Lorsque de jeunes femmes Noires/Africaines, sénégalaises en particulier, se décapent la peau pour ressembler à des métisses ou des latines, cela dénote un malaise sociétal, où la tendance est à l’uniformisation de la beauté, une beauté calquée sur le modèle de la femme Blanche. « Pourtant nous sommes toujours fascinés par la couleur du Noir de jais, un Noir que rien ne peut décaper, un Noir dont la vue nous submerge, qui nous renvoie à quelque chose de cosmique, d’intouchable, d’inaltérable ».
La peau de Jua par exemple : nous rappelle qu’uniformiser la peau est la pire hérésie, sanctifier le type occidental comme modèle universel de la beauté est une absurdité. Jua est Noire, elle est belle, si Noire que l’univers doit aimer se mirer sur sa peau. Jua est d’origine congolaise. Elle a été repérée il y a quelques mois, lors qu’elle participait à une campagne publicitaire appelée (Colored girl campaign).
By, KL