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Sept voyelles sacrées : ces chants sacrés en l’honneur des dieux des anciennes civilisations Noires et qui servaient à guérir; la culture Noire/Africaine a une longue tradition sonore de chants vocaliques depuis plusieurs milliers d’années; et à cet égard, un voyageur grec du nom de Demetrius a écrit vers -200 que les Koushites utilisaient des sons de voyelles lors de leurs divers rituels

En Égypte, lorsque les prêtres chantaient des hymnes aux dieux, ils exécutaient une gamme musicale des « Sept voyelles sacrées ». Et le son produit était si euphorique que les hommes l’ont écouté au lieu de la flûte et de la lyre. Le « Corpus Hermeticum », extrait d’un papyrus vieux de 3500 ans, contient également une référence à l’utilisation, dans l’Afrique antique, de plusieurs gammes de sons complètement distinctes des mots, notamment dans un passage où Imhotep s’adresse au Roi Amman.

Les anciens, utilisant ces voyelles sacrées, ce n’étaient pas seulement des mots, mais seulement des sons puissants. Nos ancêtres croyaient que les voyelles étaient sacrées, de sorte que les langues écrites avec des « Mots de la nature » (Ntr) ne contenaient pas de voyelles. Et c’est pourquoi, tous les chants exécutés par les prêtres ainsi que par les prêtresses avaient une signification et une valeur extrêmement puissantes.

De plus, les prêtresses utilisaient un sistre, une sorte de hochet musical avec des disques métalliques qui non seulement créaient un agréable clic, mais comme nous le savons maintenant, ce son générait également de grandes quantités d’ultrasons.

L’échographie joue un grand rôle dans la musicothérapie aujourd’hui. Ils sont considérés comme une modalité de guérison essentielle, efficace et utilisée dans les hôpitaux et les cliniques, de sorte qu’on pense maintenant, tout à fait possible, que les cérémonies au cours desquelles de nombreuses sœurs étaient utilisées non seulement pour améliorer le paysage musical, mais aussi pour viser pour renforcer l’effet cicatrisant.

Dans la scène sur le mur d’un édifice érigé par la reine Hatchepsout, on peut, par exemple, clairement voir trois prêtresses jouant du sistre, accompagnées d’une harpiste. La harpe est un autre instrument également connu pour avoir des qualités artistiques curatives. Et d’ailleurs, de nombreux écrits, qui n’ont pas été sélectionnés pour être inclus dans le canon biblique, révèlent que Jésus de Nazareth était un harpiste chevronné. Amenhotep, fils de Hapu, autre saint divinisé de la guérison, étroitement associé au grand Imhotep, était, avec ce dernier, généralement adoré ensemble dans les mêmes temples de guérison où, d’ailleurs, le chercheur en acoustique des pyramides John Stuart Reid a ont fourni des preuves solides que nos ancêtres ont conçu leurs chapelles et leurs chambres funéraires pour améliorer les cérémonies des « Voyelles à basse fréquence ».

Quant à Reid, il prétend même avoir subi une guérison importante dans le bas du dos lors de ces mêmes expériences dans la Chambre du Roi et qu’il attribue aux propriétés résonnantes du sarcophage. Il ajoute également que la résonance acoustique a été délibérément conçue par les architectes et qu’ils étaient déjà bien conscients des propriétés curatives des sons bien avant les Grecs.

Sept voyelles

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