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Devoir de Mémoire – Qui est notre véritable compagnon de lutte ou d’armes ? Car lorsque nous nous engageons dans une lutte, il nous arrive de douter de ceux avec qui nous luttons, et nous nous posons alors des questions telles que : Qui est derrière nous ?? Qui est à nos côtés ?? Qui est avec nous ?? (En luttant pour la liberté ou en menant un noble combat, il arrive parfois que dans nos rangs se trouvent des combattants inconstants ou traîtres, des combattants qui ne sont ni chauds ni froids, dont la véritable position et les motivations restent inconnues); « Parmi nous et avec nous, il se peut qu’il y ait des personnes à la solde de l’ennemi, mais tant que nous sommes en vie, ne perdons jamais espoir; chaque échec dans nos vies doit être pour nous une occasion de nous améliorer chaque jour; (ce secret de vie a fait de nombreuses personnalités des hommes et des femmes exceptionnels) »

Peuple Noir/Africain, une erreur n’annule pas la valeur de l’effort fourni; une langue fourchue fait plus de mal qu’un pied qui trébuche. Si nous voulons avoir du pouvoir, nous devons reconnaître les hiérarchies en toute chose, et si quelque chose est important, il faut le vérifier plusieurs fois avant de conclure ou de prendre une décision. « C’est en forgeant qu’on devient forgeron; il vaut mieux échouer après avoir essayé que de se décourager d’avance ».

Chers frères et sœurs Noirs/Africains, connaissez-vous la différence entre le savoir & la connaissance ?? Le savoir s’acquiert de l’extérieur, tandis que la connaissance s’acquiert de l’intérieur. C’est là que réside la différence : Le savoir est la somme des informations que vous recueillez à travers vos expériences, vos voyages, ce que vous avez vu, observé, contemplé et entendu. Le savoir est purement extérieure à l’homme, et sachez que vous pouvez l’acquérir à tout moment. Mais la connaissance est ce que vous ignoriez auparavant, et elle vient du Créateur. La connaissance ne vient pas des êtres humains, comme le savoir, mais du Créateur. Ainsi, la connaissance vient de l’intérieur.

L’homme intelligent ne fait pas étalage de sa connaissance, tandis que les imbéciles étalent leur stupidité. Voici les huit pays Africains qui doivent leur indépendance aux enseignements de Marcus Garvey :

1. Zimbabwe : Le Zimbabwe, anciennement connu sous le nom de Rhodésie, est l’un des meilleurs exemples de pays influencés par le Garveyisme. Selon un article intitulé « Les graines sont semées : L’impact du garveyisme au Zimbabwe pendant l’entre-deux-guerres », les enseignements de Marcus Garvey ont eu un « effet électrisant sur les travailleurs migrants zimbabwéens en Afrique du Sud, les incitant à former diverses associations ». L’accent mis par Garvey sur le nationalisme noir, ainsi que d’autres principes considérés comme radicaux à l’époque, a contribué à l’émergence du mouvement radical africain pendant l’entre-deux-guerres. Ses enseignements ont ainsi contribué à façonner le paysage politique, religieux et social des associations qui se sont finalement unies pour former le Zimbabwe.

 

2. Ghana : Les enseignements de Garvey ont inspiré de nombreux grands leaders, dont Kwame Nkrumah. C’est donc sous l’influence du Garveyisme que Nkrumah a œuvré à la libération de l’Afrique du joug colonial, en commençant par le Ghana, selon le Black Business Network. De 1952 à 1966, Nkrumah a dirigé ce qui s’appelait alors la Côte-de-l’Or, avant de mener le pays à l’indépendance vis-à-vis de la domination coloniale britannique. Le Ghana fut ainsi le « premier pays d’Afrique subsaharienne à accéder à l’indépendance », selon la BBC. De nombreux Ghanéens sont reconnaissants à Nkrumah d’avoir stabilisé une scène politique agitée et d’avoir laissé un héritage démocratique.

