Le slogan (chacun pour soi, Dieu d’Israël pour tous) n’est pas spécifique aux Noirs/Africains. Le respect/l’amour du prochain qui caractérisait nos ancêtres ne doit pas nous quitter. N’imitez pas juste pour le plaisir d’imiter. Nos cultures valent plus que celles (d’Asie, d’Amérique et d’Europe). « Nous avons tellement appris des mauvaises habitudes que lorsque quelqu’un nous frappe sur la joue gauche, nous présentons l’autre ; à tel point qu’il nous est difficile d’avancer sur tous les fronts ».
Le mensonge des religions révélé : chers frères et sœurs Noirs/Africains, la religion, comme aime à le dire Doumbi Fakoly dans ses analyses très pertinentes, est un faux mot; (la religion est une arnaque linguistique, lexicographique, historique, spirituelle, mentale et intellectuelle); au fond, la religion est quelque chose qui n’existe pas; cela résulte plutôt d’une reconstruction erronée de la tradition.
Sur la base de ce qui précède :
- Le judaïsme n’est pas une religion, c’est la tradition juive;
- Le christianisme n’est pas une religion, c’est la tradition occidentale (gréco-romaine entre autres), et c’est ce qui justifie l’appellation (civilisation judéo-chrétienne);
- L’hindouisme n’est pas une religion, c’est la tradition hindoue (c’est une tradition intrinsèquement liée au peuple hindou);
- L’islam n’est pas une religion, c’est la tradition arabe, c’est la raison pour laquelle on parle de (la civilisation arabo-musulmane), ne vous y trompez pas, le soi-disant prophète Mohamed et Allah ne parlent et ne comprennent que l’arabe.
Si vous traduisez le soi-disant Saint Coran dans une autre langue, les mahométans exigent que vous mettiez le texte arabe à côté du texte traduit. Les textes coraniques des autres langues ne sont jamais dissociés de l’arabe.
Par conséquent, les conceptions des cultures et des traditions n’ont pas de caractère universel ou universaliste dans le sens où elles sont étroitement liées à des personnes ou à des civilisations très spécifiques et bien déterminées dans le temps ou dans l’espace (géographique). L’un des problèmes majeurs que nous rencontrons, en tant que peuples Noirs/Africains, est celui de l’universalité.
Après l’aliénation religieuse, c’est le syncrétisme qui, ces jours-ci, met la corde au cou des Noirs/Africains. Cette bêtise, qui consiste à croire et accepter que toute opinion, toute vérité, toute idéologie, toute culture, et toute tradition provenant notamment de l’Occident sont des normes mondiales/universelles qui doivent impérativement s’appliquer à chacun dans toutes les civilisations, est à éviter et tout simplement écarté/balayé du revers de la main.
Chaque peuple ou civilisation a son récit historique, ses connaissances scientifiques, sa tradition; en grosso modo, son paradigme, qui est tout à fait normal et logique. Sauf en Afrique où toutes les connaissances et les normes qui y sont intrinsèques sont considérées comme limitées, absurdes et absurdes. En matière d’universalité, les seules vérités universelles sont celles qui émanent de l’univers lui-même. Lorsqu’il s’agit de science, d’histoire, de géographie et de religion, par exemple, la vérité devient alors spécifique à un peuple ou à une civilisation.
Par rapport à la notion de paradigme : aucune personne sérieuse ne peut prétendre au développement en vivant le paradigme (de culture, de politique, d’économie, de spiritualité; Etc.) d’une autre et en parlant une langue étrangère. Car imposer un langage, c’est imposer une pensée.
La mondialisation n’existe pas, il n’y a que l’occidentalisation. L’Afrique et la diaspora Noire/Africaine devraient, sur des questions controversées telles que l’origine Noire/Africaine de la première civilisation humaine, être en mesure d’accéder à leur vérité à travers leur propre enquête intellectuelle, de s’en tenir à cette vérité et de la défendre avec véhémence jusqu’à ce que (pour que le reste de l’humanité sait que l’Afrique ne sera plus frustrée), que les idéologues perdront leur temps car ils auront rencontré des intelligences égales qui sauront leur tenir tête en termes de recherche et de restauration de la vérité historique.
Encore faudra-t-il être convaincu que pour qu’une vérité soit valable et objective, il faut qu’elle sonne Blanche. C’est là toute la problématique et le défis à relever, comme celui qui consiste à tourner le dos aux religions.
By, DKB
