KONGOLISOLO
Devoir de mémoire – Conquêtes coloniales : les Nègres lèchent les bottes des colons, (l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte, ne mérite pas qu’on ait pitié de son sort, cet esclave répondra seul de son malheur, s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maitre qui prétend l’affranchir); « Ceux qui nous ont endettées, ont joué comme dans un casino quand ils gagnaient, il y avait point de débat, maintenant, ils ont perdu à leur propre jeu, ils réclament le remboursement et on parle de crise, ils ont joué et ils ont perdu, c’est les règles du jeu et la vie continue (By, Norbert Kevin Xolani Some) » … (VIDÉO)
Devoir de mémoire : le président Thomas Sankara reçoit François Mitterrand dans la pure tradition Négro-Africaine, avec un poulet et un mouton, lors de sa visite officielle au Burkina Faso, le 17 novembre 1986, (c’est ce que nous avons chez nous, dit-il) , Mitterrand, visite un marché local avec le président Sankara; « Chers Noirs/Africains, la mémoire est la base de la personnalité individuelle, comme la tradition est la base de la personnalité collective » … (VIDÉO)
Devoir de mémoire – Dans leurs écrits, Kwame Nkrumah et Cheikh Anta Diop expliquent l’intérêt de mutualiser les ressources financières, humaines et matérielles du continent pour mener une politique de développement conduisant à l’autosuffisance, voire à l’exportation des produits Africains vers le reste du monde : l’Afrique possède en effet toutes les sources d’énergie, tous les minerais et tous les climats favorables pour constituer une puissance agricole, minière et industrielle; mais elle ne peut y parvenir qu’en sortant du système concurrentiel d’inspiration libérale qui empêche les États de coordonner leurs politiques économiques et leurs efforts productifs; ainsi, l’économiste Kamerounais Osende Afana – qui est aussi un militant de l’UPC – note que les pays ouest-africains dépendants de la monoculture du cacao doivent passer d’une concurrence stérile organisée par le marché international à une complémentarité inscrite dans un marché intra-africain; « Nous ne pouvons pas être développés par d’autres »

Burkina Faso