KONGOLISOLO
Devoir de Mémoire : Les Noirs/Africains invoquent les ancêtres des oppresseurs en oubliant les leurs, telle est l’origine de la politique adoptée aujourd’hui (avec cette politique, le colon sadique a imposé ses croyances politiques, scientifiques et même spirituelles aux Noirs/Africains au point que les Noirs/Africains ont perdu la culture de l’apprentissage/du savoir); « La curiosité d’apprendre a disparu et elle est actuellement remplacée par la peur coloniale, autrement connue sous le nom de blasphème; (Tout cela puisque les Noirs/Africains sont infectés, empoisonnés par la culture coloniale arrivée par bateau (Christianisme et Islam) »
Devoir de Mémoire – Le plus grand moyen de domination : comme dans la jungle avec les animaux, avoué ou inavoués, le motif de tout être humain a toujours été de dominer les autres, cette domination peut s’étendre à un groupe, une nation ou une race; « Depuis la nuit des temps, il y a toujours eu des hommes qui ne jurent que par la domination des autres (progrès scientifique, techniques et armes de guerre, obscurantisme, ignorance, complexité, aliénation), sont des facteurs qui entrent en jeu pour dominer ou se laisser dominer; c’est pourquoi, à titre d’exemple, l’histoire nous parle de l’ancienne domination de Rome »
Devoir de Mémoire : Le vrai problème de l’homme Noir/Africain c’est la peur; il a tellement peur de mourir qu’il s’empêche de vivre, ils remplissent les églises, mais ne comprennent toujours pas que la peur ne vient pas de Dieu, (ce qui devrait vous arriver vous arrivera; que vous le vouliez ou non, mais qu’est-ce qui vous arrive qui ne vous est pas destiné ne touchera pas un seul de vos cheveux; apprenons à changer notre vision des choses); « Un esclave ne peut pas avoir le même Dieu que son maître, mais les esclaves sont si fiers du Dieu de leur bourreau; le Dieu des religions cambrioleuses peut-il être notre Dieu ? »

Racisme

Devoir de mémoire : depuis l’époque du colonialisme en Ouganda, il y a toujours eu des efforts constants pour dévaloriser la culture Noire/Africaine de ses valeurs et de ses activités culturelles; « Puisque nous avons toujours appris à l’école ou à l’église que pour aller au paradis, il faut jouer du piano ou du violon et chanter (Alléluia), et que si vous jouez des tambours Noirs/Africains et dansez sur ces musiques là, que c’était un -billet pour l’enfer, (c’était un effort pour que les Noirs/Africains se sentent comme des êtres humains de seconde classe afin de ne pas être confiants et fiers d’eux-mêmes) »

Kongo Lisolo

La femme Noire/Africaine, notre mère, notre épouse, un grand respect pour elle, si la femme Noire était si mauvaise, jamais Nzambé ne lui aurait confié la naissance d’un enfant ! (Dévouement à toutes les femmes Noires du monde, grand respect pour les femmes Noires/Africaines; « Plaire à votre femme ne fait qu’accroître l’amour et la confiance ! Les femmes se sentent aimées lorsqu’elles se sentent respectées ! Ainsi, les hommes Noirs/Africains ont le devoir de faire des efforts pour satisfaire leurs femmes Noires/Africaines »

Admi1

Lumumba à Accra : D’origine Tetela, un petit groupe installé dans la province du Kasaï, au centre du Kongo, Lumumba a fait ses études dans des missions chrétiennes, catholiques et protestantes; « Après avoir occupé des postes subalternes dans une société minière, il a trouvé un poste d’employé de bureau à Léopoldville (Kinshasa); en 1956, de retour d’un court séjour en Belgique, il est arrêté, jugé et condamné à 12 mois de prison pour détournement de fonds dans une affaire liée à son travail à la Caisse des Chèques Postaux; c’est pendant cette détention qu’il écrivit son ouvrage; (Kongo, terre d’avenir, dont il espère qu’elle aidera les Belges et les Kongolais à parvenir à un accord fraternel afin d’aboutir, par conséquent, à une union définitive) »

Kongo Lisolo

Du pannégrisme à l’unité Africaine : une histoire des panafricanismes; une autre question concerne les limites du panafricanisme; « Réduisent-ils réduits à la couleur de la peau (les Noirs) ou à la géographie (le continent Africain) ? Dans le premier cas, les limites du panafricanisme excluent l’Afrique du Nord dite (Blanche) dans le second, ils écartent des dizaines de millions d’Africains de la diaspora; si la couleur de la peau est conservée, est-elle constitutive de l’unité culturelle des peuples Noirs/Africains ?? Si la géographie est privilégiée, quel est le projet d’unité politique territoriale ?? »

Kongo Lisolo

D’Haïti à l’Éthiopie (Anténor Firmin et Bénito Sylvain), dans les décennies qui ont suivi la Révolution haïtienne, Haïti a fait l’objet d’une grande attention pour les Noirs/Africains du monde entier, le pays reste une source de fierté ! Pour la propagande raciste et coloniale, au contraire, les difficultés économiques rencontrées par le pays sont la preuve de l’incapacité des Noirs/Africains à se gouverner; « Les débats, en Haïti même, portent aussi sur l’un des nombreux clivages entre des intellectuels favorables à l’assimilation à la France considérée comme la mère patrie et d’autres qui, fiers d’appartenir à la première république noire, considèrent que leur devoir est de revaloriser l’identité Noire/Africaine »

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Devoir de mémoire : entre communisme et anticolonialisme (By, George Padmore, et C.L.R James), Padmore est une figure méconnue mais essentielle de l’histoire du panafricanisme, tout comme Du Bois, Garvey, et Nkrumah, qu’il a côtoyé avec à divers moments de sa vie! Cependant, contrairement aux trois géants du panafricanisme, Padmore est resté dans l’ombre; il n’était ni un universitaire mondialement reconnu comme Du Bois, ni un chef de file d’un mouvement populaire comme Garvey, ni un chef d’État comme Nkrumah; « Pourtant, son parcours et sa personnalité conjuguent des éléments politiques, intellectuels et populaires fondamentaux ! Concises, les deux principales publications que lui consacrent James Hooker en 1967, et par Fitzroy Baptiste et Rupert Lewis en 2009 sont loin d’épuiser les sources sur un personnage au cœur des réseaux de militants Noirs/Africains et anticolonialistes des années 1930, et surveillé par tous les services de renseignement de son temps »

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