KONGOLISOLO
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Qui a tué le maréchal Mobutu et Mzee Kabila ? Vu des faiseurs des dieux et des diables, le maréchal Mobutu Seseseko Kukungbendu Wa Zabanga, fut considéré comme un dictateur; pourtant, Mobutu avait une vocation Noire/Africaine hors pair; « Affaibli par la maladie, le soi-disant dictateur Kongolais fut chassé du pouvoir en 1997, grâce à une rébellion menée par le soi-disant rebelle et trafiquant d’or Laurent Désiré Kabila, avec l’aide de certains pays voisins dont (le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi, et l’Angola; sans oublier de faire mention du parrainage de l’Occident); dans un contexte où il n’y avait plus de guerre froide, les Américains on vomi Mobutu qui pourtant, leur obéissait servilement; c’est le comble avec les faiseurs des dieux et des diables » … (VIDÉO)

Le chef militaire de l’AFDL (alliances des forces pour la Libération du Kongo) chargé du front Nord n’était autre que l’ex-Président Joseph Kabila, dit « Commandant Hyppo » (du nom d’Hyppolite) à l’époque de la rébellion. J’étais personnellement dans le camp des réfugiés Hutus rwandais à Tingi Tingi dans l’Est du Kongo pour un reportage, lorsque, soudain, les troupes de l’AFDL se sont mises à tirer à l’arme lourde sur les réfugiés. Le bilan de cette macabre promenade s’élève à 250.000 morts entre 1996-1997. Les rapports de l’ONU et de l’Union européenne en font état (Rapports Roberto Gareton, Christopher Harland, Emma Bonino, Aldo Ajello).

Dans le Nord du Kongo et plus particulièrement dans la Province de l’Equateur, l’ONU avait fait état d’un massacre de 35.000 personnes à Mbandaka et dans les territoires environnants. Les rapports de l’ONU et de l’Union européenne qualifient ces massacres de « Crimes contre l’humanité », à charge de l’AFDL. Les corps des victimes de Mbandaka, par exemple, furent déterrés des fosses communes justes avant le passage des enquêteurs internationaux. Au fait, Joseph Kabila avait choisi cette Ville de Mbandaka comme QG (Quartier Général) de l’armée rebelle (ADL).

L’inexorable progression de l’armée rebelle jusqu’aux portes de la capitale Kinshasa sera fatale pour Mobutu. Les négociations sous la médiation de Nelson Mandela (sur le bateau Sud-Africain Utenika), entre le président Mobutu et le chef rebelle Laurent Désiré Kabila ayant échoué, Mobutu n’aura d’autre choix que de quitter précipitamment la capitale Kinshasa, après avoir fait une petite escale dans son village natal Gbadolite (Équateur) avant de s’enfuir vers le Maroc, où il mourut à l’âge de 66 ans, en date du 07 septembre 1997 à l’hôpital.

Nous avons reçu des révélations de la part d’un membre de la famille de Mobutu qui a requis l’anonymat. En effet, l’un des fils de Mobutu, à savoir, Manda Mobutu, avait porté plainte contre X (inconnu) à la police marocaine, car estimait-il que la mort de leur père fut suspecte. Atteint d’un cancer généralisé de la Prostate, l’état de santé du Maréchal Mobutu commençait spectaculairement à s’améliorer et il était prévu qu’il quitte l’hôpital. Mais, deux jours avant sa sortie de l’hôpital, la santé du Maréchal se dégrada très vite en contradiction avec les pronostics des médecins (qui étaient plus que rassurants), juste après la visite de son fils Joseph François Nzanga Mobutu, issu d’un second lit. Une autopsie fut alors pratiquée sur le corps du défunt, dont les résultats faisaient état d’une dose anormalement élevée de cyanure d’Hydrogène dans le sang post-mortem. Pour les enfants du dictateur issu du premier mariage, le suspect numéro un ne serait donc autre que Joseph-François Nzanga Mobutu, l’un des candidats malheureux du premier tour de l’élection présidentielle de 2006, qui avait fait allégeance à Joseph Kabila pour le deuxième tour. Cette alliance, jugée contre nature, pouvait se justifier pour des raisons pécuniaires, car les temps étaient très durs en R DKongo et pour beaucoup des membres de la famille Mobutu qui n’étaient plus aux affaires.

