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Le génie des phytothérapeutes Noirs/Africains : l’Afrique Noire, ne faisaient pas la phytothérapie qui voulait, mais qui pouvait; la phytothérapie en Afrique Noire est une véritable initiation « Les phytothérapeutes et les guérisseurs sont d’abord initiés aux secrets de l’art de guérir avant d’exercer le métier »

Dans la phytothérapie, nos médecins passaient quelques fois des années dans la forêt à étudier les plantes, à l’intérieur desquelles plusieurs herbes, écorces, racines, troncs (…) devaient souvent être associés pour traiter certaines maladies spécifiques.

Il est également bien connu que les médecins et autres artisans traditionnels(tradi-praticiens, guérisseurs…) avaient souvent pour habitude de garder leurs connaissances secrètes de la même manière que tous les médecins occidentaux continuent de le faire aujourd’hui; à la différence que nos ancêtres ne le faisaient pas pour des raisons égoïstes, mais d’abord dans l’intention de protéger la société contre les abus de la connaissance et du lucre. 

Par conséquent, les connaissances et l’habileté étaient généralement tenues secrètes jusqu’à ce qu’un parent de confiance soit identifié afin que les connaissances lui soient communiquées, mais si toutefois, aucun n’était disponible ou apte, alors la pratique était généralement communiquée ou transmise à un voisin, auquel on donnerait l’honneur et le privilège, même si malheureusement, il arrivait parfois qu’un médecin vieillissant ou devenu sénile, perde en chemin une partie de la connaissance.

Dans les temps modernes, la connaissance est divulguée et souvent volée à travers des « Documents de brevets ». Ce qui fait que la majorité des personnes, pourtant à l’origine de ces découvertes, n’ont même plus le droit d’utiliser ou de commercialiser certaines de leurs propres connaissances sans autorisation pendant une durée moyenne de 20 ans.  Tandis qu’en même temps, dans beaucoup de pays en Afrique, il n’existe toujours pas de systèmes de demande officiel de brevets unique qui permette d’acquérir suffisamment de droits sur nos propres technologies afin de nous permettre de concurrencer équitablement l’Europe, l’Amérique du Nord ou tout autre pays technologiquement avancé dans le monde.

Voilà pourquoi, lorsque les médias étrangers ou occidentaux parlent du « Déclin des peuples Noirs/Africains sur le plan de la technologie scientifique qui a commencé à partir du 16ème siècle ». Ils se concentrent généralement sur la famille africaine continentale, plutôt que sur celle de la diaspora des Amériques (Nord et Sud), la raison étant que certains d’entre eux avaient quand même réussi à breveter de nombreuses contributions importantes en dépit de l’esclavage puis de la ségrégation raciale. 

Ceci, même si la plupart de leurs inventions aient, malgré tout, été enregistrées au nom du maître-esclavagiste parce que, comme tous les autres captifs, nos scientifiques étaient également classés comme des « Meubles » selon les lois européennes établies. Ce faisant, leurs biens n’avaient donc aucun droit de propriété, ni aucun droit de posséder de brevets.

Le génie des phytothérapeutes Noirs/Africains

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