Il y a pourtant du pétrole, de l’or, du cuivre et de l’iridium en abondance dans le sous-sol de ce pays soi-disant le plus pauvre du monde, maintenant où va l’argent pour toutes ces matières premières ?? Que fait l’armée américaine en Haïti ?? Et pourquoi creusent-ils dans le sous-sol du pays soi-disant le plus pauvre du monde ?? La Révolution haïtienne : Trois mots et un frisson, un acte d’héroïsme sans pareil; la révolution haïtienne constitue un événement central dans l’histoire des Noirs/Africains, notre plus grande guerre de libération.
Ce sont ces 13 années, qui marquent le début d’une lumière au milieu de l’holocauste Noir/Africain, que nous allons vous raconter. Haïti avant la révolution : Au commencement étaient les Taino, des Indiens qui appelaient leur pays Ayiti, ils furent en partie exterminés par les envahisseurs Blancs/Européens, le reste mourut de maladies et de mauvais traitements. « Les Indiens purent dire à Christophe Colomb lui-même qu’ils étaient visités par des marchands Noirs/Africains venant dans de grandes embarcations pour faire du commerce. Colomb en fait mention dans le Journal du Second Voyage. Il confirmera leurs dires en analysant en Espagne une lance d’Haïti dont la composition métallique était absolument identique aux lances de la côte Ouest-aAfricaine ».
Le masque en fer-blanc pour empêcher les Noirs/Africains asservis de manger du sucre : Avec la destruction de la très riche Afrique et ses centaines de millions de pertes humaines par la traite négrière européenne, ce sont des Noirs/Africains déportés qui vont arriver au pays. Ceci dans des circonstances diamétralement opposées à celles de leurs prestigieux ancêtres. Après avoir survécu à l’horrible voyage, ils sont réduits en esclavage pour produire le café et le sucre dont l’Europe de la Renaissance est si friande.
L’enfer des Noirs/Africains à Saint-Domingue : Les Noirs/Africains sont fouettés par les colons français pour accélérer le rythme de production, ils n’ont presque pas droit au repos, leur nourriture est pire en quantité et en qualité que celle des animaux, ils sont habillés de haillons pour la moindre faute, ils sont cloués nus, à plat ventre, les 4 membres attachés à des piliers de bois, et fouettés jusqu’à ce que leur dos et leurs membres soient couverts de blessures/plaies.
Les coupures sont si terribles que le fouet est appelé (Tailer du Nègre). On prend soin ensuite de verser du citron ou du poivre sur ces blessures. Les corps sont couverts de cicatrices, horriblement mutilés;
Certains se font mettre de la poudre à canon dans l’anus avant de le faire exploser. C’est ce qu’on appelle (Faire sauter le cul d’un Nègre).
Voici à quoi ressemblaient les coupures faites par le fouet : L’oreille ou le pied étaient coupés lorsqu’ils essayaient de s’échapper. Les Noirs/Africains portaient une muselière en fer-blanc pour les empêcher de manger le précieux sucre, le viol des Noires/Africaines était un sport apprécié par les maîtres Blancs/Occidentaux.
Les Noirs/Africains étaient tués au moindre prétexte, mis vivants dans des fours, plongés dans de la chaux, jetés dans des broyeurs, donnés aux oiseaux carnivores, aux chiens, et même aux guêpes après que leurs corps aient été enduits de sirop. L’espérance de vie était de 8 à 10 ans, les suicides étaient nombreux, les Noirs/Africains avortaient ou tuaient leurs nouveau-nés par milliers pour leur épargner cette vie apocalyptique, certains sont même heureux d’être condamnés à mort, car ils pourront ainsi retourner spirituellement dans leur Afrique bien-aimée.
C’est par bateaux entiers qu’il faut continuer à déporter de nouveaux Noirs/Africains pour remplacer ceux qui sont morts. Saint Dominique (ancien nom d’Haïti) devint la plus riche des colonies américaines, la perle de la France, et fut connue pour l’exceptionnelle cruauté avec laquelle les Français y traitèrent les Noirs/Africains. L’historienne Afro-Colombienne Rosa Amelia Plumelle-Uribe dit que la traite négrière européenne fut l’équivalent du génocide des Juifs, mais pas pendant seulement 6 ans, mais pendant 450 ans. La traite négrière est le plus grand crime de l’histoire de l’humanité.
