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Devoir de Mémoire : Les peuples pygmées, au-delà d’être des nains, au cœur des forêts d’Afrique centrale et orientale, (les Bagyéli ou Bakola et les Medzan/Kameroun), les Baka et les Bangombe (Kameroun, Gabon, Kongo), les Bakola (Gabon, Kongo), les Baka et les Bambenzele (RCA, Kongo), les Batwa, Bacwa et Bambuti (RDKongo), et les Batwa (Rwanda, Burundi, Ouganda), ce sont les mêmes personnes partout; « Les Twa ont toujours été admirés comme artistes, certains d’entre eux jouent même le rôle de (bouffon de cour), et leur connaissance naturellement profonde de la forêt, des plantes sacrées et leurs pouvoirs chamaniques en ont souvent fait des personnages spéciaux et craints »

La forêt impénétrable de Bwindi en Ouganda, par exemple, abrite une biodiversité parmi les plus importantes de la planète, une richesse de plantes et d’animaux, dont le gorille des montagnes. Depuis des milliers d’années, cette forêt est également l’habitat préféré des populations autochtones (pygmées Batwa). En tant qu’habitants originels de cette ancienne jungle, les Batwa sont connus comme les Gardiens de la Forêt et leur histoire est longue et riche.

Les Batwa chassent le petit gibier avec des flèches ou des filets et cueillent des plantes et des fruits dans les forêts équatoriales tropicales d’Afrique. « Ils vivent généralement dans des huttes construites de feuilles et de branches. Ils sont nomades, se déplaçant souvent à la recherche de nouvelles zones riches en gibier. Depuis des millénaires, ils vivent en harmonie avec la forêt et ses créatures. Certains anthropologues estiment que des tribus pygmées, comme les Batwa, existent dans les forêts équatoriales d’Afrique depuis 60 000 ans ou plus ».

Les Pygmées n’ont pas de langue propre, bien que certains pensent qu’ils possèdent une langue secrète ou initiatique. Le plus souvent, ils adoptent la langue de leurs voisins, le plus souvent bantous. Ils considèrent la forêt comme leur mère et entretiennent avec elle une relation étroite par leur connaissance incomparable des plantes, mais aussi par la croyance en un grand esprit de la forêt nommé (Zengi), qu’ils appellent quotidiennement par des chants polyphoniques lors de la cérémonie (Ezengi).

L’Antiquité les connaissait déjà, depuis leur découverte par une expédition aux sources du Nil, envoyée par un pharaon de la VIe dynastie. Depuis l’Égypte, la connaissance des Pygmées s’est propagée à d’autres peuples antiques. Homère et Aristote les mentionnent lorsqu’ils les représentent sur des mosaïques de Pompéi. Puis, les Occidentaux les ont pris pour des monstres (infra-humains). Des explorateurs de la fin du XIXe siècle les avaient également rencontrés. « Pendant la période coloniale, toutes les possessions européennes du Bassin du Kongo furent soumises au régime de l’économie de traite et du pacte colonial où les paysans étaient astreints au travail forcé, aux réquisitions; Etc. Même si les Pygmées, du fait de leur nomadisme, ne furent pas directement victimes du régime colonial, ils souffrirent amèrement des bouleversements de l’économie villageoise ».

Pendant la période coloniale, toutes les possessions européennes du bassin du Kongo furent soumises au régime de l’économie de traite et du pacte colonial où les paysans étaient contraints au travail forcé, aux réquisitions; Etc. Même si les Pygmées, en raison de leur nomadisme, ne furent pas directement victimes du régime colonial, ils souffrirent amèrement des perturbations de l’économie villageoise. Le besoin de main d’œuvre pygmée sur les plantations de cultures de rente donna naissance à un système social autoritaire apparenté au sevrage. Ce système influença sans relâche la vie des Pygmées.

Les Peuples Pygmées

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