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Liste des groupes ethniques les plus importants et les plus puissants d’Afrique: on estime que l’Afrique compte plus de 1 000 groupes ethniques, groupes d’individus partageant le même patrimoine culturel et historique, les langues, les valeurs et les représentations religieuses

Voici un inventaire des principaux groupes ethniques africains :

  • Les Adouma ou Aduma, Duma, habitent dans une région bordant la rivière Ogooué au Gabon. Ils y vivent de la pêche. Ils sont monothéistes, vénèrent les esprits et les revenants. Ils sont sous l’autorité des sorciers et des sociétés secrètes. Leurs masques polychromes sont plats avec le front légèrement bombé, le nez et les sourcils anguleux.
  • Les Aja ou Adja, sont dans le sud du Bénin.
  • Les Aka ou Baka, est en fait la langue parlée par l’ethnie des Pygmées faisant partie des dialectes Bantoues, sont concentrés principalement au Cameroun mais qui sont disséminés depuis le Gabon, Congo, RDC, Rép. Centrafrique, jusqu’au Rwanda, Burundi et Ouganda.
  • Les Akan sont en fait un groupe d’ethnies : Ashanti, Baoulé, Attié, etc… Localisés dans le sud du Ghana et le sud-est de la Côte d’Ivoire.
  • Les Ambété ou M’Bété, Mbété, sont installés dans la région qui forme maintenant la frontière entre le Gabon et la République du Congo. Les masques Ambété et les statuettes Ambété sont reconnaissables à leur faciès avec leur bouche rectangulaire faisant apparaître leurs dents.
  • Le peuple Ashanti ou Achanti, occupait, au 18 et 19 ème siècles, ce qui est maintenant le sud du Ghana. Leur expansion a commencé autour de 1670 quand leur roi Oseï Tutu a écrasé Denkyera et les autres états voisins et a fait de Kumasi sa capitale. Son autorité était symbolisée par un Tabouret en Or. Les poupées Ashanti sont les statuettes les plus connues à travers le monde.
  • Les Babanki sont très proche des Bamiléké et des Tikar. Ils vivent au Cameroun au milieu d’un grand nombre de petits royaumes. Les masques Babanki sont surtout connus pour représenter une tête d’éléphant.
  • Les Bacongo ou Congo, Kongo, de la République du Congo ou République populaire du Congo dont les voisins sont le Gabon, le Cameroun, la République Centrafricaine, est séparé en grande partie par le fleuve Congo et le Cabinda – Angola. Le Congo est parfois appelé Congo-Brazzaville pour éviter de le confondre avec la République démocratique du Congo – aussi appelée Congo-Kinshasa.
  • Les Pygmées Mbuti sont les premiers habitants du Congo. Le pays a ensuite été touché par la grande migration des Bantous. Plusieurs royaumes se succèdent, dont on ne connaît pas encore bien les origines : le Royaume Téké et plusieurs Royaumes Kongo.
  • Les Bacouba ou Kuba, Bakuba, au Congo RDC se situent au centre du Congo, région très fertile bordant les rivières Sankuru, Kasai et Lulua et vivent de la pêche, la culture du tabac, l’élevage, et la chasse qui est une entreprise collective renforçant la cohésion sociale du groupe. Ils existent des « sous » ethnies dont les Ngeende font partis et sur lesquels nous connaissont 3 types de masques très fameux : les Pwoow Itok, les Ishyeemaal et les Ishendemaal. Pour les Bacouba, la personne du roi Bushong est sacrée.

  • Les Baga ou Barka, implantés sur la côte atlantique de la République de Guinée au sud de la Guinée-Bissau avaient des traditions riches en masques, le plus connu d’entre eux est le masque d’épaule Nimba. Ils vénèrent un dieu unique : Kanu.

  • Les Baka ou Aka : est en fait la langue parlée par l’ethnie des Pygmées faisant partie des dialectes Bantoues, sont concentrés principalement au Cameroun mais qui sont disséminés depuis la Guinée, le Gabon, Congo, RDCRép. Centrafrique, jusqu’au Rwanda, Burundi et Ouganda.

  • Les Balumbu ou Lumbu, du Congo vivent dans la région de Nyanga entre Setté-Cama et Mayumba. Ils seront repoussés dans cette zone à la création des royaumes Kongo et Loango à l’origine de l’Empire Kongo.

  • Les Bamiléké ou Mileke, vivent au sud-ouest du Cameroun au milieu d’un grand nombre de petits royaumes. Les masques Bamileke sont portés au cours des cérémonies en l’honneur des grands dignitaires du royaume. Les masques Bamileke et les Statuettes Bamileke sont reconnaissables, car ils sont recouverts de perles en verre coloré. Cette tradition vient de temps ancien ou les chefs de village commerçaient avec les Vénitiens qui apportèrent de petites perles en verre de Murano en guise de monnaie d’échange.