Torture infligée aux Noirs/Africains : Face à cette situation concentrationnaire inqualifiable, les révoltes sont incessantes. La plus célèbre avant la révolution est celle de Mackandal en 1758 Noir/Africain d’origine Kongo et prêtre animiste vitaliste, il tue par empoisonnement des centaines de Blancs/Occidentaux, avant d’être rattrapé et mis à mort.
En 1791, Haïti comptait entre 500 000 et 900 000 esclaves Noirs/Africains, dont un nommé Jean Jacques Dessalines qui serait né en Guinée; des dizaines de milliers d’esclaves évadés et rebelles connus sous le nom de Marrons – de Cimarron/Marro, qui signifie évasion en espagnol – Mackandal était parmi eux; 20 000 Blancs/Occidentaux, dont des Blancs/Occidentaux de bas étage affectés à des travaux sans importance. Enfin, 30 000 Noirs/Africains libres et métis, qui bénéficiaient à des degrés divers du système, vivaient généralement comme les Européens, étaient catholiques et faisaient preuve de dédain pour la culture Noire/Africaine des esclaves; parmi ces Noirs/Africains affranchis, Toussaint L’ouverture, médecin Noir/Africain traditionnel et fils d’un notable Fon du Danhomé, l’actuel Bénin.
La cérémonie du Bois Caïman, le début de la révolution : L’acte fondateur de la révolution se trouve dans un colosse nommé Boukman Dutty Zamba. Né en Jamaïque, il est un Houngan, c’est-à-dire un prêtre vaudou. Vodoun signifie forme de Dieu dans la langue Fon de l’actuel Bénin; son nom Zamba, signifiant Dieu chez les Fang du Kamerun, pourrait nous guider sur ses origines ou ses influences. Houngan est similaire à Hogon, qui est le nom de l’autorité religieuse suprême chez les Dogons du Mali.
La cérémonie du Bois Caïman : Boukman parvient à nouer des relations avec d’autres esclaves. C’est ainsi qu’il organise une cérémonie vaudou en pleine nuit le 14 août 1791, avec des dizaines de personnes, au lieu-dit Bois Caïman à Mezy. Dans la tradition vitaliste, il fait une magnifique et émouvante prière, qui rappelle dans son style introductif l’hymne de l’ancêtre Akhenaton à Dieu. Boukman implore le Dieu de l’Afrique en ces termes.
Bon Dié qui fait soleil, qui nous éclaire, qui élève le mei, qui fait gronder l’orage Bon Dié, zot tendé, caché dans zon nuage, et là il nous garde, il consacre tout ce que Blancs font Bon Dié les blancs ordonnent le crime et non nous vlé benfèts, mais Dié la qui si bon nous ordonne la vengeance; Il nous conduira dans ses bras, Il nous assistera Jeté portrait Dié Blancs/Occidentaux qui avez soif de liberté en nous, qui nous avez coûté la liberté, qui avez parlé à nos cœurs.
Traduction rapportée par l’historien Noir/Africain/Caribéen Claude Ribbe : Le Dieu qui a créé la terre, qui a créé le soleil qui nous donne la lumière Le Dieu qui tient les océans, qui assure le grondement du tonnerre Dieu qui a des oreilles pour entendre : Vous qui êtes cachés dans les nuages, qui nous montrez d’où nous venons, vous voyez que l’homme Blanc nous fait souffrir. Le Dieu de l’homme Blanc lui demande de commettre des crimes, mais le Dieu en nous veut que nous fassions le bien, notre Dieu qui est si bon, si juste, nous ordonne de venger nos torts, c’est lui qui dirigera nos armes et nous apportera la victoire. C’est lui qui nous aidera nous devrions tous rejeter l’image du Dieu de l’homme Blanc qui est si impitoyable. Écoutez la voix de la liberté qui chante dans tous nos cœurs.
