Le pays était chaotique, la police, l’autre armée, était une armée dévergondée qui a perdu le centre, une armée qui rançonnait partout, qui tuait facilement. Et puis, il n’y avait pas d’administration, il n’y avait pas non plus de l’ordre. Et, à notre prise de la Ville de Kinshasa, 36.000 armes ont été confisquées, plus de 400 partis politiques qui se sont volatilisés à notre prise du pouvoir.
Mais, les milices sont restées actives. Il a fallu un pouvoir momentanément fort pour pacifier la ville de Kinshasa vaste, et comptant plus de 6 millions d’habitants. Il fallait cela ; et, c’est ce que nous avons fait, avec beaucoup plus de justice et de douceur (…) je ne mets pas les ministres en prison, c’est la loi qui les jette en prison, dit-il Laurent-Désiré Kabila !
By, Laurent-Désiré Kabila