  • Les Bamoun ou Bamun, BamunBamounShupamen, sont établis à l’est des Grasslands camerounais dans les magnifiques montagnes volcaniques. Le pays Bamoun, situé dans les montagnes de l’ouest du Cameroun, est une grande « Fédération de peuples » Qui a forgé son unité au cours des siècles. Les Bamoun sont dirigés par un roi, membre de la dynastie de Nchare Yen, venue de Rifum (Mbankim) il y a sept siècles.

  • Les Bambara ou Bamana, forment l’ethnie la plus importante du Mali. Ce sont essentiellement des agriculteurs. Ils sont animistes et sont connus – entre autres – pour leurs admirables cimiers utilisés au cours de rites liés à l’agriculture appelés de plusieurs manières : Tyi-wara, Tji-wara, Ti wara, Ci wara ou Chi wara ce qui signifie : champion de culture. La représentation principale est l’Antilope ou la Gazelle, mais est une combinaison de 3 animaux : l’antilope ou gazelle, le Pangolin et le fourmilier. Il y a 2 Ti wara : la femelle qui porte une petite antilope sur le dos et le mâle.

  • Les Bamana d’origine Mandé au Mali ont aussi été appelés Bambara par les autres populations, nom adopté par les Français en 1898. mais les Bamana ne se sont jamais nommés de la sorte. Comme les Doguons, les Bamana ont résisté par le passé à l’islamisation et ont fondé une société sur le modèle patrilinéaire. Les Bamana sont culturellement très proches des Malinké et des Soninké. Ils ont une origine commune rattachée à l’empire de Ouagadou ou Wagadu.

  • Les Banda sont implantés au Congo. Nous savons peu de chose sur cette ethnie à part leurs armes de poing et de jet en fer. Elles faisaient office de monnaie d’échange qui sont connues des Banda, comme des Mbanja et des Kuéba. La poignée peut être recouverte de fibres végétales tressées ou de cuir, mais aussi laissée brute. La lame est décorée par des motifs martelés.

  • Les Bangwa sont issus d’un petit royaume Bamileke.

  • Les Baoulé ou Baulé, Bawuléé, occupent une partie de l’Est de la Côte d’Ivoire. Ils font partie du groupe Akan qui trouve son origine chez les Ashanti du Ghana.

  • Les Basongyé ou SongyéBasongé, vivent au Gabon et au Congo RDC dans le bassin de la rivière Lomani dans le district de Kabinda et sont très proches du peuple Luba. Il est dit que cette ethnie ait été en rapport direct avec les Pharaons d’Égypte. Leurs sculptures sont utilisées par leurs sociétés dont la plus importante est le kifwébé. Le masque représente l’esprit d’un ancêtre illustre dont les traits de caractère sont représentés par la forme, les couleurs et les rainures.

  • Les Bassa ou Basa, vivent d’agriculture et de pêche au Liberia dont la société Poro s’occupe de l’éducation des enfants.

  • Les Bedou Nafana sont situés entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Ils sont très connus par la danse masquée qui a lieu chaque année pendant le mois de la pleine lune – appelée par les Nafana la lune du Bedou – époque qui correspond au mois du Ramadan du calendrier musulman. Les danses sont exécutées autour de deux immenses masques, l’un mâle, l’autre femelle, au son de la voix des 250 chanteurs de la communauté.

  • Les Bembé occupent les deux rives du lac Tanganyika à cheval sur la RDC, le Burundi, la Tanzanie et la Zambie. La société Bwami centralise et dirige la vie collective.

  • Les Bété habitent la Côte d’Ivoire. Autrefois chasseurs, ils vivent à présent de l’agriculture. Comme beaucoup d’ethnies, les Bété sont dirigés par les plus anciens membres de la famille la plus importante. Leurs masques sont très facilement reconnaissables par leurs traits exagérés dans un style unique à cette ethnie.

  • Les Bidjogo habitent l’archipel des Bissagos face à la Guinée-Bissau.

  • Les Boa ou Ababua, Ababwa, Baboa, habitent la savane et sont surtout des fermiers dans le nord de la RDC. Leurs masques sont utilisés lors de cérémonies guerrières. Ils sont très proches des Mangbétu et des Zandé.

  • Les Bobo ou Bobo-Ulé, Bobo-oulé,Bwa, se dispersent entre le Mali et le Burkina Faso. Leurs masques Bobo sont utilisés au cours des rites agraires, initiatiques, divinatoires et funéraires. Certains auteurs pensent que leurs masques représentent des papillons. En fait, il s’agirait plutôt de chouettes ou de faucons. Les Bwa ou Bobo Fing, Bobo Fign, Bobo Fi, Black Bobo, Boboda – sont établis de part et d’autre de la ville de Bobo Dioulasso au Sud Ouest du Burkina Faso.

