On se souviendra des événements de 1961 et de l’explosion de violence déclenchée par l’initiative des (freedom riders) lors de la traversée du Mississippi, ou encore des violences liées à la tentative d’inscription de James Meredith, le premier étudiant, Noir/Africain intéressé à étudier, à l’Université du Mississippi.
Au cours de l’été 1964, le climat de violence atteint son paroxysme lorsque (les White/Western Knights), une branche minoritaire du Ku Klux Klan, se préparent à une véritable guerre contre la population Noire/Africaine du Mississippi. Cette guerre visait à empêcher les Afro/Américains de l’État d’obtenir le droit de vote. (Ainsi, dans la nuit du 21 juillet 1964, trois militants du Nord disparaissent après avoir prononcé un discours en faveur du suffrage Noir/Africain dans une église méthodiste).
Leurs corps ont été retrouvés le 4 août suivant, après une mobilisation sans précédent des forces du FBI, lors de l’opération dite (Mipburn ou Mississippi Burning). « Dans cette affaire, pas moins de neuf accusés ont été inculpés, dont le (shérif) du comté de Neshoba, qui avait déjà été accusé du meurtre de plusieurs Noirs/Africains ».
En octobre 1967, deux accusés furent jugés et 7 seulement furent condamnés à des peines allant de 3 à 10 ans de prison. « Voilà, l’histoire qui a inspiré le film (Mississippi Burning) ».