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Devoir de mémoire : le président ougandais (Idi Amin Dada) lors de la réunion du sommet de l’Organisation de l’unité Africaine (OUA) en 1977 « Il expliquait comment les impérialistes britanniques voulaient le tuer et tuer d’autres présidents Noirs/Africains; à l’époque, les présidents Noirs/Africains n’avaient pas peur, mais ceux d’aujourd’hui, c’est de la merde » … (VIDÉO)

Idi Amin Dada

Le vrai discours d’Amin qui avait choqué le monde et a contribué à changer le cours des relations mondiales vis-à-vis de l’Afrique dont une partie était encore sous la colonisation occidentale; malheureusement, les Blancs essaient tentent ce discours de l’histoire en se moquant de son contenu magistral. (Le discours du 1er octobre 1975 à New York était vraiment audacieux). C’était la première fois dans l’histoire de l’ONU qu’un président panafricaniste avait délibérément choisi de faire un tel discours devant les dirigeants mondiaux dans une langue Noire/Africaine « Le dialecte Ougandais ».

Ce discours est classé par le magazine Time comme l’un des 10 moments les plus mémorables de l’Assemblée générale des Nations Unies car son contenu a contribué à la décolonisation de l’Afrique et a changé la vision de l’Afrique. Ce discours féroce du président sortant de l’OUA (l’Union africaine aujourd’hui), avait même surpris de nombreux dirigeants Noirs/Africains qui avaient pris part à ce sommet. C’était une critique ferme contre le sionisme, le néo-colonialisme en Afrique et la discrimination contre les Noirs aux États-Unis. Dans ce discours, Iddi Amin avait aussi dénoncé l’agenda impérialiste, occidental qui exploitait l’Afrique, son peuple et ses ressources.

Le président Amin avait même annoncé la résolution de l’Union africaine qui prévoyait la libération de l’Afrique australe du colonialisme et de l’apartheid grâce à une force militaire Noire/Africaine commune si nécessaire. Cette pression avait porté ses fruits: six nations africaines avaient obtenu leur indépendance cette année-là grâce au maréchal Idi Amin Dada. Il s’agit de l’Angola, des Comores, du Mozambique, de Sao Tomé-et-Principe, du Cap-Vert et de Djibouti. Un autre point culminant du discours a été lorsque, faisant référence à la mort du héros panafricain Patrice Lumumba, le président Idi Amin a qualifié la CIA de «brigade de meurtres» infiltrée par les sionistes. Il n’avait pas peur de dire que cette agence « Tuait quiconque résistait à l’expansionnisme américain en Afrique ».

Dans ce discours remarquable, il a également exprimé sa gratitude à l’Union soviétique et à la Chine pour avoir contribué à la libération de l’Afrique. Le lendemain, le Secrétaire général des Nations Unies, Kurt Waldheim, et le Président de l’Assemblée générale ont organisé un dîner public en l’honneur d’Amin. Un événement très fréquenté par des diplomates du monde entier. Cela a mis en colère les puissances occidentales, en particulier la Grande-Bretagne raciste qui protégeait pleinement le régime d’apartheid en Afrique du Sud à l’époque.

Dans un commentaire plaintif de l’ONU, le célèbre télévangéliste du 700 Club Pat Robertson a écrit: « L’Assemblée générale des Nations Unies a ovationné Amin à son arrivée, l’a applaudi tout au long du discours et il est de nouveau debout quand il part ». 

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