Les peuples Noirs/Africains doivent se prendre en main, prendre conscience que beaucoup de choses essentielles dans la vie leur ont été retirées. D’où l’urgence de réapprendre véritablement qui ils étaient et qui ils sont. On n’est jamais trop vieux pour réapprendre à vivre, se fixer un autre objectif ou réaliser un nouveau rêve; la modernité n’est pas toujours (presque jamais) synonyme de progrès. « Le progrès n’a pas été fait pour vous faciliter la vie, il a été fait pour faire gagner de l’argent aux capitalistes, et c’est pourquoi ils vous permettent d’en profiter, et ce système capitaliste sauvage crée plus de problèmes qu’il n’en résout ».
Il est de la plus haute importance, au regard des enjeux culturels, de redonner à la culture Noire/Africaine sa première place, il est impératif de réajuster les choses positives qui ont bien fonctionné pour nous, en fonction du contexte actuel de changements dans le monde; le processus de redéfinition de ces choses, qui semblait ambigu, s’impose comme un leitmotiv du renouveau culturel, sans déroger aux fondamentaux. « Enfin, nous devons éliminer ces choses qui étaient/sont négatives et destructrices, et ne garder que celles qui sont significativement transformatrices afin de bien augurer pour la culture Noire/Africaine, (il n’est jamais trop tard pour faire mieux) ».
Chers frères et sœurs Noirs/Africains, l’aliénation culturelle et religieuse est au cœur du déracinement de l’Homme Noir/Africain : l’Homme Noir/Africain est tellement déraciné et éloigné des réalités Noires/Africaines qu’il est devenu étranger à lui-même. Le déracinement de l’Homme Noir/Africain est sans égal; (quand vous lui parlez dans sa langue maternelle Noire/Africaine, il est gêné; quand vous lui parlez de sa culture Noire/Africaine et de ses traditions locales, il est capable de fuir et de vous tourner le dos pour de bon et quand vous osez lui parler de spiritualité Noire/Africaine, il est capable de vous prendre pour un sorcier).
L’Occidental à la peau Noire, que l’on a voulu faire de vous depuis que ces prédateurs ont débarqué avec leurs religions (à ne pas confondre avec la spiritualité), avec des systèmes politiques, militaires et sociologiques qui nous sont étrangers. L’Homme Noir/Africain s’est vu éloigné de ce qu’il est vraiment, et il accepte encore aujourd’hui de s’éloigner davantage de ce qu’il est; quelle erreur monumentale. « Tant que nous serons de pauvres suiveurs, tant que nous ne voudrons pas nous affirmer, et tant que nous n’aurons pas créé nos propres paradigmes et systèmes, nous n’en sortirons pas en nous affranchissant des leurs, qui nous sont transférés, sur le continent, sous forme de services ».
Renaissons en Noirs/Africains assumant notre Africanité (système scolaire, économique, politique, culture, tradition, spiritualité; Etc). Soyons ces dignes Kémits, et reconstruisons nos propres systèmes et imposons-nous face à ces prédateurs Blancs/Occidentaux (dirigeants, multinationales, systèmes religieux importés; Etc) qui ne veulent pas le meilleur pour nous, ni pour nos enfants. « Si nous ne changeons pas les choses pour nous-mêmes, personne d’autre ne le fera pour nous, et encore moins pour nos enfants. Raison, pour laquelle il faut saisir le taureau par les cornes afin d’obtenir le changement le plus significatif ».
Le vrai combat se mène et se gagne tous les jours; certains ayant oublié qu’un combat ne se gagne jamais au final, mais qu’il se gagne tous les jours, ne veulent plus savoir ou ne comprennent plus pourquoi nous nous battons encore. « Pourtant, les KongoLisolois et Kongolisoloises, lucides en sont conscients. Peu importe le nombre de personnes aveuglées par ce système qui cherche à nous désintégrer, nous saurons toujours y faire face ».