  • Les Bulu ou Boulousont établis entre le sud du Cameroun et le nord du Gabon. La langue Bulu fait partie de la famille des langues Béti-Bantou. Ils pratiquent le rituel Ngi – qui signifie Gorille – contre la sorcellerie et l’empoisonnement.

  • Les Bwa ou Bobo, Bobo ulé, Bobo oulé, se dispersent entre le Mali et le Burkina Faso. Leurs masques sont utilisés au cours des rites agraires, initiatiques, divinatoires et funéraires. Les ethnologues pensent qu’il s’agit de chouettes ou de faucons. Les Bobo fing, black Bobo Boboda sont établis de part et d’autre de la ville de Bobo Dioulaso au sud du Burkina Faso.
  • Les masques de buffle Chamba au sud du Nigeria, sont très similaires aux masques Mama Kantana plus au nord. Ils évoquent la fertilité de la terre et de la femme, à la différence que chez les Chamba, le masque de crâne de buffle est encore plus épuré et fait référence au crâne humain.

  • Les Chopé vivent de la pêche et l’exploitation de cocotiers au Nord Est du Mozambique.

  • Les Chokwé ou TshokwéTchokwé, vivent en Angola. Leurs objets sont décorés de motifs géométriques caractéristiques de l’ethnie. Les masques Tchokwé sont portés soit pour les rites initiatiques, soit pour exercer le pouvoir politique et judiciaire, soit au cours des rites liés à la fécondité. Les statues représentent souvent leurs ancêtres Luba. Les Masques Tshokwe sont souvent coiffés et sont reconnaissables par la scarification frontale en forme de croix … Les Congo ou BacongoKongo, de la République du Congo ou République populaire du Congo dont les voisins sont le Gabon, le Cameroun, la République Centrafricaine, est séparé en grande partie par le fleuve Congo et le Cabinda – Angola. Le Congo est parfois appelé Congo-Brazzaville pour éviter de le confondre avec la République démocratique du Congo, aussi appelée Congo-Kinshasa. 

     

  • Les Pygmées Mbuti sont les premiers habitants du Congo. Le pays a ensuite été touché par la grande migration des Bantous. Plusieurs royaumes se succèdent, dont on ne connaît pas encore bien les origines : le Royaume Téké et plusieurs Royaumes Kongo.

  • Les Dagari sont éparpillés sur le Burkina Faso, Niger, Benin et Nigeria. Ils vivent principalement de l’agriculture, mais aussi de l’élevage et de la chasse. L’habitat Dagari appelé Yir est de forme Maison bloc : rectangulaire ou carré, couvert de terrasse.

  • Les Dan appelés aussi Yacuba ou Yacouba, habitent au Liberia et à l’ouest de la Côte d’Ivoire. . Actuellement, c’est la société initiatrice du Léopard qui les réunit. Les masques Dan ont une très belle patine noire remplissant des fonctions bien précises : chasse, surveillance des feux de forêts, courses, guerre, initiation, politique, religieuse, etc. Ils ont souvent des incrustations de coquillages – Cauri – et une coiffe faite de fibres végétales, de tissus.

  • Les Dassanech ou Dasanetch vivent dans la partie limitrophe du Kenya et de l’Ethiopie sur la rive Est du Lac Turkana. Ils sont voisins des Nyangatom. Comme les Nyangatom, ils portent un ornement labial sur la lèvre inférieure.

  • Les Denguéssé ou Dengésé, Ndengese, de RDC. On connaît très peu cette ethnie. Les Statuettes Denguesse représentent des personnages avec des scarifications sur tout le corps. Ils sont très liés au Kuba. La société Ikoko gére la vie collective et sociale.

  • Les Djénné ou Jenné, est le nom d’une civilisation du Mali situé dans la région du delta intérieur du Niger limitrophe de la frontière Sud du désert du Sahara. Les sculptures Djenné en terre cuite sont très connues à travers le monde. Elles étaient produites en grande quantité. Les deux villes les plus connues sont Djenné et Tombouctou.

  • Les Dodoth vivent en Ouganda. Ils pratiquent sur les hommes le labret.

  • Les Dogon, ce peuple vit au Mali depuis le XIV ème siècle le long des fameuses falaises de Bandiagara. Les masques Dogon ont les principales caractéristiques d’avoir deux grands yeux rectangulaires et des traits stylisés. La plupart des statuettes Dogon font référence au culte des ancêtres. Les Dogons sont très connus, car ils ont su préserver leur tradition et surtout leur architecture locale.

  • Les Duma ou AdumaAdouma, habitent dans une région bordant la rivière Ogooué au Gabon. Ils y vivent de la pêche. Ils sont monothéistes, vénèrent les esprits et les revenants. Ils sont sous l’autorité des sorciers et des sociétés secrètes. Leurs masques polychromes.

