KONGOLISOLO
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Devoir de mémoire : connaissez-vous ce démon d’homme de « Dieu d’Israël ? » C’est le Pape qui a officiellement autorisé l’esclavage des Noirs/Africains il y a 568 ans; il s’appelle Pape Nicolas V de son vrai nom Tomaso Parentucelli

Le 8 janvier 1454, est le jour où le Vatican & le Pape Nicolas V, Tommaso Parentucelli (1398 – 1455). Déclara la guerre sainte contre l’Afrique dans sa bulle papale « Romanus Pontifex », (un décret légal, une fatwa chrétienne) dans laquelle leur Dieu d’Israël autorisait l’esclavage des Noirs/Africains.

Extrait de la Bulle du Pape Nicolas V, du 8 janvier 1454, qui eut pendant des siècles des conséquences désastreuses sur les Noirs/Africains :

Par cette bulle, le Pape Nicolas V concéda au roi de Portugal Afonso V et au Prince Henri ainsi qu’à tous leurs successeurs, toutes les conquêtes en Afrique en y réduisant en servitude perpétuelle tous les Noirs/Africains, considérés comme infidèles et ennemis du Christ, et en s’appropriant tous leurs biens et royaumes. Beaucoup de Guinéens et d’autres Noirs/Africains qui avaient été capturés, certains aussi échangés contre des marchandises non prohibées ou achetées sous quelques autres contrats de vente régulière, furent envoyés dans les dits Royaumes.

Cette bulle est conservée à l’Institut des Archives Nationales de Torre do Tombo à Lisbonne (Portugal) sous le code de référence PT/TT/BUL/0007/29 et l’intégralité de la bulle est reproduite en français dans le livre « Le Péché du Pape contre l’Afrique »( éd. Al qalam, Paris, 2002) par Assani Fassassi des pages 10 à 21.

Le Noir/Africain emmené en esclavage marqué au fer rouge : l’Église catholique, adossée à ses anciens alliés de la période esclavagiste, tente de déclencher des retours de flamme médiatiques visant à contrer le vent puissant de demandes de reconnaissance et de réparations qui a agité comme un raz-de-marée la Conférence contre le racisme à Durban en septembre 2001. la véritable diversion fut la pitoyable mise en scène en 2003 de prélats catholiques africains, qui plaidaient une responsabilité africaine dans la traite négrière.

Cette sortie inconsistante, volontaire ou non, donne l’absolution aux associations d’esclaves avérées : Lumières, Royauté, Industriels et Église. Il s’agit de rendre à l’Église toute l’empreinte de sa sauvage – incivilisation – traite négrière. Il est important de comprendre la traite négrière comme une immense entreprise couvrant près de cinq siècles de barbarie au cours desquels l’alliance criminelle et afrocide des puissants d’Europe a fonctionné comme un broyeur d’humanités. Prélats, aristocrates, industriels, scientifiques se sont soutenus et influencés pour créer une Afrique à leur image : le lieu spécialisé d’une déportation sanglante de millions d’Africains asservis. L’autorité morale de l’Église dans la société européenne était essentielle à toute activité d’envergure, elle gouvernait le quotidien, le spirituel, imbriqué avec le pouvoir qu’elle renforçait et à qui elle imposait.

La puissance évocatrice de la chrétienté, les territoires dominés par la religion et l’ordre chrétien, étaient la tâche des plus hauts sommets de la société européenne. Ainsi, l’Église catholique a joué sur un triple registre esclavagiste, en coproduisant une idéologie de légitimation de la traite négrière et de l’esclavage des Africains et de leurs descendants ; en s’impliquant directement dans le partage des prédations esclavagistes ; enfin en étant un bénéficiaire économique et confessionnel de la traite négrière. D’un point de vue idéologique, l’église a popularisé la légende de la descendance de Cham, le fils maudit de Noé dans la Bible, condamné à n’être à jamais que l’esclave de l’esclave de ses frères, identifiant les Africains aux descendants de Cham. Cette désignation arbitraire d’une couleur, d’une altérité à mettre aux fers, a permis de contribuer à l’extinction en Europe des stades extrêmes d’esclavage, harmonisant les pratiques d’exploitation sociale des puissants avec le discours chrétien à usage interne. . Les infidèles, les païens, les hérétiques, les incroyants, les lointains sont devenus des esclaves par nature pour la mélanodermie spécifiquement.

