Certaines sociétés et tribus, d’une manière ou d’une autre, sont restées inchangées par la portée de la civilisation et ont ainsi rendu leurs costumes, leurs coutumes, leurs traditions et leur mode de vie particulièrement étranges.
La tribu des Hamers
Les Hamer sont situés dans le sud-ouest de l’Éthiopie et dans la vallée de l’Omo. Ils vivent dans des huttes et des villages et ont pu conserver leur culture unique : les jeunes hommes sautent par-dessus les taureaux pour passer à l’âge adulte et les femmes se proposent de se faire fouetter par des hommes récemment initiés.
Ils sont agropastoraux, ce qui signifie qu’ils cultivent et élèvent du bétail. De nombreux éléments de leur religion traditionnelle sont pratiqués aujourd’hui. Par exemple, ils croient que les objets naturels tels que les rochers et les arbres ont un esprit.
La tribu Bayaka « Pygmy »
Les Bayaka se trouvent dans le sud-ouest de la République Centrafricaine et leur nombre diminue constamment. La raison en est que leur habitat naturel, la forêt tropicale humide, est toujours menacés par l’exploitation minière illégale, le génocide et la déforestation.
Ils s’appellent eux-mêmes les gens de la forêt et ils maîtrisent bien l’exploitation des ressources de leur environnement. Ce sont des chasseurs-cueilleurs.
Les Dogon sont un groupe ethnique vivant dans la région du plateau central du Mali. On pense qu’ils sont d’origine égyptienne et qu’ils ont réussi à préserver leur culture au fil des ans. La majorité d’entre eux vivent dans les collines rocheuses, les montagnes et les plateaux. Ils travaillent principalement dans l’agriculture, le travail du cuir et l’artisanat.
Les Dogon sont également célèbres pour leurs danses au masque, leurs sculptures en bois et leur architecture. Comme beaucoup de sociétés africaines, les Dogon sont des agriculteurs qui cultivent le mil, le sorgho, le riz ainsi que des cacahuètes, des oignons et du tabac.
The Karo
Avec une population estimée entre 1 000 et 2 000 personnes, la tribu Karo constitue certains des plus petits groupes autochtones restants en Afrique. Le groupe ethnique occupe la basse vallée de l’Omo au sud de l’Ethiopie.
Les Karo peignent leurs corps avec un mélange de craie blanche, de roche minérale jaune, de minerai de fer et de charbon de bois pour exprimer la beauté. Une autre coutume symbolique pratiquée par cette tribu est la scarification corporelle, une tradition qui exprime l’identité culturelle et le statut de communauté.
La tribu Hadza occupe les rives du lac Eyasi en Tanzanie, dans la vallée du Grand Rift, dont le mode de vie est resté le même depuis plus de 10 000 ans. L’un des aspects intrigants de la tribu Hadza est leur langue.
Ils parlent une langue de clic distincte qui les a amenés à croire qu’ils sont liés au Khoisan du désert du Kalahari.
Cette tribu tanzanienne se nourrit principalement de fruits sauvages, de tubercules et de racines. Ce sont également des chasseurs passionnés qui utilisent des arcs et des flèches pour chasser les antilopes, les buffles et les oiseaux.