  • Les Eket, ethnie du Nigeria qui voue un culte au soleil et à la lune qui donnent naissance au Monde. Leurs masques ronds sont utilisés au cours des rites de la société Ekpo qui joue un rôle politique, législatif, judiciaire et religieux. Ekpo signifiant ancêtre en langage ibibio et utilisant deux types de masques : Idiok est noir, laid et évoque les esprits errants, et Mfon, qui est beau et représente les esprits qui ont atteint le paradis. On trouve des variantes en masques suivant l’origine méridionale ou occidentale dans l’ethnie.

  • Les Ekiti, vivaient au sud est du Nigéria, ville à l’est des Yoruba. Ils sont connus pour leurs masques calebasse de typologie très originale qui sort de ce que nous connaissons de l’art primitif le plus répandu, car le support des masques était une calebasse qu’ils sculptaient, habillaient et décoraient avec des matériaux naturels tels que paille, tissu, ficelle, fibres végétales, bois, argile, mais aussi des plumes, pelages et têtes d’animaux. Leurs masques étaient très peu connus et ont été pendant très longtemps mis à l’écart, car l’authenticité de cette ethnie n’était pas certaine. Toutefois, les spécialistes ont enlevé tous les doutes et ont fait reconnaître cette ethnie et leurs masques à travers le monde.

  • Les Fang se répartissent entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée équatoriale. Leur cohésion sociale est assurée les sociétés Ngil et So. Les byéris, les masques Fang et les statuettes Fang sont parmi les plus prisées au monde, ils représentent et protègent les ancêtres les plus illustres. Le byéri, se pose dans un coin sombre de la case sur une boîte reliquaire en écorce où sont entreposées les reliques : crânes, ossements, dents, etc. Et est étroitement gardé par l’homme le plus âgé du clan.

  • Les Fon forment la plus grosse densité de population du Bénin et sont principalement localisés dans le sud du pays. Ils forment le groupe Ewe de l’ancien royaume du Dahomey et sont pratiquant du culte des Vaudou ou Vodoun.

  • Les Galoa ou Galwa, de la société Okukwé sont établis aux environs de Lambaréné sur le fleuve Ogooué au Gabon. Leurs masques sont portés lors de cérémonies telles que les funérailles de dignitaires ou de la naissance de jumeaux. On peut confondre l’origine de ces masques avec l’ethnie Fang qui sont limitrophes l’une de l’autre.

  • L’ethnie Gouro ou Guro, comprend une quarantaine de tribus qui occupent un territoire situé au centre de la Côte d’Ivoire. Ils sont entourés par les Bété à l’Ouest, les Gagou au Sud, les Baoulé à l’Est et les Malinké au Nord. Connus surtout comme sculpteurs de masques très colorés, de statuettes, de poulies de tisserands et de cuillères.

  • Les Grebo sont apparentés aux Bassa et aux Bete. Ils vivent à la limite du Liberia et de la Côte d’Ivoire sur les rives du Babdama.
  • La dénomination Gurunsi ou Gourounsi, a été employée à tort jusqu’à aujourd’hui pour désigner un ensemble d’ethnies distinctes qui vivent au Sud-ouest du plateau Mossis région du Burkina Faso. Comme les Mossis, ils sont originaires du Nord Ghana. Sous ce terme sont regroupés les Nuna – habitant au Sud-est du Mouhoun – Nunuma qui occupent le Nord-ouest du Burkina Faso ex Haute-Volta, Winiama, LélaSisalaKasénaNankana, Kusasé.

  • Les Hemba vivent aux limites des Buyu et des Luba dont ils ont les souches entre le fleuve Lualaba et le lac Tanganyika.

  • Les Ibibio vivent au Nigeria, entre le delta du Niger et la rivière Cross River. On distingue les Ibibio occidentaux ou Anang et les Ibibio méridionaux ou Eket qui sont toutefois très proche d’eux. Toute la vie des villages Ibibio est régie par la société Ekpo qui joue un rôle politique, législatif, judiciaire et religieux. Ekpo signifiant ancêtre en langage ibibio et utilisant deux types de masques : Idiok est noir, laid et évoque les esprits errants, et Mfon, qui est beau et représente les esprits qui ont atteint le paradis.

  • Les Idoma vivent au Nigéria et sont le résultat de migrations de populations venant de l’est et de l’Ouest africain.

  • Les Ijo ou IjawBrass Ijo, sont installés au Nigeria, à l’est du delta du fleuve Niger. Peuples d’agriculteurs et de pêcheurs, ils ont sculpté de nombreux masques afin de vénérer leurs ancêtres et une multitude de divinités nommées les esprits de l’eau.

  • Les Igbo ou Ibo, vivent au Nigeria, dans le delta du Niger. Les masques Igbo sont portés lors des cérémonies d’initiation, des fêtes et des funérailles.

