KONGOLISOLO
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Dévoiler le mystère du maquillage dans la culture Noire/Africaine : d’origine Noire/Africaine, le maquillage servait non seulement pour des besoins de beauté, mais aussi pour des raisons de da santé; en Afrique Noire, rien ne se faisait au hasard lorsqu’une personne se maquillait; et aujourd’hui le maquillage a généralement perdu son caractère d’antan dont l’aspect thérapeutique, quand bien même l’on en parle pas assez

Le choix des couleurs pour les soins du visage ou du corps se faisait de manière précise si bien que l’art de guérir à travers le maquillage était tributaire d’une science holistique, issue des médecines déjà bien connues des anciens peuples Noirs/Africains.

Néanmoins, à la lumière et au gré de diverses invasions, les peuples eurasiens, ayant encore une fois méconnu le sens de nos anciennes sciences Noires/Africaines, en ont ensuite déformé le vrai sens ainsi que son objectif initial et principal. Ils ont nommé cela « Maquillage », pour en déduire hâtivement que ces couleurs n’étaient principalement utilisées que pour couvrir, décorer la peau; bref, pour des envies simples de beauté et de parure, mais en vérité, dans l’Afrique ancienne, les couleurs soigneusement prédéfinies étaient frottées ou apposées sur des zones du visage ou du corps pour exciter et accélérer la guérison d’une pathologie ou d’une infection et pour lesquelles, les différentes couleurs étaient principalement extraites de métaux ou de plantes médicinales.

À cet effet, nos anciens avaient donc découvert depuis longtemps que les couleurs dérivées de plantes spécifiques avaient des effets thérapeutiques sur le corps et les organes, et en raison de leurs énergies bénéfiques sur l’être humain. Ils ont donc utilisé les différents spectres de couleur dans la pratique de la médecine. Et c’est ainsi qu’au fil du temps les teintes de certaines fleurs, d’arbustes ou de minéraux, censées posséder des vertus thérapeutiques, se sont retrouvées classées par les savants et les « Médecins de l’esprit », dans les archives de nos anciens.

Cependant, parce qu’ils avaient compris depuis longtemps que chaque couleur a son propre rayonnement vibratoire avec des effets qui peuvent ou non affecter l’épiderme provoquant des réactions allergiques ou de santé. Et cette guérison ne pouvait s’ensuivre que si l’harmonie des couleurs était soigneusement appliquée sur le visage ou les zones du corps touchées par les maladies. Il est à noter que la matière transformée en couleurs était extraite soit de plantes (dont les fleurs) soit de métaux.

Par conséquent, les réactions, les ecchymoses, les rougeurs, les points Noirs ou autres, les couleurs tirées de minéraux ou des végétaux associées à certaines pratiques, indiquaient visuellement l’état d’un organe ou d’un mal particulier, lié à une zone spécifique sur la peau ou la partie malade du corps. Et le plus souvent, ces couleurs étaient celles du spectre des 7 couleurs de l’arc-en-ciel.

Voici la chromothérapie liée aux couleurs que nos ancêtres Noirs/Africains appliquaient depuis la nuit des temps :

  • Violet : nerfs, muscles, tissus;
  • Vert : foie, cœur;
  • Indigo : os, peau;
  • Bleu : glandes, reins, rate;
  • Orange : pancréas, poumons;
  • Rouge : globules rouges et nettoyage du sang;
  • Jaune : purification, digestion, assimilation et métabolisme;
  • Noire : globules blancs, protection du derme mélanique (généralement autour de l’œil);
  • Blanc : purement esthétique, aucune fonction thérapeutique, protectrice ou médicale connue par rapport à cette couleur.

De nos jours, le maquillage sert essentiellement de marqueur social, en indiquant et en distinguant les garçons des hommes, les jeunes hommes des personnes plus âgées, les hommes des femmes et des filles, et les membres du groupe des étrangers, en plus de véhiculer l’appartenance à une forte signification culturelle ou à spécifier un « géopolitique identitaire en matière de beauté » (Noire/Africaine, européenne, occidentale, latino-américaine, indienne, coréenne, chinoise, japonaise, arabe; Ect).

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