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Devoir de Mémoire – Deux voies pour les hommes de s’éduquer – chaque être humain a deux sortes de voies pour s’éduquer, il y a l’éducation qu’on lui donne sans son avis ou l’éducation qu’il se donne lui-même et qui lui met en appétit, et de ces deux voies : La dernière est de loin la plus désirable, (car c’est la seule qui soit digne d’une personne, et qui lui permet de comprendre qu’il doit se développer et se construire, en se conquérant lui-même, tout en nourrissant son esprit, d’une nourriture bien meilleure); « Quel est le sens de la vie ? La vie n’a pas de sens précis, et la vie d’un homme n’a pas de but précis, Tata Nzambé nous a donné la vie pour que nous puissions lui trouver un but »

Tata Nzambé ne nous voit pas comme des brebis qui ont besoin d’un berger, mais il croit que nous sommes suffisamment sages pour trouver un sens à notre vie, nous sommes tous spirituels, mais nous ne sommes pas tous attentifs à ce qui se passe autour de nous et en nous. « Le but n’est pas de faire semblant de ne pas savoir, mais plutôt de se faire petit pour mieux savoir ».

Quand on apprend, on est agité, une fois qu’on sait, on devient calme et profond. On naît ignorant et non stupide, mais c’est l’éducation qui nous rend stupide. Un médecin optimiste a de meilleurs résultats qu’un médecin pessimiste : Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, tandis qu’un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté. « Le charlatan au cœur chaleureux obtient plus de résultats que le scientifique sceptique. (Un homme qui vend des miracles pour être adoré n’est qu’un charlatan, mais celui qui les achète, même s’il n’aboie pas, n’est qu’un chien) ».

Le chant des amants Isis et Osiris, la grande joie du cœur, (les termes sœur et frère sont ici à considérer comme amant bien-aimé, métaphore qui exprime un sentiment de parenté plus fort que la simple tendresse. Ce texte du Nouvel Empire (1552 av. J.-C. à 1080 av. J.-C.) a fortement inspiré le chant des hymnes du Cantique des Cantiques.

  • Je descends le fleuve en barque au bruit des rames; Mon fagot de roseaux sur mes épaules; J’irais à Memphis et dirais à Ptah, seigneur de vérité; Donne-moi ma sœur ce soir; Mes bras étaient chargés de branches de pensées; Mes cheveux étaient lourds de parfum;
  • Il me semble que j’étais la maîtresse de deux pays; Et j’étais près de mon frère; Tu m’as ensorcelée ma sœur fiancée; Tu m’as ensorcelée d’un seul de tes regards ; D’un seul éclat de collier ; Que ton amour est désirable ma sœur fiancée; Chant d’amour d’Isis invitant le défunt Osiris à venir habiter son corps Asèt;
  • Viens chez toi, viens chez toi; Ô beau jeune homme, viens chez toi pour me voir ; Je suis ta sœur bien-aimée; Ne te sépare pas de moi beau jeune homme; Viens chez toi; Je ne te vois pas mais; Mon cœur désire se joindre à toi; Il est merveilleux de te contempler; Viens chez celle qui t’aime, qui t’aime, Ô ounen-Nèfer; Viens chez ta sœur, viens chez ta femme; Toi dont le cœur a cessé de battre; Viens chez la maîtresse de ta maison; Je suis la sœur de la même mère;
  • Ne t’éloigne pas de moi, les Dieux et les Hommes se sont tournés vers toi; Et ils te crient parce qu’ils me voient; Je t’appelle et je crie si fort; Qu’on l’entend dans le ciel; Mais tu n’entends pas ma voix ? Je suis la sœur que tu as aimée sur cette terre; Tu n’as aimé aucune autre femme; En dehors de moi, ô mon frère, ô mon frère Nephtys. « Reviens à cette heure mon maître, toi qui es parti; Pour faire ce que tu veux sous les arbres; Tu as éloigné ton cœur de moi à des milliers de lieues; Avec toi seul je désire faire ce que j’aime; Si tu vas dans l’au-delà je t’accompagnerai »;
  • Je suis venue par amour pour toi; Tu délivres mon corps de ton amour; j’ai purifié ma bouche. J’ai mâché du natron; je me suis encensée avec de l’encens placé sur la flamme; Je suis pure, lustrée et encensée, par le natron qui est venu d’El Kab, par l’encens qui est venu de Pount, par le parfum de l’œil d’Horus. Qu’elles sont pures les transfigurations d’Osiris.

Qu’elles sont belles les transfigurations d’Osiris. Qu’elles sont magnifiques les transfigurations d’Osiris. « Isis : Viens à Celui qui t’aime ; Viens vers ta femme; Viens vers ta femme; Ô toi qui défaille; Viens à la maîtresse de ta maison; Je suis ta sœur bien-aimée, ne t’éloigne pas de moi ».

Deux manières pour les hommes de s'éduquer

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