  • LesbIfé ou Ilé-Ifé, est une vieille cité Yoruba située au sud-ouest du Nigeria. D’après la légende YorubaIfe est le lieu où les divinités créatrices Oduduwa et Obatala débutèrent la création du monde, dirigées par le dieu suprême Olodumare. Obatala créa les premiers humains avec de la terre, alors qu’Oduduwa devint le premier roi des Yorubas. Le ONI ou Òòni = roi, de Ife se prétend descendant direct du dieu Oduduwa et le plus important des rois Yorubas. Les Bronzes IFE tels que les têtes du Roi et de la Reine Ifé, sont très prisés et deviennent de plus en plus rare, car le savoir des fondeurs disparaît d’année en année.

  • Les Ibedji ou IbejiIbiji, s’étendent entre le Nigéria et le Bénin et constituent différentes tribus. Ce sont des artisans et artistes prolifiques qui nous ont laissé, entre autres, de nombreux objets en bronze dont ceux d’Ifé, des masques dont le fameux Gèlèdè et ces mystérieuses poupées pour adorer les jumeaux, nommées Ibéji. Dans la langue du peuple Yorouba, IBEJI veut dire jumeau : IBI = né et EJI = deux  … On trouve des masques Kanaga dans l’ouest du pays Dogon – Mali. Ce type de masque Kanaga appartient à la société awa et participe à des cérémonies pendant lesquelles un hommage est rendu aux morts – Dama – ou lors de fêtes précédant des funérailles (bagabundo). Ils représentent un oiseau sont les plus répandus – Kommolo tebu. On trouve systématiquement la présence des masques Kanaga qui sont sculptés sur les portes Dogon.

  • Les Kapsiki : il est difficile de parler d’une ethnie Kapsiki proprement dite car dans l’histoire des Kapsiki, le groupement Kapsiki du Nord Cameroun et le groupement Higi du Nigeria ont été considérés comme une seule ethnie. En France, nous connaissons cette ethnie à travers les bracelets en bronze.Pour ces articles également, tout comme les bronzes Ifé, ils deviennent de plus en plus rare, car le savoir des fondeurs disparaît d’année en année.

  • Les Kichepo vivent au Soudan. Ils pratiquent sur les femmes le Labret.

  • Les Kikuyu sont le groupe ethnique le plus important du Kenya. Le nom Kikuyu est la transcription la plus utilisée, mais eux-mêmes s’appellent plutôt Agikuyu. Les Kikuyu cultivent les montagnes centrales fertiles et sont également le groupe ethnique le plus économiquement actif au Kenya.

  • Les Kirdi sont en fait un ensemble d’ethnies du nord du Cameroun. Le nom Kirdi vient de la déformation locale du nom : kurdes, qui désigne les païens de façon péjorative par opposition aux fidèles de l’Islam. Ils pratiquent – comme les Mursi d’Ethiopie – l’ornementation corporelle par des labrets. 

  • Les Kota ou Kuta, Bakota, Akota, vivent à l’Est de Gabon et constituent différentes tribus dont les Mahongwes, les Sangos, les Obambas ,les Shamayés et les Kwélés. Elles partagent des rites identiques dont le principal est celui voué aux ancêtres. Ils sont réputés pour leurs Reliquaires dont le rôle est de surveiller les ossements des illustres ancêtres.

  • Les Kran ou Krahns forment un groupe ethnique africain présent surtout à l’intérieur des terres du Liberia et un peu en Côte d’Ivoire. Ils parlent le krahn, une langue kru appartenant à la famille des langues nigéro-congolaises.
  • Les Kuéba, tout comme les Banda, sont implantés au Zaïre. Nous savons peu de chose sur cette ethnie à part leurs armes de poing et de jet en fer. Elles faisaient office de monnaie d’échange qui sont connues des Kuéba, comme des Mbanja et des Banda. La poignée peut être recouverte de fibres végétales tressées ou de cuir, mais aussi laissée brute. La lame est décorée par des motifs martelés.

    Les Kwélé ou Bakwélé, Kouélé, Bekwil, sont un peuple bordant à la fois la République du Congo, le Cameroun et le Gabon. Leurs masques – appelés Ekuk – représentent une antilope à visage humain avec ses deux grandes cornes sur le devant. Ils sont portés lors de la cérémonie vouée au culte Beete. Est apparu par la suite un autre masque Kwélé appelé GON représentant un Gorille.

    Les Léga sont une ethnie de la province du Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo. Les arts de ce peuple sont intimement liés aux pratiques initiatiques du Bwami.

