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Devoir de mémoire: les Noirs/Africains attendent de disparaître pour se rendre compte qu’il n’est plus temps de rire (les Amérindiens ne rient plus aujourd’hui; en fait, on ne les voit tout simplement plus), quand les premiers éléments de l’histoire sud-africaine ultra-secrète (Project Coast) éclatent à l’été 1998, personne pouvait encore imaginer l’ampleur qu’avait pris ce véritable bioterrorisme d’État (Anthrax, Ebola, Sida, Choléra, Stérilisation de masse, Poisons chimiques ethniquement sélectifs, sont parmi les armes envisagées par les autorités de l’apartheid contre la population Noire/Africaine); « Il s’agit d’un projet de guerre biochimique raciste largement soutenu par les puissances Occidentales et établi en 1985, le programme militaire n’ayant apparemment pris fin qu’en 1994, sans que toutes les responsabilités ne soient clairement établies »

À ce jour, personne ne sait où cette technologie de la mort a disparu ni entre les mains de qui elle se trouve. On sait encore moins qui pourrait l’utiliser. Plusieurs auditions de la (Commission Vérité et Réconciliation), présidée par le Prix Nobel Desmond Tutu, révéleront cependant le nom d’un personnage : celui du Docteur Wouters Basson, éminent cardiologue et scientifique, surnommé (Docteur Mort). Il est crédité d’avoir été le cerveau du projet dont l’objectif était l’extermination du peuple Noir/Africain au moyen d’armes biochimiques extraordinairement sophistiquées.

Des dizaines de millions de francs ont ainsi été utilisés par le gouvernement de l’apartheid peu avant les années 1990 pour mettre en place un laboratoire militaire technologiquement suréquipé dans la banlieue proche de Pretoria à Roodeplaat. Des recherches extrêmement poussées sont alors initiées pour développer une molécule létale sensible à la mélanine qui pigmente la peau des Noirs/Africains.

En d’autres termes, une arme d’extermination ethniquement sélective. Le laboratoire militaire du docteur Basson étudie également, échantillons à l’appui, la possibilité de propagation d’épidémies graves dans les populations Noires/Africaines. Une composante de (Project Coast) s’intéresse également à la meilleure façon scientifique de stériliser en masse les femmes Noires/Africaines.

Doctor Death, Enquête sur le bioterrorisme d’État en Afrique du Sud, Éditions Favre.

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