Mais ce dont on ne parle pas, ce sont les nombreuses résistances organisées par les Noirs/Africains contre les esclavagistes arabes et européens. « Nous ne parlons pas des Somaliens, des Kenyans, des Tanzaniens et des Mozambicains qui ont résisté jusqu’à la mort aux Portugais pendant près d’un siècle, ville par ville, rue par rue, qui ont vu un de leurs rois décapité et leurs riches États détruits par les Portugais, à coups de canon ».
Dans le cas de l’Afrique à l’époque de l’esclavage, c’est comme s’il n’y avait que des traîtres, selon les Blancs/Occidentaux. On ne prend même pas la peine de les traiter de traîtres puisqu’il est normal que les Noirs/Africains se vendent depuis la nuit des temps selon les Blancs/Occidentaux.
Nous ne parlons pas des 30 années de résistance de la reine Nzinga qui a réussi à contenir les Européens en Angola. Au XVIe siècle, les Portugais décident d’étendre leur traite Négrière au Kongo et au Sud-Ouest Africain. Ils y rencontrèrent la brillante et courageuse Reine Nzinga, de son vrai nom, Nzinga Mbandi Kia Ngola, (la reine dont la flèche atteint toujours son but), elle était déterminée à ne jamais accepter la conquête de son pays.
La reine Nzinga était une leader exceptionnelle et une grande stratège militaire. Elle harcela les Portugais jusqu’à sa mort paisible à l’âge de 80 ans. Les Portugais n’eurent le contrôle du territoire qu’à partir du XXe siècle. Nzinga Mbandi est resté l’emblème de la lutte contre l’invasion portugaise au XVIIe siècle.
La reine Nzinga jouit d’un grand respect aux yeux des Angolais/Africains qui lui ont érigé une statue au centre de Luanda, près du Largo de Kinaxixi. (Sources : La Destruction de la Civilisation Noire – Chancelier Williams, pages 261 à 272).