    Les Lobi du Burkina Faso sont connus pour les statuettes BATEBA que l’esprit THILA leur demande de réaliser le plus vite possible pour se protéger des maléfices. Ces statuettes semblent de qualité moyenne et réalisées par des amateurs, ce qui pour certaines est le reflet de la réalité, car il faut se rappeler que le « Bateba » doit être taillé dans l’urgence quitte à ce quelle soit faite par l’homme de la famille qui veut repousser les maléfices même s’il n’a pas d’aptitude à sculpter plaçant ainsi l’esthétisme au second. Cette ethnie est également présente en Côte d’Ivoire.

    L’empire Luba ou Luba-LuluaTshilubaLuvaLuba-Shaba, Kiluba – RDC ex Zaïre, fut fondé en 1585 dans la dépression Upemba par le roi Kongolo. Les Luba comme la plupart des peuples africains croient en un Dieu unique qui se présente aux hommes sous la forme d’esprits multiples. Cette divinité s’exprime par 3 esprits primordiaux : le Verbe, le Geste et le Souffle. Leurs masques sont utilisés à des fins de voyance, de sociopolitique, et aussi pour chasser la maladie, la mort, les esprits mangeurs d’âmes et les sorciers. Et sont liés aux rites de circoncision, de l’investiture des chefs, de funérailles. Autrefois, on sacrifiait un esclave pour la consécration d’un masque. Certains masques évoquent l’antilope bongo qui a le dos rayé et une bande noire qui descend des yeux au museau.

    Les Lulua ou Béna LuluaLuba-Lulua, sont venus d’Afrique occidentale au XVIIIe siècle. Au nombre de trois cent mille, agriculteurs, mais aussi commerçants, à la fin du XIXe siècle, ils échangeaient avec les colonisateurs.

    Les Lumbu ou Balumbu du Congo vivent dans la région de Nyanga entre Setté-Cama et Mayumba. Ils seront repoussés dans cette zone à la création des royaumes Kongo et Loango à l’origine de l’Empire Kongo.

    Les Mahongwé ou HongwéHungwé, Mahongoué, du Gabon, sont appelées Osyeba ou Ossyeba. Ce sont des représentations stylisées et abstraites de la figure humaine. Ces statuettes Mahongwé étaient placées au sommet d’une boite de reliquaire : boite, coffre ou panier renfermant des os humains.

    Les Makondé vivent entre la Tanzanie et le Mozambique. Ils ont pour coutume de limer leurs dents et scarifier leur visage. Les femmes portent encore des labrets : plateau labial en pierre, en bois ou argile élargissant ainsi la lèvre inférieure ou supérieure ou encore le lobe de l’oreille qui peut atteindre 25 cm de diamètre. Ils sont connus pour leurs masques de ventre de femme enceinte sculptée dans du bois qui fait parti des objets initiatiques des jeunes garçons, mais aussi pour les masques sur lesquels ils mettent des cheveux naturels. La légende Makondé raconte que le premier homme de la création créa une figure féminine en bois qui prit vit.

    Les Makua ou Makhuwa vivent à la frontière du Mozambique, de la Tanzanie et du Malawi.

    Les Banda, les Kuéba et les Mbanja sont implantés au Congo. Nous savons peu de chose sur cette ethnie à part leurs armes de poing et de jet en fer. Elles faisaient office de monnaie d’échange. La poignée peut être recouverte de fibres végétales tressées ou de cuir, mais aussi laissée brute. La lame est décorée par des motifs martelés.

    Les Mendé est le nom d’une ethnie vivant en Sierra Leone, au Liberia et en Guinée-Bissau. Leur tradition orale indique qu’ils sont venus du Soudan. Le peuple mende s’est fixé à la fin du 18 ème siècle, à cheval sur le nord-ouest du Liberia et sur le sud-ouest de la Sierra Leone, après s’être longtemps opposé à la suprématie des royaumes côtiers dirigés par les actuels peuples Baga et Landuman.

    Les Mitsogho ou Tsogho, tsogo, au nord-est de Mouila, sur la rive droite de la Ngouné jusqu’à Sindara et dans la région du massif du Chaillu du Gabon. Ils vivent de la pêche et l’agriculture. La cohésion sociale dont ils sont reconnus comme étant à la base du culte, est assurée par la société Bwiti.

    Les Mossi ou Mosi,Moose,Molé, sont originaire du Burkina Faso . L’appartenance de cette communauté ethnique étant fondée sur la pratique du moré. Ils constituèrent, aux XVe siècle et au XVIe siècle, des grands royaumes dont les deux principaux : Yatenga et Ouagadougou. Ils ont à leur tête le Mogho Naba, littéralement le Roi des Rois, qui réside toujours dans son palais de Ouagadougou.

    Les Mumuyé ou Moumouyé, Mumoye, ethnie d’agriculteurs du Nigéria est gérée par la société secrète Vahong qui règle leur vie religieuse. Les statues ont un rôle divinatoire et sont utilisées dans chaque famille. Elles servent également d’objets de prestige.