Cécile Fatiman, prêtresse vaudou Mambo, préside la cérémonie, possédée par Ogoun, forme du Dieu responsable de la guerre chez les Yorubas du Nigéria-Bénin, elle sacrifie un cochon Noir probablement en offrande au Dieu Ancêtre Primordial. Les Noirs/Africains présents boivent le sang de l’animal. Cécile Fatiman exécute des danses rituelles et désigne Boukman, Georges Biassou et Jeannot pour mener la rébellion. « La rumeur se répand parmi les Noirs/Africains qu’une cérémonie prophétique vient d’avoir lieu. Plusieurs sont informés des événements à venir. Dans la nuit du 21 au 22 août 1791, éclate la fureur emmagasinée par 150 ans de sévices inouïs, sous un slogan créole : Koupé têt, Bwilé kay (coupez les têtes, brûlez les maisons) ».
Les Noirs/Africains asservis des 5 plus grandes colonies se soulèvent. Avancent au son des tambours comme en Afrique, ils brûlent près de 1000 propriétés et tuent systématiquement tous les Blancs/Occidentaux qu’ils rencontrent, y compris les femmes et les enfants, qui violent les femmes Blanches. Rejoints dans la lutte par les Marrons, ils brandissent les corps de leurs victimes en guise d’étendard.
La très riche Haïti est en feu, plus d’un millier de Blancs/Occidentaux sont tués aux premières heures de la révolution. Boukman est tué en novembre, la tête découverte. Les troupes coloniales envoyées pour mater la rébellion autour de Port-au-Prince sont écrasées par les esclaves associés aux Noirs/Africains libres. La coalition marche sur Port-au-Prince, mais les Noirs/Africains libres qui bénéficient de l’esclavage négocient un accord avec les Blancs/Occidentaux. Les autorités en profitent pour reconnaître la citoyenneté réclamée par les Noirs/Africains libres afin de diviser et de mettre fin à la révolution.
Citoyenneté dont certains Blancs/Occidentaux, irrémédiablement révoltés par les Noirs/Africains, ne voulaient pas. Le pays fut ainsi divisé en 3 camps : Les esclaves Noirs/Africains et les Marrons, les Noirs/Africains libres et les Blancs/Occidentaux favorables à leur citoyenneté, les Blancs/Occidentaux refusant la citoyenneté aux Noirs/Africains. Paris envoya Léger Félicité Sonthonax avec des milliers d’hommes pour dénouer la situation. La première abolition !
Léger Félicité Sonthonax : Sonthonax arrive dans un pays en guerre où des milliers de Blancs/Occidentaux ont été tués. En février 1793, avec l’aide de ses armées et de sa diplomatie, il a réussi à écraser les Blancs/Occidentaux radicaux, à écraser les esclaves insurgés et à s’allier aux Noirs/Africains libres. Saint-Domingue reste une colonie française. Les Noirs/Africains quant à eux renforcent leurs armées et affinent leurs techniques de guerre, sous le commandement du nouveau général Toussaint L’ouverture, ancien aide de camp de Biassou.
Les dissensions entre les leaders Noirs/Africains pour le contrôle de la révolution s’aggravent néanmoins, mais le début de la guerre entre les Anglais et les Français, et la fin de la monarchie avec la décapitation de Louis XVI, donnent aux Blancs/Occidentaux radicaux l’occasion de s’affranchir de la tutelle française en s’alliant aux Anglais.
Face à la menace d’une invasion des Britanniques venus de la Jamaïque et à court de troupes, Sonthonax cherche désespérément l’aide des Noirs/Africains bien entraînés, et prend un pari incroyable face à une défaite certaine : l’abolition de l’esclavage en échange de l’incorporation des Noirs/Africains dans l’armée française pour lutter contre l’Angleterre. Le 29 août 1793, Sonthonax signe un décret abolissant l’esclavage, avec obligation de retourner travailler dans les plantations pour ceux qui ne combattraient pas. Sonthonax comme Abraham Lincoln n’a jamais été un antiesclavagiste, il était un abolitionniste de circonstance, pour des gains politiques. Cette décision provoque l’ulcération des Blancs/Occidentaux.
