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Devoir de Mémoire : Quel sens donner à la culture et aux traditions Noires/Africaines ? Chaque peuple a sa propre culture et ses propres traditions, et les peuples Noirs/Africains ont le droit de valoriser la leur en leur donnant le sens qu’ils méritent; c’est le besoin ultime du peuple Noir/Africain face aux chimères religieuses; « Les Noirs/Africains doivent absolument faire la distinction entre la religion et la stupidité d’une part; de l’autre, entre spiritualité et traditions face à la prolifération inquiétante des églises à mesure que se conjuguent écoles et hôpitaux »

La cérémonie Yoruba est similaire au rituel Kamit : Jean Charles Coovi Gomez, en menant ses recherches, a souligné que la cérémonie Yoruba Egungun au Nigeria est exactement similaire à l’ancien rituel Kamit (Egypte), appelé (l’érection du pilier Djed).

Le nom de la cérémonie Egungun signifie (os ou squelette), en yoruba, tout comme en Kamata ou Kamit (Kmt) où le pilier Djed était considéré comme l’épine dorsale et l’épine dorsale du (Neter Ausar) ; d’ailleurs, ce même rituel a toujours existé chez les Dogon du Mali; c’est la preuve de l’étendue de la civilisation kamite (égyptienne) en Afrique subsaharienne. « Il ne fait aucun doute que les peuples noirs/africains sont les plus nonchalants, les plus trompeurs, les prostitués, les plus corrompus, les plus hypocrites, les plus odieux (…) ; qui existent aujourd’hui sur la planète ».

  • Cependant, depuis qu’ils ont été convertis de force aux religions abrahamiques, plus que tout autre peuple dans le monde, ils sont devenus très enthousiastes et dévots envers Jésus, le Saint-Esprit, Mahomet et Allah (…);
  • Cependant, aucune de ces revendications, de la part des peuples Noirs/Africains, n’est une garantie de l’élévation morale que l’on espère dans une société religieuse. Leur dévouement ne reflète en rien le caractère d’un peuple aux grandes aspirations. Il reste donc un danger. Et c’est un cercle vicieux car les religions servent à rendre dociles les Noirs/Africains et à les plonger dans un sommeil séculaire.

Que faire alors ?? Dissiper l’ignorance en ayant accès au savoir reste un facteur déterminant de réveil des peuples Noirs/Africains. Thomas Sankara, dont on se souvient avec bonheur, avait raison lorsqu’il interpellait ses concitoyens burkinabè en disant :

La peur de l’enfer empêche de penser. L’espoir du paradis encourage l’ignorance des pauvres, qui les maintient dans la pauvreté. (Thomas Sankara, Discours à l’Institut des Peuples Noirs/Africains, Ouagadougou, Burkina Faso).

En rejetant leurs traditions en faveur des religions abrahamiques, les peuples Noirs/Africains ont conclu un pacte d’esclavage et de colonisation perpétuels. C’est pourquoi ils doivent briser toutes les chaînes et ne plus avoir les mains liées au nom d’une religion. Ils doivent se sentir libres de donner tout leur sens à leur culture et à leur magie. « La magie qui se cache dans les objets, dans les masques Noirs/Africains, est peut-être la même magie qui a permis à d’autres d’avoir confiance en l’avenir, d’explorer le ciel et d’envoyer des fusées sur la planète lune ».

La philosophie nous apprend à douter même de ce qui nous paraît évident; la religion, au contraire, nous apprend à accepter comme une évidence ce dont il serait raisonnable de douter. Par conséquent, les peuples Noirs/Africains doivent s’appuyer sur les religions abrahamiques et commencer à enseigner leurs cultures et traditions de génération en génération. C’est à ce moment-là qu’ils seront libérés.

Quel sens

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