Lorsqu’un dirigeant promet monts et merveilles, et qu’au final, les gouvernés sont déçus, son règne n’est pas considéré comme un simple accident de l’histoire, car il restera marqué par de mauvais souvenirs. Et ce sont ces mauvais souvenirs qui s’attacheront à ce dirigeant. L’ère de son règne devient synonyme d’échec et de malheur. Quel dommage de devenir un dirigeant du déclin ! Malheur à l’empereur dont l’empire s’effondre sous son règne ! Son histoire sera entachée ou associée au déclin.
Cette sinistre dualité est au cœur de la stupéfaction du peuple. Un peuple, pour être dominé, est pris entre la religion et la politique; cette dualité, qui l’abrutit d’un côté et l’exploite de l’autre, est sans précédent; aujourd’hui, la religion s’abêtit lentement tandis que la politique s’abêtit brutalement. La croyance est une pensée dans votre esprit, et vous créez ce que vous pensez ! Une croyance est un schéma de pensée habituel; c’est une évaluation, un jugement de soi, des autres et du monde qui nous entoure. « Une fois qu’une personne est convaincue de la véracité d’une chose, qu’elle soit vraie ou non, elle agit comme si elle l’était, rassemblant des éléments pour étayer sa conviction, même si celle-ci est fausse. Une croyance limitante est un état d’esprit ou un schéma de pensée concernant soi-même ou sa réalité qui entrave son développement ».
Les croyances peuvent être classées en trois catégories :
- Les règles psychologiques;
- Les croyances générales;
- Et les convictions.
Le désapprentissage est le processus qui consiste à se libérer des anciennes croyances et des vieux principes pour découvrir la vérité en soi. C’est là que commence le chemin de la révolution, menant à la libération, gage de tout progrès. Lorsque nous parlons de progrès, il ne s’agit pas seulement de technologie ou de matérialisme; nous devons également prendre en compte les aspects sociaux, intellectuels et spirituels.
Au cours des cinquante dernières années, la folie humaine a progressé de manière particulièrement marquée, notamment par l’intolérance. N’est-il pas ridicule de voir un homme qui se dit président d’un pays Africain entouré d’une cohorte de ses maîtres Occidentaux ? Regardez comment Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Kongo, se retrouve tel un agneau au milieu des loups. C’est parce que, dès le départ, les fondements reposent sur la domination. Et dans ce contexte, Tshisekedi n’a ni prérogative ni alternative. Il ne peut que dire Oui/Amen à tout ce qu’on lui dicte. Une triste réalité !


