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Laurent-Désiré Kabila, le « Soldat du Peuple » Né à Moba ex-Baudouinville le 27 novembre 1939, LDK fut président de la République démocratique du Congo de mai 1997 jusqu’à son assassinat le 16 janvier 2001 au Palais de Marbre

Il était localement surnommé « Mzee », littéralement le vieux, le sage en swahili. Originaire de l’ethnie Luba, au Katanga. Laurent-Désiré Kabila a le titre de « héros national », tout comme Patrice Émery Lumumba. Après ses études secondaires, il se rend à Paris.

Sa lutte politique remonte au début des années 1960. D’août 1960 à janvier 1961, il lutte contre la gendarmerie katangaise dans les rangs de la jeunesse du Parti Balubakat (Jeubakat). Jason Sendwé, chef de la Balubakat, le parti qui regroupe les membres de leur ethnie commune, celle des Lubas, remarque ses talents d’orateur et le nomme « colonel » des jeunesses, en fait des milices Balubakat au Katanga. Ces milices se rallient à l’insurrection déclenchée par les forces lumumbistes en 1964. 

Le maquis de Kabila parvient à se maintenir pendant une trentaine d’années. Durant la première guerre du Congo, la coalition (Rwanda, Ouganda) le place à la tête de l’AFDL. Mobutu Sese Seko est renversé en mai 1997. Après la fuite du dictateur, il se proclame Président. Laurent-Désiré Kabila prétendait n’avoir jamais été Zaïrois, et à ce titre gomme tout rappel à cette dénomination née en 1971 par décision de son prédécesseur : le pays retrouve son appellation suite à son indépendance de 1960, le fleuve est à nouveau rebaptisé Congo, le Franc congolais se substitue à la monnaie Zaïre, l’hymne du pays, la devise sont changés.

Le 16 janvier 2001, il est assassiné par son garde du corps Rashidi Kasereka. Le Docteur Mashako Mamba présent à cet instant, tentera vainement de le ramener à la vie. Le procès des auteurs présumés de l’attentat a été très contesté par la communauté internationale. Trente personnes ont été condamnées à mort, dont le colonel Eddy Kapend. Cependant, à l’issue de ce verdict, on a affirmé aussitôt que l’enquête continuait.

À sa mort, son fils Joseph Kabila est désigné par un groupe proche du pouvoir pour lui succéder !

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