KONGOLISOLO
Devoir de Mémoire – Histoire d’Haïti, Guerre d’indépendance de Toussaint Louverture à la victoire finale du 18 novembre 1803, à Vertières sous les ordres du général en chef Jean-Jacques Dessalines : La guerre fut longue et dure, il n’était pas facile de se libérer du joug de la colonisation française, (Haïti est classé comme le pays le plus pauvre du monde selon une étude du Wall Street Journal menée par Daly Valet, le soi-disant maître du monde, les Blancs/Occidentaux et selon cette étude, 77% de la population haïtienne vit dans la pauvreté); « Plus de neuf millions d’habitants dont 95% sont des Noirs/Africains descendants d’esclaves, et 5% sont des mulâtres et des Blancs/Occidentaux, un taux d’alphabétisation de 53% et une espérance de vie d’environ 61 ans » … (VIDÉO)
Devoir de Mémoire : La caricature du vaudou n’est pas justifiée, tout et rien a été dit et écrit sur la spiritualité vaudou pour l’assimiler carrément (à la sorcellerie, à la magie dite Noire, à l’animisme, au fétichisme; Etc); « Ce décor métallique et péjoratif du vaudou est planté par les religions Abrahamiques importées et leurs pratiquants, mais quoi qu’on en dise ou qu’on en écrive, le vaudou est cette spiritualité ancestrale » … (VIDÉO)
Devoir de Mémoire : Dutty Boukman, originaire de la Jamaïque, était esclave le jour, et la nuit Hougan, prêtre de la religion vaudou, c’est lui qui organisa la cérémonie du Bois Caïman, le 14 août 1791, qui sanctifia le soulèvement général qui se préparait, (au moins 161 sucreries et 1200 plantations de café brûlèrent dans la nuit du 22 au 23 août et un millier de marchands d’esclaves furent exécutés); « Dutty Boukman mena l’attaque du Cap et fut tué, il fut décapité et sa tête fut exposée dans l’espoir de décourager les rebelles, mais 12 ans plus tard, les anciens esclaves déclarèrent leur indépendance »

Vaudou

Pourquoi les religions Noires/Africaines ne sont-elles jamais imposées ? Contrairement aux propriétaires des religions abrahamiques, les ancêtres Noirs/Africains n’ont jamais imposé leurs religions à qui que ce soit parce qu’ils savaient que personne n’avait le monopole de la vérité; de plus, les Noirs/Africains n’ont jamais envahi, jamais persécuté et jamais tué quelqu’un pour le convertir par la force : la vérité a plusieurs facettes; la vérité est éternelle et sa recherche doit être éternelle ; « Chacun a la persuasion nécessaire pour construire la conscience de soi et la super-conscience, cultiver la confiance en soi et évoluer selon son propre paradigme »

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Le Vodou a ses propres divinités : les adeptes du culte Vodou et des spiritualités Noires/Africaines, en général, ne connaissent pas de Dieu anthropomorphe, un « Dieu créateur Occidental »; mais une hiérarchie de divinités dont chacune joue un rôle bien défini qui lui est attribué « Bien avant les sermons et prédications de ceux-là qui s’arrogent le monopole de la connaissance de Dieu, et surtout, bien avant l’alphabétisation, le concept que les ancêtres Noirs/Africains avaient de Dieu est, encore aujourd’hui, plus proche de la connaissance métaphysique et mystique relatives aux réalités immuables de l’Univers, que les sermons les plus aguerris des prédicateurs religieux »

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La nature de toute chose selon la conception globale vaudou : dans la conception globale vaudou, et à l’image de leur concept de l’humain, toutes les choses et tous les phénomènes naturels ont donc, dans leur essence, une double nature, à la fois matérielle et spirituelle « Les puissances invisibles correspondantes sont de nombreux génies divins de la nature, appelés voduns ou (Orishas chez les Yoruba); on peut citer Hevieso (maître du ciel et de la foudre), sapata (maître de la Terre) Amuia Ata, ou Mamy Wata (la mère de l’eau) » … (VIDÉO)

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Toussaint Louverture est né esclave (1743-1803) sur l’habitation Bréda au Haut du Cap français dans la partie française de Saint-Domingue (aujourd’hui République d’Haïti) : dans ce domaine, propriété du comte de Noé, Toussaint occupe des fonctions de confiance – cocher et palefrenier – et bénéficie de la protection de l’homme qui gère la plantation en l’absence du propriétaire « Bayon de Libertat »

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