Dans ce contexte de justification de l’injustifiable, de légitimation de l’illégitime par essence, le 8 janvier 1454, Nicolas V, de son vrai nom Tommaso Parentucceli [1398-1455], 206e Pape, écrit au souverain du Portugal Alfonso V a bulle papale spéciale l’autorisant à asservir les nègres de Guinée et les païens. Cette position de l’église chrétienne, accompagnée de la légende de Cham que la noble institution diffusait sans s’encombrer de sa véritable base textuelle et théologique, trop heureuse d’avoir de nouveaux territoires de croisades, d’évangélisation, ferait autorité balayant les réticences des nouveaux esclavagistes et commerçants néophytes.

  • La position de l’Église catholique par rapport à la traite négrière n’allait pas être un épiphénomène loin de là, son encouragement à l’esclavage de l’esclavage se poursuivra tout au long de la période esclavagiste, à l’image de l’activisme doctrinaire de l’éminent théologien français Bellon de Saint- Quentin, qui a utilisé les Saintes Écritures pour libérer la conscience des commerçants qui se sont appuyés sur sa science;
  • L’Église chrétienne fut aussi l’institution qui consacra, par l’intermédiaire de son représentant le pape Alexandre VI, Rodrigo Borgia (de son vrai nom), le partage du monde entre le Portugal et l’Espagne en 1494 par le traité de Tordesillas. Au Portugal, l’Afrique, l’Asie et le Brésil sont revenus tandis que l’Espagne a obtenu le reste de l’Amérique;
  • Théoricienne et organisatrice de la traite négrière, l’église s’activera pour en être une bénéficiaire directe et temporelle, sans oublier la fête des prédateurs. En effet lorsque le premier acte d’esclavage a été réalisé par l’enlèvement de dix Africains, perpétré par une expédition militaire portugaise menée par Nuno Tristan et Antam Gonsalves, les « Meilleurs esclaves », ont été offerts à Gabriele Condulmer dit Eugène IV, 205e Pape du Église catholique, apostolique et romaine;
  • À cela s’ajoutent les esclaves qui travaillaient dans les abbayes, monastères, et autres lieux de résidence du culte, soumis à toutes les contraintes liées à leur double statut de meuble et d’esclave par nature, convertible à volonté au christianisme;
  • Il ne faut pas oublier, par ailleurs, le Code Noir qui régissait dans les colonies françaises toutes les soumissions légales et tortures des esclavagistes, tous les moments de leur quasi-existence étant par décret orientés vers l’économie de plantation. Ce Code fait expressément référence à l’Église catholique, seule religion autorisée dans les colonies, monopole sur le marché de Dieu d’Israël;
  • Il faut donc rendre au christianisme esclavagiste ce qui lui revient, s’armer d’une culture de veille intransigeante face aux nouveaux assauts du révisionnisme qui se sont décuplés depuis que la question des réparations de la traite négrière a été abordée dans les grandes tribunes internationales telles que Durban;
  • La soudaine publicité pour le vaudou béninois se termine rituellement dans les médias occidentaux par l’allégation avec des pseudo-témoignages de la participation volontariste du Dahomey à la traite négrière;
  • De tels indigents intellectuels programmés pour produire des effets de désintégration des dynamiques afro-diasporiques en cours et engourdir les opinions publiques occidentales à leur culpabilité historique procédant par des compilations sélectives de faits relatifs à la traite négrière;
  • Il est caractéristique qu’on ne se demande pas quelle était l’économie du Dahomey avant son entrée dans la traite négrière.Cette absence n’est pas neutre, elle s’explique par la nécessité de présenter de purs cas de collaboration volontaire. ‘Africains à leur démolition d’esclaves;
  • Cependant, les historiens n’ignorent pas qu’avant que le Dahomey ne tombe la tête et les épaules dans les filets d’esclaves, le roi Agaja Trudo avait déployé une énorme résistance et une énergie politique pour arrêter la traite négrière, proposant d’autres formes explicites de coopération aux pays. Européens, faisant appel à leurs artisans, comme ce fut le cas avec les rois Ashanti, Kongo; Etc.

Et voilà, son descendant « Oncle Tom », au nom du nouveau Dieu-Dollars, déclare son désir de mettre le peuple Noir/Africain en esclavage pendant encore 100 ans. Parce que notre peuple a oublié son histoire tragique, a fui sa religion et continue de s’agenouiller devant le Dieu d’Israël « Les Dieux des autres » Et de tout pardonner à ses bourreaux.

L’histoire se répète toujours pour ceux qui ne s’en souviennent pas !

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