KONGOLISOLO
Actualité

Devoir de Mémoire – Débat : La source de l’aversion des Noirs/Africains et Afro-descendants : Quand les Noirs/Africains et Afro-descendants apprennent à se haïr et à aimer les autres, comment l’aversion ne s’enracinera-t-elle pas en eux-mêmes ? Quand on limite l’histoire des Noirs/Africains à l’esclavage, comment ne deviendront-ils pas des esclaves éternels ?? (Le degré de désenchantement que les Noirs/Africains ont avec eux-mêmes est incroyable et ils le prouvent tous les jours); « Les Noirs/Africains et Afro-descendants recherchent constamment l’approbation et l’appréciation des autres communautés, ils veulent à tout prix être acceptés partout ailleurs, quitte à être l’esclave du service, le méprisé quand les choses vont mal plutôt que d’être vraiment eux-mêmes à part entière, la détermination, l’assurance et la force »

« Le débat est ouvert ! »

À la naissance, l’étiquette d’esclave est déjà collée à chaque Afro-descendant. Ce faisant, les parents n’ont pas conscience qu’ils perpétuent l’acte par lequel les marchands d’esclaves ont christianisé ou islamisé de force les ancêtres Noirs/Africains, et les Afro-descendants eux-mêmes répètent ce rituel d’aliénation dans l’ignorance. « Aujourd’hui l’esclavage est mental, culturel et spirituel, ce qui compte aujourd’hui c’est de se libérer des chaînes de l’esclavage (mental, culturel et spirituel) ».

L’histoire des Noirs/Africains ne doit pas se limiter à l’esclavage, ils ont aussi un passé glorieux et digne; comprenez l’histoire du déclin de l’Afrique :

Les historiens Chancellor Williams et John Henrik Clarke ont tous deux déclaré que l’Afrique croyait en l’universalité de Dieu pour tous les peuples (ce qui leur a permis d’accueillir l’Européen comme leur frère et de lui accorder l’accès aux terres Africaines, créant ainsi les conditions de la destruction des civilisations Noires). Figure récente et imposante dans la lutte pour éradiquer complètement les mythes raciaux répandus qui s’accrochent aux origines de la civilisation de la vallée du Nil, peu d’érudits ont eu l’impact du Dr James Williams Chancellor (1898-1992).

Le chancelier Williams est largement reconnu comme l’auteur de la publication de 1971, The Destruction of Black Civilization – Great Race Issues from 4500 BC to 2000 AD. Totalement intransigeant, hautement controversé, radicalement radical dans sa portée et immensément puissant dans sa portée, il y a eu peu de livres publiés au cours du dernier demi-siècle sur la présence africaine dans l’Antiquité qui ont si profondément affecté la conscience des peuples africains en quête de leur identité historique.

Le Dr John Henrik Clarke, aujourd’hui ancêtre et contemporain du Dr Williams et l’un de nos plus éminents, a décrit La destruction de la civilisation Noire comme un fondement et une nouvelle approche de l’histoire de notre race. Dans La destruction de la civilisation Noire, le chancelier Williams a réussi à déplacer l’accent principal de l’histoire des Arabes et des Européens en Afrique vers les Noirs/Africains eux-mêmes; (Une histoire Noire qui est une histoire Noire).

La carrière du chancelier Williams a été vaste et variée : professeur d’université, romancier et auteur-historien. Ses contributions à la reconstruction de la civilisation Noire/Africaine restent toutefois des monuments et des phares qui reflètent le passé, le présent et l’avenir de l’Afrique.

13334512_1692940494291493_853156258_o

Articles similaires

Laisser un Commentaire