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Devoir de Mémoire – Oudjat : L’Œil d’Héru/Ousiré qui inspirera le Moyen-Orient bien plus tard, sa principale caractéristique est de conjurer et combattre le mauvais Œil, ce qui bien plus tard a donné à ces amulettes contre le mauvais Œil un symbole protecteur représentant l’Œil du dieu faucon Horus, une des plus anciennes divinités d’Afrique/Égypte Ancienne, (le culte d’Horus a pris fin avec les pharaons, mais encore aujourd’hui, ces bijoux sont répandus dans plusieurs pays du bassin levantin oriental, Grèce, Turquie; Etc); « On leur attribue le pouvoir d’évoquer des influences mauvaises ou menaçantes »

Voici l’inscription retrouvée sur la chapelle de Dendera en Égypte : Je suis Isis la grande, Mère de Dieu, aimée de tous les dieux. Mon Œil droit est peint de gouttes Vertes, mon Œil gauche est peint de gouttes Noires. Un Oudajt est posé sur ma tête. Je viens du ciel, je sors de l’horizon pour repousser le mauvais Œil de ce temple, nuit, jour et à chaque instant du jour. L’ibis vivant triomphe de tous les ennemis.

Oudjat, originaire d’Afrique/Égypte ancienne. Oudjat signifie complet, en Égyptien, il représente l’Œil du dieu faucon Horus. Ce dernier avait vaincu son oncle Seth pour venger son père Osiris que Seth avait tué. Plus tard, au cours d’une bataille, Horus perdit un Œil qui se brisa en 6 parties. (C’est le Dieu Thot qui, après l’avoir reconstitué, le rendit à Horus, porte-bonheur. L’Oudjat est un symbole de santé et d’intégrité, il sert également d’unité de mesure).

Voici l’Hymne à Dieu – l’Hymne à Aton : Savez-vous que la différence entre le Psaume 104 et l’Hymne à Aton est évidente ? Dans le psaume, le soleil est une créature de Dieu, tandis qu’Akhenaton vénère clairement le soleil comme la divinité suprême.

Hymne d’Aton d’Akhenaton :

Tu apparais dans la perfection de ta beauté À l’horizon du ciel, Disque vivant, Créateur de Vie ; Tu t’élèves à l’horizon de l’orient Tu emplis chaque pays de ta perfection. Tu es beau, grand, brillant, Élevé au-dessus de tout l’univers, Tes rayons entourent les pays Jusqu’à la limite de tout ce que tu crées. Tu es le principe solaire, Tu gouvernes les pays jusqu’à leurs fins Tu les enchaînes pour ton fils que tu aimes.

Tu t’éloignes, Tes rayons pourtant touchent la terre, Tu es devant nos yeux Ton chemin reste inconnu Tu te couches à l’horizon occidental, L’univers est dans l’obscurité, comme mort. Les hommes dorment dans leurs chambres, La tête enveloppée, Nul ne reconnaît son frère. Si leurs biens sont volés sous leurs têtes, Ils ne s’en aperçoivent pas. Tous les lions sortent de leurs tanières Tous les reptiles mordent. Le monde gît dans le silence, C’est l’obscurité la plus profonde. Son créateur répond à l’horizon.

Tu te lèves à l’aube, à l’horizon Tu brilles, disque solaire, dans le jour, Tu dissipes les ténèbres Tu répands tes rayons. Le double pays est en fête, Les hommes s’éveillent, Ils se dressent sur leurs pieds. C’est toi qui les fais se lever. Leurs corps deviennent purs, ils s’habillent, Leurs bras font des gestes d’adoration à ton lever. L’univers entier se met à l’œuvre, Chaque troupeau se rassasie de son pâturage Les arbres et les herbes verdissent, Les oiseaux, volant les ailes déployées hors de leurs nids font des actes d’adoration à ta puissance vitale. Tous les animaux sautent sur leurs pattes tous ceux qui volent, tous ceux qui atterrissent, Vivent à ton lever. Les bateaux mettent les voiles, Tandis qu’ils montent et descendent le courant, Chaque jour est ouvert Tu apparais. Dans la rivière, les poissons bondissent Vers ton visage, Tes rayons pénètrent le cœur du Très Vert.

Tu fais naître l’embryon dans la femme Tu produis la semence dans l’homme, Tu donnes la vie au fils dans le ventre maternel, Tu le mets en paix Avec ce qui arrête les larmes. Tu es la nourrice De celui qui s’abrite encore dans le ventre, Tu donnes sans cesse le souffle Pour donner la vie à toute créature. Au moment où la créature sort du ventre pour respirer, Tu lui ouvres la bouche tout entière, Tu lui offres ce qui lui est nécessaire. Le petit oiseau est dans son œuf, Il gazouille dans sa coquille, Tu lui donnes le souffle à l’intérieur, Tu lui donnes la vie. Tu as ordonné pour lui Un temps de gestation mesuré avec rigueur, Le rendant complet ; Il brise sa coquille de l’intérieur, Il sort de l’œuf, il gazouille Au moment marqué, Il sort et marche sur ses pattes.

Combien sont nombreux les éléments de ta création, Cachés à nos yeux, Dieu unique sans égal Tu crées l’univers selon ta conscience du cœur, Alors que tu étais seul.