    Les Mursi, peuple semi-nomade du sud de l’Ethiopie, vivent à la périphérie ouest du Parc National de Mago, en bordure de la rivière Omo. C’est un des derniers peuples d’Afrique où les femmes portent encore des ornements labiaux : les labrets. Nous les connaissons sous le nom de Femmes à plateaux.

  • Les Namji ou Namchi, Namshi, ethnie du nord du Nigeria et du Cameroun. Les poupées Namji sont sculptées dans du bois pour le jeu des petites filles et peuvent être recouvertes de façon plus ou moins dense de perles naturelles en verre et ornées de divers coquillages dont des cauris, de sacs à fétiches. Elles sont portées par des femmes dans des rituels de fécondité d’où le nom de poupée de fécondité Namji dans l’espoir de devenir mère. Les yeux sont souvent matérialisés par 2 perles en verre, leurs membres sont toujours disproportionnés : petite tête, bras et jambes très détachés du corps. Elles peuvent être à une ou 2 faces. L’origine des perles en verre est Vénitienne. Les explorateurs Vénitiens ont fait du troc et du commerce en Afrique avec ces perles auprès des chefs de village.

    Les Ngeende font partis du groupe ethnique Kuba ou BacoubaBakuba. Ils sont connus pour leurs 3 styles de masques : les Pwoow Iko, les Ishyeemaal et les Ishendemaal.

L’extraordinaire civilisation Nok apparaît au Nigeria 1.000 ans avant J.C. et s’éteint mystérieusement à la fin du premier millénaire. On suppose que sa disparition est due à une épidémie ou une famine dévastatrice. Les pièces d’art que le temps nous a conservées, à travers de fastueuses terres cuites, expriment l’avance technologique de potiers maîtrisant l’art du feu et de la cuisson ainsi que la grande qualité des sculpteurs et artistes. Les sujets de leurs représentations sont principalement des dignitaires, des animaux, des reliquaires.

Les Nyangatom signifient Fusils jaunes furent en conflit avec les ethnies limitrophes.Dans la partie du Kenya et de l’Ethiopie sur la rive Est du Lac Turkana. Ils furent presque tous exterminés par les Dassanech (Dasanetch ). Avec la guerre civile au Soudan, ils s’équipérent de fusils et rétablirent un certain équilibre en arrêtant les tueries inter-ethniques. Tous comme les Dassanech, ils portent un ornement labial sur la lèvre inférieure.

  • Les Obamba – Est de Gabon . Leurs statuettes sont appelées Osyeba. Ce sont des représentations stylisées et abstraites de la figure humaine. Ces statuettes étaient placées au sommet d’une boite de reliquaire : boite, coffre ou panier renfermant des os humains. Le cuivre très présent sur ce type de statuettes donne un aspect brillant censé repousser les ennemis potentiels. Des offrandes sont faites à la statue afin d’honorer le mort. Elle devient alors le chemin conducteur entre les vivants et le mort invoqué par le biais de sa relique. La figure de reliquaire présentée ci-contre possède un double visage : la face et le dos de la sculpture sont à l’identique.
  • Les Ogoni du Nigeria sont très proche des Igbo ou Ibo. La particularité de leurs masques est d’avoir la mâchoire articulée. Ils sont aussi appelés les Parlants.
  • Les Pendé ou Kipendé, Giphendé, Pindi,pinji, sont installés entre les rivières Loango et Kasaï en République démocratique du Congo RDC et vivent d’agriculture. Sans autorité centrale, ils sont gouvernés par des chefs de famille appelés Djogo. Les Pendé possèdent plusieurs types de masques. Les Phumbu et les Mbuya, mais le plus connu sont les Mbangu représentant des visages déformés appelés aussi masque de la maladie.

 

