Les divinités égyptiennes sont les mêmes dans les purs rituels vaudous, au Bukongo, chaque Elima est un Grand Mulimu (un Grand Esprit de la Nature). Chaque Elima a son propre nom (Hogu Batala, Ma Kambisi, Kolokoso, Ma Kinzola, Olongo, Ma Mandombe Kali, Luezi, Ra, Isis, Ne Mbumba Lowa, Ne Mukulu Ntoto, Ne Manata Ludi, Etc). Ce sont les quelques Elima célèbres. du Bukongo égyptien (…). Fermons cette parenthèse ! Bundu dia Kongo m’a confirmé que j’avais fondé Nzila Kongo il y a très longtemps, abandonnant à l’âge de 22 ans le christianisme colonial hérité de la traite négrière de mes ancêtres.
J’ai donc commencé le Nzila Kongo dans le monde du chaos et je continue l’ascension de la Montagne Sainte du Kongo Dia Ntotela. En langue Fon, Vodou signifie la connaissance du monde visible et du monde invisible, c’est-à-dire la connaissance mystique millénaire des Noirs/Africains depuis l’Egypte ancienne. Lors de la visite papale de Jean-Paul II au Togo en 1985, il a participé à un rituel vaudou. Oui! Pape de l’Église apostolique catholique romaine célébrant les Orisha (esprits de la nature vénérés au Togo, au Nigeria, au Dahomey et au Kongo Dia Ntotela). La participation active du Pape Jean-Paul II à un culte vaudou dans une forêt sacrée au Togo.
Le propre journal du pape raconte comment, dès son arrivée sur les lieux, un prêtre vaudou s’est mis à invoquer les esprits (pouvoir de l’eau, je vous invoque, ancêtres, je vous invoque). Suite à cette invocation des Esprits, le Pape fut présenté (un récipient rempli d’eau et de farine). Il s’inclina d’abord légèrement, puis répandit le mélange dans toutes les directions. Le matin, il avait effectué le même geste avant la messe. Ce rite vaudou signifie que celui qui reçoit de l’eau, symbole de prospérité, la partage avec ses ancêtres en la jetant à terre. (l’osservatore Romano, édition italienne, 11 août 1985, p. 5).
Peu de temps après son retour à Rome, le Pape a exprimé sa satisfaction d’avoir participé publiquement à la prière et au rituel des animistes. La rencontre de prière au sanctuaire du Lac Togo a été particulièrement marquante. Là, j’ai prié pour la première fois avec des animistes (La Croix, 23 août 1985). On pourrait penser que ce seul cas – non seulement impénitent mais vanté publiquement – devrait suffire à détruire la cause de Jean-Paul II lors du procès de canonisation. Car selon le propre aveu du pape, il (a prié avec les animistes). Et ce type d’action – la participation directe et formelle au culte païen – est quelque chose que l’Église a toujours considéré comme objectivement un grave péché.
Comme l’enseigne le Catéchisme de l’Église catholique, il n’y a pas seulement d’idolâtrie dans le culte de faux dieux ou d’idoles en tant que telles, mais aussi dans le fait d’honorer et de vénérer une créature au lieu de Dieu, qu’il s’agisse de dieux ou de démons (par exemple le satanisme), le pouvoir, plaisir, race, ascendance, état, argent, etc. (…) L’idolâtrie rejette la seigneurie unique de Dieu ; elle est donc incompatible avec la communion divine.