L’émergence de Toussaint Louverture : Toussaint négocie avec les Français et, s’assurant qu’ils reconnaîtront la fin de l’esclavage, il décide d’engager ses troupes contre les Anglais en 1794. En 7 ans, Toussaint, homme aux qualités militaires exceptionnelles, parvient à devenir – aidé par son lieutenant Dessalines – le chef incontesté des Noirs/Africains en vainquant les autres généraux Noirs/Africains, à faire partir Sonthonax et les autorités françaises, à vaincre les Britanniques, et à occuper l’autre partie de la grande île d’Hispaniola, actuellement la République Dominicaine, en vainquant les Espagnols.
En 1801, Toussaint Louverture devient le seul dirigeant de l’île d’Hispaniola, aujourd’hui Haïti et République Dominicaine. Il abolit l’esclavage sur toute l’île, mais décide de réglementer le travail dans les plantations. Il veut faire du catholicisme la religion d’État et confirmer son allégeance à la France, ouvrir le commerce d’Haïti aux États-Unis et aux Anglais, mais un homme va s’opposer à ses projets (l’empereur Napoléon, les motivations de Napoléon).
Napoléon Bonaparte : En France, un général nommé Napoléon Bonaparte réussit à s’imposer comme empereur en mettant fin au chaos qui suivit la fin de la monarchie. Napoléon se savait descendant de Francesco Buonaparte, un de ces Berbères noirs du Maghreb – appelés Maures – qui occupèrent et civilisèrent l’Espagne, le Portugal et la Sicile entre le VIIIe et le XVe siècle. Traité de mulâtre (métis) par les Anglais, Napoléon nourrissait une haine pathologique des Noirs/Africains, autant qu’Hitler en aurait eu pour les Juifs dont il était peut-être issu.
Selon Claude Ribbe, son épouse l’impératrice Joséphine, qui avait affranchi les esclaves africains et avait une fille métisse cachée à la Martinique, n’aurait rien à voir avec sa décision de rétablir l’esclavage, contrairement à ce qui est dit. La motivation de Napoléon est ainsi résumée dans ses propres mots (Ma décision de détruire l’autorité des Noirs/Africains à Saint-Domingue n’est pas tant pour des considérations commerciales et d’argent, mais plutôt à cause de la nécessité de bloquer à jamais la marche des Noirs/Africains dans le monde).
Napoléon, le digne prédécesseur d’Hitler : Le 2 février 1802, 10 000 hommes sous le commandement du général Leclerc, beau-frère de Napoléon, arrivent pour exterminer les Noirs/Africains et rétablir l’esclavage avec de nouveaux Noirs/Africains importés plus dociles. Voulant ralentir Leclerc, le général haïtien Henri Christophe, futur chef d’État, incendie le Cap François. Cette magnifique cité s’effondre sous les flammes. En 3 mois, Leclerc conquiert l’île, Toussaint capitule et ses généraux dont Dessalines se placent sous commandement français. Vieillissant, Toussaint est invité par les Français à discuter, ils le capturent et l’emmènent rapidement dans une prison en France près de la frontière suisse. Il meurt en 1803 dans l’isolement et le froid. Leclerc qui sent la révolte monter fait tuer le général haïtien Maurepas, après avoir noyé sa famille sous ses yeux. Il commence alors, suivi du général Rochambeau, l’extermination des Haïtiens. Rochambeau est choisi par Napoléon sur recommandation de dernière minute de Leclerc qui plaide en sa faveur en disant (Il déteste les Noirs/Africains).
Les Français reçoivent l’ordre de tuer tout Noir/Africain de plus de 12 ans. Les enfants de moins de 12 ans sont en revanche tués, poignardés à mort, mis dans des sacs et jetés à la mer. Des deux côtés, les prisonniers sont torturés et leurs têtes sont accrochées aux murs des palissades ou sur des piques au bord des routes.