  • Les Pounou ou Punu, Apono, Bapunu, Bapounou,Mpongwé, vivent essentiellement au Gabon. Ils sont réputés pour la mystérieuse beauté de leurs masques avec leur face blanche peinte au kaolin et l’extrême finesse de leur trait. Leurs masques présentent leur idéal de la beauté féminine. Ils expriment la sérénité des anciens qui les protègent et les conseillent depuis le royaume des morts. Ils sont utilisés par des danseurs au cours des rites funéraires. Les masques noirs ont une fonction judiciaire. Les scarifications frontales ou temporales en forme de losange de neuf points évoquent la notion de perfection et de sagesse. Le point central est le principe créateur : Dieu qui a donné naissance aux quatre points cardinaux : le monde, ainsi qu’aux deux couples primordiaux : les humains.
  • Les Salampasu ou Asalampasu,Basalampasu,Mpasu, vivent au sud du Zaïre actuellement RDC, limitrophe aux Tshokwé, aux Lunda au sud et des Lulua à l’ouest. Le masque Salampasu est reconnaissable par son côté agressif : front bombé, bouche ouverte montrant les dents taillées en pointe. Le masque en bois peut-être soit recouvert de petites lamelles de cuivre ou peint avec divers pigments colorés le Kaolin, sa coiffe et sa barbe sont faites de fibres végétales. Un filet permet de maintenir le masque sur la tête.
  • Les Sao ne sont pas une ethnie à proprement parlé. Ils constituent une des civilisations les plus anciennes de l’Afrique de l’Ouest aujourd’hui disparue. Selon une tradition Toubou, les Sao sont signalés au nord du lac Tchad, limitrophe au Cameroun et Nigeria, vivant dans les oasis de Bilma, Tadjeré et Fatchi.
  • L’ethnie Sénoufo ou Sénufo, est répartie entre le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Ils croient en un dieu tout puissant Koulotiolo et une déesse mère Katielo. La société Poro initie et éduque les Sénoufo dès l’âge de 7 ans. Malgré des différences dialectales et culturelles notoires, ont une unité autour des rites de la société du Poro.
  • Les Shilluk sont du Soudan. Ils pratiquent une scarification spécifique à cette ethnie. Elle est en forme d’une ligne de perles successives barrant le front d’une oreille à l’autre au-dessus des sourcils. 
  • Le Shona ou ChiShona, est la langue du Zimbabwe. Ce nom est également utilisé pour identifier les populations du sud de l’Afrique parlant une des langues du groupe shona. Le shona proprement dit est une langue officielle du Zimbabwe, les autres langues officielles étant le Ndébélé et l’Anglais. La population du Zimbabwe pratique la langue shona. Le shona est aussi parlé au Mozambique, en Zambie et au Botswana. L’orthographe et la grammaire du shona ont été codifiées au début du XX ème siècle et fixées dans les années 1950. Le shona est enseigné à l’école, mais n’est pas utilisé comme langue d’enseignement des autres disciplines. Il possède une littérature, et il existe des dictionnaires shona et des dictionnaires bilingues principalement shona-anglais. Le shona moderne est basé sur le dialecte parlé par l’ethnie Zezuru du centre du Zimbabwe. La langue Shona faite parie de la grande famille des langues Bantous.
  • Les Songyé ou Basongyé, Basongé, vivent au Gabon et au Congo RDC dans le bassin de la rivière Lomani dans le district de Kabinda et sont très proches du peuple Luba. Il est dit que cette ethnie ait été en rapport direct avec les Pharaons d’Égypte. Leurs sculptures sont utilisées par leurs sociétés dont la plus importante est le kifwébé. Le masque représente l’esprit d’un ancêtre illustre dont les traits de caractère sont représentés par la forme, les couleurs et les rainures.
  • Les Téké ou Batéké M’téké, Tégé, s’étendent entre le Congo et le Gabon. Ils croient en un Dieu suprême représenté par des esprits tutélaires. Les masques de forme circulaire sont portés au cours des rites funéraires des chefs, des mariages ou autres évènements importants de la vie.
  • Les Tikar peuplent la partie occidentale du Cameroun central longeant le Mbam dans la plaine Tikar qui tire son nom de ses actuels occupants. Les limites actuelles de cette ethnie et du pays Tikar coïncident avec celles des Bamoun à l’ouest : Foumban, des Mambila au nord-ouest, des Foulbé au sud, des Babouté au sud-est. Ils sont aussi communément appelés les Pygmées.
  • Les Tchokwé ou Tshokwé, Chokwé, vivent en Angola. Leurs objets sont décorés de motifs géométriques caractéristiques de l’ethnie. Les masques Tchokwé sont portés soit pour les rites initiatiques, soit pour exercer le pouvoir politique et judiciaire, soit au cours des rites liés à la fécondité. Les statues représentent souvent leurs ancêtres Luba. Les Masques Tshokwe sont souvent coiffés et sont reconnaissables par la scarification frontale en forme de croix.
  • Les Tsogo ou Tsogho, Mitsogho, au nord-est de Mouila, sur la rive droite de la Ngouné jusqu’à Sindara et dans la région du massif du Chaillu du Gabon. Ils vivent de la pêche et l’agriculture. La cohésion sociale dont ils sont reconnus comme étant à la base du culte, est assurée par la société Bwiti.
  • Les Vuvi ou Vouvi, habitent dans une région isolée dans la forêt de la rive droite de la rivière Ngoumé au Gabon. Ils y vivent d’agriculture et de pêche. Ils sont connus pour leurs masques où on retrouve l’influence des voisins, les Mitsogho. Formes planes, abondamment recouverts de pigments blancs, menton triangulaire, plus allongés que les Mitsogho. Ces masques sont portés lors des funérailles de personnages importants.
  • Les Wé ou Wee, sont originaires d’une zone limitrophe au Liberia et à la Côte d’Ivoire.

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