Un seul cliché suffit à révéler les complexes, les déséquilibres, les rapports de force et la symbolique du pouvoir. Heureusement, la technologie et les réseaux sociaux permettent désormais de diffuser largement ces images, de les analyser et d’interpeller l’opinion publique. Car c’est aussi là le pouvoir du numérique (exposer/dénoncer les abus, sensibiliser et, espérons-le, inciter à l’action).
Dans notre société contemporaine; le fait de dénoncer les injustices et les dysfonctionnements via les réseaux sociaux est devenu un levier incontournable. Trop souvent, les décideurs ne privilégient ni la prévention ni l’anticipation, mais la réaction. Ils n’agissent que lorsqu’ils sont mis face à l’opinion publique, contrainte de réagir à une exposition médiatique parfois dérangeante.
Ce phénomène s’observe dans tous les domaines : La vérité dérange, mais elle incite à l’action. C’est pourquoi il est nécessaire de continuer à lever le voile sur ce que certains voudraient cacher. Les réseaux sociaux donnent désormais à chaque citoyen le pouvoir de faire entendre la voix de la réalité, de rappeler que la souffrance des populations ne peut être noyée dans des discours creux. « Exposer/dénoncer, alerter, éveiller les consciences – Tel est l’enjeu. Car une fois les manquements mis au jour, il devient impossible de faire comme s’ils n’existaient pas. La transparence devient alors une exigence, et l’action une nécessité ».
Faut-il nécessairement passer par les États-Unis pour mettre en œuvre un projet d’infrastructure en Afrique ?? Est-il indispensable que nos chefs d’État se présentent comme subordonnés au président Américain ?? Combien de temps devrons-nous accepter cette représentation de la dépendance ?? Ce comportement s’explique évidemment par le traumatisme profond de siècles d’esclavage, de colonisation et de néocolonialisme, qui ont laissé des cicatrices durables dans les mentalités Noires/Africaines. Et tant que cette prise de conscience ne sera pas éveillée, les puissances occidentales continueront d’exercer leur contrôle sur les dirigeants Noirs/Africains et de piller les ressources Africaines, avec la bénédiction implicite ou explicite de certains dirigeants.
Il ne faut plus rien cacher; il est essentiel de dénoncer cette réalité. Non seulement pour rappeler les autorités à leurs engagements, mais surtout pour exiger des réponses concrètes aux véritables problèmes auxquels sont confrontées les populations Noires/Africaines. Parce que les peuples n’ont que faire des apparences diplomatiques (ils veulent des solutions concrètes et indépendantes, du progrès et de la dignité).