3. Afrique du Sud : Garvey fut un fervent défenseur du rapatriement, ce qui contribua à mobiliser d’importants mouvements à travers l’Afrique du Sud et jeta les bases de cette politique dans la région. Prônant l’unité de tous les Noirs, il affirmait que « La liberté ne viendrait que par le retour de tous les Afro-Américains sur leurs terres ancestrales » – et à cette fin, il fonda l’Universal Negro Improvement Association en 1914 (voir Sahistory.org). En 1925, les opposants à la suprématie blanche dans les villes et les zones rurales, et plus particulièrement dans le Cap-Oriental, adaptèrent les enseignements de Garvey au contexte Sud-Africain. Ainsi, la restitution des terres à leurs propriétaires ancestraux devint l’un des thèmes centraux autour desquels s’organisa l’opposition au régime colonial Blanc.

4. Tanzanie : Après la Seconde Guerre mondiale, cette région, aujourd’hui connue sous le nom de Tanzanie, fut placée sous tutelle des Nations Unies, son développement étant confié au Royaume-Uni. Dans le contexte des mouvements d’indépendance inspirés par le panafricanisme de Garvey, l’Union nationale africaine du Tanganyika (TANU) s’imposa comme l’un des groupes les plus influents. Selon un article publié dans le « Journal of Black Studies », la TANU était dirigée par Julius Nyerere, un leader influent qui puisait une grande partie de ses idées dans les enseignements de Garvey. Alors que la TANU gagnait en importance, des élections furent organisées en 1960, et la future Tanzanie accéda à l’indépendance en 1961.

5. Kenya : Jomo Kenyatta n’est pas seulement le premier président du Kenya, mais aussi un dirigeant influent qui a, avant tout, contribué à l’indépendance du pays. Selon l’ouvrage « Figures du nationalisme Africain et du mouvement d’indépendance », Kenyatta a soutenu l’Union nationale Africaine du Kenya lors des négociations des première et deuxième conférences de Lancaster House à Londres. En tant que dirigeant, Kenyatta était favorable à l’installation de davantage de Blancs dans le pays, insistant sur la nécessité pour les Kényans d’accepter la réconciliation.

6. Guinée : Ahmed Sékou Touré, un autre dirigeant influencé par les idées de Garvey, a mené la Guinée à l’indépendance en 1958. La Guinée faisait partie d’un groupe de pays formant la « Quatrième République française » avant son effondrement. C’est à cette occasion que la France a fondé la Cinquième République et a offert l’autonomie aux pays appartenant au nouveau groupe français afin de leur accorder une indépendance immédiate. Touré a conduit le peuple guinéen à l’indépendance, tandis que les autres pays ont opté pour l’autonomie. La France s’est retirée de la région avant que la nation ne déclare son indépendance et n’élise son premier président, Touré, selon « Nations Online : Guinée ».

7. République démocratique du Kongo : La République du Kongo est un autre pays qui a accédé à l’indépendance grâce à la force du mouvement nationaliste, largement inspiré par Garvey. Dans les années 1960, la région aujourd’hui connue sous le nom de Kongo comptait plusieurs partis indépendantistes, comme le Mouvement national Kongolais (MNC), dirigé par Patrice Emery Lumumba. « Le MNC remporta les élections législatives et Lumumba, à sa tête, devint le tout premier Premier ministre de la République démocratique du Kongo ».

8. Angola : Le slogan de Garvey, « L’Afrique aux Africains », a été au cœur de nombreux mouvements d’indépendance et de libération dans de nombreux pays Africains. Le Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA) s’est inspiré de Garvey pour sa capacité à mobiliser les masses et est ainsi devenu l’un des nombreux groupes soutenant le mouvement nationaliste. Selon un article du New York Times, une « rébellion inspirée par Garvey » a éclaté en Angola en 1922, une rébellion qui a marqué une étape importante vers l’indépendance du pays.

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