conscience historique, c’est accéder à l’ère post-industrielle, c’est-à-dire à l’ère atomique. Être digne de l’appellation peuple, c’est se constituer en force dissuasive et offensive. Les Noirs/Africains ne sont pas encore un peuple, mais des populations, car tout peuple digne de ce nom a une conscience historique, à travers des facteurs linguistiques et psychologiques. Pour les Afro-descendants, éduquer leurs enfants, leur inculquer des valeurs, leur apprendre leur histoire, et les rendre dignes de leur identité et de leurs origines dans ce milieu occidental est un véritable challenge.
Le combat, la mission d’une vie.
Dieudonné Ndisu disait : la culture d’un peuple est l’expression de l’âme de ce peuple dont le moteur est la langue. Le point d’intersection entre la culture et la technologie est la civilisation. « L’unité n’est pas dans l’uniformité. Elle est dans la diversité. Vous ne devriez pas vous associer avec des gens pour exiger qu’ils soient (bons ou mauvais; francs ou faux-culs), c’est leur problème. Le nôtre est de rester honnête et de ne jamais dépendre d’eux. Les mauvais moments vous éveilleront à des détails auxquels vous ne prêtez pas attention et que vous négligez ».
S’engager dans l’âpre combat des rapports de force sans se constituer en un peuple, c’est perdre d’avance. C’est ce que les Noirs/Africains doivent savoir pour faire preuve de dissuasion et d’attaque, et ainsi pouvoir jouer sans crainte le jeu des rapports de force entre nations ou autres peuples.