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Devoir de Mémoire : Les dysfonctionnements sexuels et les troubles du désir peuvent toucher tout le monde (hommes et femmes), et se manifester à tout âge; (une sexualité censée être épanouissante peut alors peser lourdement sur les épaules d’un couple); « Quel que soit le problème, il est souvent difficile de distinguer ce qui est physiologique de ce qui est psychologique; les idées, les pensées et les sentiments sont au moins aussi importants que les manifestations physiques (principales formes de dysfonctionnement sexuel chez la femme) »

Baisse du désir : 

  • Autant chez l’homme que chez la femme, le désir sexuel fluctue au cours de la vie. C’est tout à fait normal puisqu’il est un phénomène hautement complexe. Une baisse prolongée du désir sexuel peut avoir une incidence sur la psyché et l’estime de soi, et mettre les relations conjugales à rude épreuve;
  • L’intensité du désir dépend grandement de la qualité de la relation de couple, de la santé physique, de la disposition d’esprit ou encore des événements qui jalonnent la vie (une grossesse, un deuil; Etc).

Difficulté ou incapacité à atteindre l’orgasme : 

  • Pendant l’orgasme, les muscles des organes sexuels entrent dans une série de contractions spasmodiques intenses et rapprochées. Bien qu’elles aient un désir sexuel normal et qu’elles aient un plaisir satisfaisant à la stimulation sexuelle, certaines femmes atteignent difficilement l’orgasme ou n’y parviennent pas;
  • D’autres souhaitent ardemment atteindre l’orgasme simultané avec leur partenaire. Or, en réalité, rares sont les couples qui l’expérimentent, contrairement à ce que peuvent laisser espérer les scènes ou les films à caractère érotique.

Douleurs coïtales : 

  • Certaines femmes ressentent des douleurs durant le coït (pénétration) ou après celui-ci, que ce soit au vagin, au clitoris ou aux lèvres. Le terme « dyspareunie » est utilisé pour décrire ces douleurs;
  • Les experts tendent à ne pas considérer les douleurs coïtales comme une dysfonction sexuelle en soi, mais plutôt comme un problème de douleurs chroniques qui, puisqu’il touche les organes génitaux, peut avoir un impact sur la vie sexuelle;
  • Il arrive également que les muscles du vagin se contractent en un spasme douloureux au moment de la pénétration, une réaction appelée vaginisme. Souvent, ces situations s’entremêlent;
  • Par exemple, une perte de désir peut entraîner des douleurs durant les rapports sexuels, et ces dernières peuvent être la cause d’une incapacité à atteindre l’orgasme, voire d’une baisse de libido.

Une nouvelle maladie à traiter :

  • Contrairement à la dysfonction érectile de l’homme, la dysfonction sexuelle de la femme n’a pas fait l’objet de nombreux essais cliniques. Au moment de rédiger cette fiche (août 2010), aucun médicament n’était disponible sur le marché pour stimuler spécifiquement le désir ou l’excitation sexuelle de la femme;
  • Ce n’est qu’au cours des dernières années que les chercheurs (et les sociétés pharmaceutiques) se sont intéressés à trouver un (Viagra pour femmes);
  • Le flibanserin (Girosa®) est une molécule développée par la firme Boehringer Ingelhein pour stimuler la libido des femmes (seulement celles qui n’ont pas atteint la ménopause);
  • Il n’a été approuvé dans aucun pays encore. En juin 2010, un comité consultatif de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a jugé son efficacité insuffisante pour la commercialiser.

Les experts ne s’entendent pas entièrement sur la prévalence de la dysfonction sexuelle chez les femmes. Certains brandissent des résultats d’études qui donnent à penser que près de la moitié des femmes en souffriraient.

D’autres mettent en doute la valeur de ces données en faisant remarquer qu’elles viennent de chercheurs désirant trouver de nouveaux débouchés lucratifs pour leurs molécules pharmaceutiques. Ils craignent la médicalisation inutile de troubles qui ne sont pas nécessairement d’ordre médical.

 

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