Hommes, troupeaux, animaux sauvages, Tout ce qui vit sur terre Se meut sur ses pieds Tout ce qui est dans les hauteurs Et vole, ailes déployées Les pays de Syrie et de Nubie, Le pays d’Égypte, Tu places chaque homme dans sa fonction Tu lui accordes ce qui lui convient. Les langues sont multiples Dans leur façon de s’exprimer, Leurs caractères et différents, La couleur de la peau est distincte, Tu as différencié les peuples étrangers. Tu crées un Nil dans le monde d’en bas, Tu le fais surgir selon ta conscience Pour donner vie aux Hommes d’Égypte. comme tu l’as fait pour toi-même.

Tu es leur Maître Tu prends soin d’eux, Maître de toutes les terres, Tu t’élèves pour eux Disque du jour grand en dignité, tu donnes la vie à tout pays étranger, même lointain, Tu places un Nil dans le ciel Il descend pour eux, Il donne forme aux courants d’eau Pour arroser leurs champs et leurs villes. Que tes desseins sont excellents, ô Seigneur de l’éternité, Le Nil dans le ciel Est un don de toi aux étrangers, À tout animal du désert qui marche sur ses pattes ; Pour la terre bien-aimée, Le Nil vient du monde inférieur.

Tes rayons allaitent tous les champs, Tu t’élèves, Ils vivent, poussent pour toi. Tu régules harmonieusement les saisons Tu développes toute ta création. L’hiver a pour fonction de donner la fraîcheur, La chaleur de faire apprécier aux hommes. Tu crées le ciel au loin, Tu t’élèves en lui, Tu embrases de ton œil toute ta création, Tu demeures dans ton Unité. Tu t’élèves sous ta forme de disque vivant Qui apparaît et brille, Qui est loin, Qui est proche Tu extraits éternellement De toi-même Des milliers de formes, Tu demeures dans ton Unité Villes, régions, champs, chemins, rivières Tout œil te voit devant lui, Tu es l’Aton du jour sur terre. Tu t’éloignes, Aucun des êtres engendrés par toi n’existe Pour ne te contempler seul.

Aucun de ceux que tu engendres ne te voit, Tu résides dans mon cœur. Il n’y en a aucun autre qui te connaisse Sauf ton fils Akhenaton, Tu lui fais connaître tes plans, De ton pouvoir

L‘univers naît de ta main Tandis que tu le crées Tu t’élèves, Il vit. Tu te couche, Il meurt. Tu es l’étendue durable de la vie, On vit de toi. Les yeux fixent continuellement ta perfection, Jusqu’à ce que tu te couche, Tu te couche à l’ouest Tout travail s’arrête.

À ton lever, tu fais croître toutes choses pour le roi; Le mouvement saisit chaque jambe Tu mets l’univers en ordre Tu le fais surgir pour ton fils, Né de ton être Le roi de Haute et de Basse Égypte. Vivant en harmonie universelle, Le maître du double pays, Fils de Rê, Vivant en harmonie universelle Maître des couronnes Akhenaton, que la longueur de sa vie soit grande! Que sa grande épouse qu’il aime, La Dame du double pays, Néfertiti, Vive et rajeunisse à jamais,

Psaume 104:

  • 1. Bénis, mon âme, l’Eternel! Eternel, mon Dieu, tu es infiniment grand; tu es vêtu de splendeur et de majesté;
  • 2. Tu t’enveloppes de lumière comme d’un manteau, tu déploies les cieux comme une tenture;
  • 3. Sur les eaux tu as posé les voûtes de ta demeure sublime, les nuages te servent de char, tu t’avances sur les ailes du vent;
  • 4. Des vents tu fais tes messagers; des flammes ardentes, tes ministres;
  • 5. Tu as fondé la terre sur ses colonnes d’appui, pour qu’elle ne chancelle jamais;
  • 6. Tu l’as couverte de flots comme d’un vêtement; sur les montagnes les eaux s’étaient arrêtées;
  • 7. A ton injonction elles s’enfuirent; au bruit de ton tonnerre, elles s’élancèrent éperdues;
  • 8. Des montagnes s’élevèrent, des vallées s’abaissèrent, occupant la place que tu leur avais assignée;
  • 9. Tu leur as fixé des barrières infranchissables, pour les empêcher de submerger à nouveau la terre.
  • 10. Tu fais jaillir des sources dans les vallées, elles poursuivent leur course entre les
    montagnes;
  • 11. Elles abreuvent toutes les bêtes des champs, les onagres y étanchent leur soif;
  • 12. Sur leurs bords, les oiseaux du ciel font leur demeure; d’entre la feuillée, ils élèvent leur ramage;
  • 13. Du haut de ta résidence tu arroses les montagnes, la terre est nourrie du fruit de tes œuvres;
  • 14. Tu fais croître l’herbe pour les animaux domestiques, des plantes pour l’usage de l’homme, en tirant sa nourriture du sein de la terre;
  • 15. Le vin qui réjouit le cœur des mortels, l’huile qui fait resplendir les visages, le pain enfin qui fortifie le cœur de l’homme.

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