L’informateur avait aussi révélé que tous les fils du Maréchal Mobutu issus du premier lit sont tous morts de manière suspecte bien qu’il ait été dit que certains étaient atteints du VIH. Pour notre informateur, le mobile de ces crimes ne peut être que le partage de l’héritage colossal du Maréchal, estimé jadis à 11 milliards de dollars américains, dont une très grande partie est toujours sous saisie dans les banques européennes.

Le scénario politique de Nzanga Mobutu par essai et erreurs :

Nzanga-Mobu : un vent avait fait écho d’un accord secret conclu entre Joseph Kabila et Joseph François Nzanga Mobutu. Ce dernier apportait son soutien à la candidature de Joseph Kabila. Et, en contre-partie, dès la proclamation des résultats du second tour, et en cas de victoire, Joseph Kabila, cet accord mettrait fin à la demande de main levée sur les comptes bancaires du Maréchal Mobutu. Semble-t-il que le voyage de Joseph François Nzanga Mobutu à Bruxelles, à l’époque, officiellement pour assister aux funérailles de sa belle-sœur, n’était en réalité qu’un prétexte pour camoufler le fait qu’il devait personnellement encaisser une forte somme d’argent d’environ 800.000 euros, versée par Joseph Kabila.

Le Jeu de l’ironie du sort :

Pour revenir à l’avancée des troupes de l’ADL, Joseph Kabila commandant du front Nord des forces rebelles en 1996-1998 avait ordonné d’abattre l’Antonov qui transporta le Maréchal Mobutu dans sa fuite vers le Maroc. L’avancée des troupes rebelles, dans les faubourgs de Gbadolite, avait poussé la garde présidentielle à accélérer le départ du Maréchal en détresse. Très affaibli par la maladie et incapable de marcher, le Maréchal Mobutu fut transporté sur le dos d’un soldat jusque dans l’avion qui essuyait déjà des tirs nourris d’artillerie des hommes de Joseph Kabila. L’appareil a pu décoller en mode d’urgence, mais à cause des impacts des balles, le commandant de bord décida de faire escale à Libreville au Gabon avant de poursuivre jusqu’à Rabat au Maroc.

Le double parricide énigmatique :

Les astrologues, les marabouts et autres sorciers d’Afrique peuvent nous aider à comprendre ce qui s’était passé en RDKongo. Joseph-François Nzanga Ngbangawe Mobutu est présumé coupable de l’empoisonnement de son père le Maréchal Joseph Désiré Mobutu. Et Joseph Kabila est coupable de l’attentat manqué contre l’avion du même Maréchal Joseph Désiré Mobutu à Gbadolite. Le même Joseph Kabila est présumé coupable de l’assassinat de son propre père (peut-être adoptif) Laurent Désiré Kabila. 

Paradoxe thématique : Joseph –Désiré -Joseph-Désiré. Joseph tue Joseph Désiré, Joseph commet un attentat contre Joseph Désiré et Joseph tue Laurent Désiré. Comprendra qui pourra. Ce n’est pas gratuit. La nature a son langage :

La grande question que l’on se pose, est celle de savoir pourquoi les langues se délient dès lors que Joseph Kabila n’est plus Président en exercice en RDKongo ?? Et en 2006, la famille Mobutu était divisée pour soutenir la candidature de Nzanga Mobutu. Le verset biblique du livre de l’Apocalypse 13, chapitre 1 à 7 peut nous aider à comprendre cette mystérieuse révélation divine. Dieu n’oublie jamais les siens.

Les enfants légitimes du feu Maréchal Mobutu ne soutenaient pas leur demi-frère Nzanga et demandaient au peuple Kongolais de voter pour l’Union pour la nation de J.P. Bemba en 2006. Mais le mystère plane toujours sur la mort du Maréchal Mobutu et de Laurent Désiré Kabila. La vérité permettra de bien exorciser la RDKongo afin d’en finir avec son drame qui n’a que trop duré. 

Source : Jackson Wilson Journaliste Indépendant Washington DC

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