Les francs-maçons ont initié des mouvements de révolte populaires pour déstabiliser le pouvoir royal aux ordres du Vatican. Une fois la révolte menée, il a bien fallu, après avoir renversé la Royauté et instauré la République, arracher au clergé et à la Royauté tout ce qui leur permettait de garder une forme de pouvoir et de puissance.
Les productions agricoles, minières, etc. Qui étaient sous les ordres du Roi, devaient passer sous les ordres de la République. Les biens permettant aux Rois et au Vatican de dominer économiquement étaient ceux dans les colonies des Amérique, des Caraïbes et des Antilles.
Les révolutionnaires ont donc incité les esclaves à se révolter contre leurs maîtres, sabotant les productions agricoles et ainsi provoquant une pénurie dans les métropoles tout en affaiblissant les propriétaires d’esclaves.
Prétextant de ces multiples révoltes dans les colonies, les Républicains, pas encore maîtres de la politique dans la métropole, ont agi en faisant croire que c’est la présence des esclaves qui est à la base des pénuries. Et donc le mieux serait de les affranchir pour en faire des ouvriers « Volontaires ». Avec le fait que les esclaves ne savaient ni lire ni écrire, alors les “abolitionnistes” n’ont jamais consulté aucun esclave sur la démarche à suivre.
Victor Schoelcher, maître de l’œuvre, annonce que l’esclavage est aboli. Les clameurs ont atteint les colonies et les esclaves ont festoyé toute la nuit. Au réveil, ils prirent leurs baluchons et s’en allèrent. Entre temps, les mêmes abolitionnistes ont parallèlement écrit une série de lois qui bloquaient l’abolition de l’esclavage.
Le vagabondage était punissable par une peine carcérale, ou perte de la liberté. Le vol de bien public aussi.
Les Républicains dédommagèrent les maîtres qui avaient perdu leurs « Biens ». Et comme le bien n’était pas considéré comme une entité humaine, alors les esclaves ne furent jamais dédommagés … Une fois hors de la plantation, les premiers esclaves dits libres rencontrent la police montée et les milices anti-esclavagistes.
- Negro ! Où comptez-vous aller?
- Nous sommes libres Monsieur !
- Je le sais, Négro. Je répète, (entre temps, ses hommes ont déjà les Blacks en joue avec leurs fusils, ceux à pieds maîtrisent à peine leurs chiens), ou allez-vous ?
- Et c’est là que les esclaves comprirent que Victor et sa clique, que les USA, etc. N’ont jamais aboli l’esclavage.
- Ils ont racheté aux maîtres leurs esclaves, voilà pourquoi ils furent dédommagés par le pouvoir républicain.
Négros, je lis par décret du Ministre des colonies des Antilles, des Caraïbes et des Amérique, est passible de peines de prison allant de 1 à 5 ans et aux travaux forcés tout individu pris en état de vagabondage, de vol et autres crimes.
Alors Négros, si vous ne savez pas où dormir cette nuit, je vous arrête pour vagabondage. Et si parce que vous avez faim, vous cueillez des fruits sur la voie publique, vous aurez commis un crime, car vous n’êtes plus esclaves, mais pas citoyens non plus.
Négros, je vous recommande de retourner voir vos maîtres, peut-être, il vous hébergera là ou vous dormiez, et vous trouvera de quoi manger. Les esclaves dits libres se regardèrent, cogitèrent et retournèrent voir leurs anciens maîtres.
- Missié, pour l’amour de l’enfant Jésus et de sa mère, la vierge, nous ne savons où aller. On peut dormir dans nos huttes en attendant ?
- Hélas non. La loi m’interdit d’avoir des esclaves. Ce que je peux faire est de vous les louer.
- Merci Missié.
- Et comment comptez-vous me payer le loyer ?
- Les esclaves dits « Libres » se regardèrent à nouveau éberlués.
- Je peux vous embaucher pour la récolte du coton, ou pour des travaux, et avec votre salaire, vous pourrez payer le loyer.
- Et si vous êtes intéressés, je peux aussi vous louer un lopin de terre pour y faire vos jardins potagers. « Ça va Negros ? »
- Les esclaves dits « Libres » se consultèrent du regard et acceptèrent le retour à la case départ: l’esclavage.
Le salaire d’ouvrier fut toujours bas par rapport au loyer de la hutte et la location du lopin de terre. Alors pleins se retrouvèrent endettés et furent contraints de donner leurs enfants aux maîtres pour travailler sans être payés, et cela compensait après calcul du maître aux dettes accumulées.
Certains refusèrent les offres du maître et partirent. Chaque jour de nouvelles lois locales était pris pour incarcérer plus de Noirs qui devinrent la main-d’œuvre gratuite de la République. Il y a des régions où le simple fait pour un Noir de faire du lèche-vitrines, il perdait sa liberté.
Quand je vois des Blacks célébrer la date de l’abolition de l’esclavage, je remue ma tête et je dis : les ignorants ! Mais vous êtes toujours esclave. Savez-vous cela Négro ?