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Devoir de Mémoire – La raison d’être de la mémoire historique collective en Afrique subsaharienne, parmi les caractéristiques communes des peuples d’Afrique, est la mémoire collective : De l’Est en Ouest, du Nord au Sud, en passant par le centre, il existe des similitudes notables, davantage exprimées par la mémoire collective des peuples Noirs/Africains, (depuis des temps immémoriaux, les peuples Noirs/Africains ont toujours été habitués à beaucoup voyager, à se côtoyer; il y avait une étroite collaboration entre royaumes, empires, villages, clans); « Cela a abouti à la consolidation de la coopération, au libre échange des biens, ainsi qu’à la circulation des connaissances à travers le continent et au-delà; (de plus, cette coopération entre les peuples a abouti au dialogue des cultures) »

C’est pourquoi on constate que la mémoire historique collective en Afrique se limite rarement à une seule région ou territoire, au contraire elle a toujours été liée à des lignées familiales ou à des groupes qui ont migré à travers le continent. « Par exemple, il existe des liens parentaux ou fraternels partagés par les Dogons du Mali et les Amazoulous/Zoulous d’Afrique du Sud. (La distance entre les deux peuples est d’environ 6 078 kilomètres à vol d’oiseau, mais les deux peuples sont assez proches culturellement) ».

La Matrice Linguistique Universelle est d’origine Noire/Africaine : Emesa est la langue matrice des dieux sumériens, elle vient d’Afrique, cette langue se trouve être le moule de toutes les langues. À titre d’exemple pour commencer Jérusalem, s’appelle Urasalîm en mésopotamien, mais quand on traduit en sumérien la langue matrice, on obtient Uru-sa-lim, qui signifie le toit de la faveur divine ou Cité de la paix. « C’est là qu’on trouve le mot Salem et les mots swahili Salama, et Usalama, qui signifie paix ou sécurité ».

Voici maintenant trois autres exemples, avec les mots (Roi, Femme et Religion), mais avec leurs traductions dans d’autres langues, sans commentaire :

  • Roi vient de Malik (Arabe), – Ma-lik (Sumérien), qui signifie : le prince qui établit;
  • Roi de Régis ou Egis (Latin), – Re-gis ou E-gis (Sumérien), qui signifie : celui au sceptre qui guide ou celui au sceptre qui parle;
  • Roi de Elwa (Gabon, Zaïre, Kongo, Sud du Kameroun), – El-wa (Sumérien), qui signifie : l’élevé qui offre;
  • Roi de Melek  (Hébreux), – Mel-eg (Sumérien), qui signifie : celui dont la voix ordonne. (C’est ainsi dans la Bible, on parle de Melchisédech, un personnage énigmatique, sans généalogie, qui est le Roi de Salem. Il assume le rôle temporel et spirituel dans affaires des hommes);
  • Roi de Kokuô (Japonais), – Kuku-u (Sumérien), qui signifie : l’ancien en charge;
  • Roi de Pasha (Kurde), – Pa-sa (Sumérien), qui signifie : le bon qui déclare ou conjure.

  • Femme de Muto (Kameroun, Estuaire du Wuri), – Mu-tu (Sumérien), qui signifie : celle qui fait pousser le nouveau-né ou la femelle qui enfante ou engendre;
  • Femme de Wanita (Indonésien), – Wa-ni-ta (Sumérien), qui signifie : celle qui donne la nature du corps ou celle qui offre le caractère de l’homme, ou celle qui offre un type de puissance;
  • Femme de Wuarmi (QuechuPéru, Bolivie), – Wu-ar-mi (Sumérien), qui signifie : celle dont l’entendement nous éclaire ou celle dont l’entendement marque les destins;
  • Femme de Sèt ou Zet (Égyptien), – Se-et ou Ze-et (Sumérien), qui signifie : celle qui est à côté du petit ou la force de la vie;
  • Femme de Guïn (Arménien), – Gu-in (Sumérien), qui signifie : la sœur-nourrice ou la dame aux offrandes alimentaires;
  • Femme de Tumasi (Indien Hopi de l’Arizona ancien), – Tum-a-si (Sumérien), qui signifie : celle dont le travail fabrique le petit ou celle dont l’action donne la force;
  • Femme de Wu’uti (Indien Hopi de l’Arizona courant), – Wu-u-ti (Sumérien), qui signifie : celle à la plante de l’entendement et de la vie ou celle à la nourriture de la vie et de l’entendement;
  • Femme de Ishsha (Dans la Bible, la Genèse), – Is-sa (Sumérien), qui signifie : le cœur de l’ancêtre ou la matrice de l’ancêtre, ou celle des entrailles de l’ancêtre.

  • Religion de Religio (Latin), – Re-li-gi-u (Sumérien), qui  signifie : ce qui accompagne les tablettes d’apprentissage des moutons ou les tablettes d’apprentissage qui guident les moutons;
  • Religion de Aldîn (Arabe), – Al-di-in (Sumérien), qui signifie : la représentation de la sévère condamnation;
  • Religion de Dzungjyau (Chinois), – Hun-ga-u (Sumérien), qui signifie : ce qui diminue ou met au repos les moutons;
  • Religion de Shukyô (Japonais), – Su-ki-u (Sumérien), qui signifie : le contrôle de la terre en sommeil ou le contrôle de la totalité de la terre ou le contrôle de la terre des moutons;
  • Religion de Dat (Hébreux), – Da-at (Sumérien), qui signifie : la puissance du père ou la proximité de la puissance paternelle, ou la puissance paternelle qui cerne, ou en cercle;
  • Religion, de Wiimi (Indien Hopi de l’Arizona), – Wi-im-i (Sumérien), qui signifie : l’entendement qui domine l’argileux (c’est-à-dire l’homme).

Voir Article (Tablettes de Kharsag : Légendes ou réalité). 

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