Ne désigne pas ordinairement les indigènes de l’Océanie ni du subcontinent indien, dont la peau est souvent beaucoup plus sombre que celle de certains Africains et a fortiori des afro-descendants. La raison en est simple : pour les Européens, un « Noir » est un Africain, c’est-à-dire un esclave (Futur esclave, descendant d’esclave, esclave potentiel : peu importe.) L’idée d’homme Noir – qui fonde le racisme est fondamentalement liée à l’esclavage.
Le fait que de nombreux Africains et Afro-descendants, par ignorance, plus de deux siècles après l’abolition de l’esclavage, se désignent encore eux-mêmes comme « Noirs », intégrant dès lors les concepts forgés par les esclavagistes européens du 15e siècle, est bien évidemment le stade suprême de l’aliénation et de l’esclavage mental. On pourra en déduire ce que vaut politiquement l’idée de négritude, portée par des intellectuels dont la France raciste et coloniale (gauche-droite confondue) fait la promotion depuis les années 30, tout en affectant de les critiquer. On tirera également des conclusions à propos des journaux français qui mettent la majuscule au substantif « noir » (un Noir) mais jamais au substantif « Juif » (un Juif). Ainsi Le Monde ou Libération.
Il n’y a pas de « Noirs », car nul ne saurait désigner un être humain par sa couleur sans être raciste. Mieux vaut parler des Noirs d’Afrique (Africains) et de descendants d’Africains !