Napoléon a commis un génocide en Haïti puis en Guadeloupe. Il a inventé les fameuses chambres à gaz qu’Hitler utilisera sur les Juifs. Le soufre était extrait des volcans haïtiens et brûlé pour produire du dioxyde de soufre qui était ensuite utilisé pour gazer les Noirs/Africains dans les cales des navires. Plus de 100 000 d’entre eux furent tués de cette manière, après d’atroces souffrances. C’est donc la France de Napoléon qui a inventé le concept macabre des chambres à gaz sur les Noirs/Africains qu’Hitler a utilisé sur les Juifs. 600 chiens bouledogues mangeurs de Noirs/Africains arrivent sur l’île, acclamés par les Blancs/Européens, avant d’être jetés dehors pour dévorer les Noirs/Africains.
Dessalines et la victoire finale : Déterminés à se battre jusqu’à la mort, les Haïtiens, guidés par le culte du vaudou, luttent avec leurs dernières énergies pour leur liberté, sous le commandement de Jean Jacques Dessalines. Leur résistance est redoutable, ils regagnent du terrain.
L’île entière est en flammes, la fièvre jaune qui a tué Leclerc décime les troupes françaises. Une nouvelle guerre éclate entre la France et l’Angleterre : Les Britanniques fournissent des armes à Dessalines et les Français sont privés de leurs vivres. Ils sont défaits au Cap François et autorisés à rentrer chez eux, mais ils conservent pour un temps la République dominicaine.
Jean Jacques Dessalines : Dessalines décide en représailles d’exterminer les derniers colons français, 3 à 5 000 personnes. Le 1er janvier 1804, après avoir vaincu les colons français, les Britanniques, les Espagnols et la grande armée de Napoléon, la République d’Haïti est proclamée, elle devient la première république Noire des temps modernes, après la République de Carthage à l’époque pharaonique Africaine. Haïti se déclare (Patrie des Noirs/Africains du Nouveau Monde et de leurs descendants). « Ce pays demeure, par le vaudou qui y est encore très présent et par sa population presque entièrement Noire, le pays le plus Africain des Amériques. 400 000 Noirs/Africains ont payé de leur vie la fin de l’esclavage. La Révolution haïtienne est la plus grande guerre de libération de l’histoire des Noirs/Africains ».
La dette de l’indépendance, la pauvreté d’Haïti et la diabolisation du vaudou : cette liberté des Noirs/Africains n’a jamais été digérée par la France. Pour que l’exemple haïtien ne se propage pas aux autres Antilles françaises, et même à l’ensemble du monde noir, il fut décidé de détruire Haïti économiquement et culturellement. En 1825, la France imposa, en réparation des pertes liées à la fin de l’esclavage, l’équivalent de 21 milliards de dollars américains pour reconnaître l’indépendance du pays, sous peine d’envoyer une flotte de 14 navires pour rétablir l’esclavage. Haïti n’a fini de payer cette abominable et injuste rançon qu’en 1972.
Cette dette est la principale explication de la pauvreté d’Haïti, qui est passé d’un pays relativement riche à l’un des plus pauvres des Amériques. L’héroïque Haïti est devenue la risée des Caraïbes. En 2004, le président haïtien Jean Bertrand Aristide, déterminé à célébrer le bicentenaire de la révolution et à parler de la dette, a été destitué par un coup d’État organisé par la France et les États-Unis.
La diabolisation du Vodoun prend aussi racine dans le traitement médiatique du pays : Cette forme de Vitalisme qui a permis de battre les Blancs/Européens est moquée, ridiculisée absolument partout, même au cinéma, affichée comme porte-étendard du supposé manque de logique des Noirs/Africains, une véritable vendetta. Une telle attitude obsessionnelle vise à détourner les Noirs/Africains et leur spiritualité qui leur a tant donné. C’est très réussi.
La fameuse poupée Vaudou n’a rien à voir avec le culte Noir/Africain, c’est une pratique de sorcellerie africaine probablement utilisée par les Noirs/Africains pour achever les Blancs/Occidentaux. Ce pays au passé prestigieux a tant donné au monde noir et américain, et a encore tant de combats à mener, que les Ancêtres viennent à son secours.
2 commentaires
Un grand merci pour cet expose magistral qui demontre une demontre une connaissance approfondie de l’histoire de mon pays. Je me charge de disseminer ce texte sur tous les reseaux sociaux frequentes par les Haitiens.Pour que nul n’en ignore.
Veuillez oter “une demontre” apres “qui demontre”. Merci.