Les femmes égyptiennes, connues pour leur coquetterie, utilisaient des fils d’or pour la beauté de leurs cheveux tressés. C’est à partir de la vallée du Nil que ce type de coiffure tressée s’est répandu. « Chaque coiffure, parfois très compliquée à réaliser, a une signification précise, en fonction de l’âge, de la condition sociale ou de différents événements de la vie, comme un mariage ou un enterrement ».
A noter que les tresses étaient un véritable moyen de coquetterie, mais étaient aussi une manière de soigner la texture des cheveux comme les cheveux crépus. Ces coiffures ont traversé les âges, portées par un grand nombre d’Africains. Ce n’est que durant la seconde moitié du 20e siècle que ces coiffures africaines traditionnelles et ancestrales seront découvertes dans d’autres espaces géographiques et adoptées, même par des personnes dont la nature capillaire ne nécessitait pas ce genre de soins.
Dans les pays riches, c’est à la fin des années 60 que ce phénomène de mode lié à la coiffure noire va prendre son essor. Devant leurs compatriotes de plus en plus nombreux à se faire lisser les cheveux, le slogan « Black is beautiful », est lancé par des militants noirs américains fiers de leurs racines africaines. Ce sera surtout à travers quelques célébrités militantes noires américaines que les choses changeront sensiblement.
Deux personnalités très médiatisées à l’époque serviront de fer de lance : la militante afro-américaine Angela Davis avec sa coiffure afro et le chanteur Bob Marley, figure emblématique du mouvement rasta avec ses célèbres dreadlocks.
