L’exhibitionnisme et la nudité nous ont envahis. Maty Dollar, de son vrai nom Maty Diomandé, chanteuse et danseuse ivoirienne, invente de nouvelles façons d’être provocante (Enlever caleçon et faisant pire que Mbathio Ndiaye ou Ndèye Guèye). « La pression exercée par le marché mondial peut nuire à l’authenticité, poussant les artistes vers des sonorités plus accessibles, moins ancrées dans les traditions locales. Nous pensons que les nouvelles générations sont moins connectées à la musique spirituelle ou communautaire qui était au cœur de la musique Noire/Africaine ».
Les scènes obscènes se multiplient dans la musique Afro-Américaine et Africaine. Les femmes Noires/Africaines n’hésitent plus à exhiber leur nudité en public devant des millions de spectateurs. Dans la musique Kongolaise, par exemple, les danses proposées ne font qu’allusion aux ébats sexuels. Le seul thème exploité par les musiciens Noirs/Africains reste l’amour, et plus précisément la sexualité. Tout cela tend vers la pornographie.
Nous sommes influencés par la culture eurocentrique; il est temps de revenir à nos racines. Mais, des artistes comme Angélique Kidjo (Bénin), Pascal Lokua Kanza (Kongo), Reddy Amisi (Kongo), Wizkid (Nigeria) ou Black Coffee (Afrique du Sud) prouvent que l’âme Noire/Africaine reste vibrante, en fusionnant styles et en parlant des thèmes contemporains.

