Il s’agit d’un projet de guerre biochimique raciste largement soutenu par les puissances occidentales et mis en place en 1985, le programme militaire ne s’étant apparemment terminé qu’en 1994, sans que toutes les responsabilités soient clairement établies.
À ce jour, personne ne sait où cette technologie de la mort a disparu ni entre les mains de qui elle se trouve. On sait encore moins qui pourrait l’utiliser. Plusieurs auditions de la (Commission Vérité et Réconciliation), présidée par le prix Nobel Desmond Tutu, vont cependant révéler le nom d’un personnage : celui du docteur Wouters Basson, éminent cardiologue et scientifique, surnommé (Docteur de la Mort). « On lui attribue le mérite d’être le cerveau du projet dont l’objectif était l’extermination des peuples Noirs/Africains à l’aide d’armes biochimiques extraordinairement sophistiquées ».
Peu avant les années 1990, le gouvernement de l’apartheid a dépensé des dizaines de millions de francs pour construire un laboratoire militaire technologiquement équipé dans la banlieue de Roodeplaat, près de Pretoria.
Des recherches extrêmement avancées sont alors initiées pour développer une molécule mortelle sensible à la mélanine qui pigmente la peau des Noirs/Africains. En d’autres termes, une arme d’extermination ethniquement sélective. Le laboratoire militaire du docteur Basson étudie également, échantillons à l’appui, la possibilité de propagation de graves épidémies dans les populations Noires/Africaines.
Une composante du (Project Coast) s’intéresse également à la meilleure manière scientifique de stériliser en masse les femmes Noires/Africaines. « Docteur de la Mort, Enquête sur le bioterrorisme d’État en Afrique du Sud, Éditions Favre ».