KONGOLISOLO
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Devoir de mémoire : voici l’un des nôtres, qui a trop souffert pendant la traite négrière ! Quelle souffrance? En attendant d’être embarqué sur un bateau pour un voyage sans retour, (il se souvient d’une phrase de l’écrivain américain Thoreau, qui disait que, dans un pays où l’esclavage est protégé et défendu par les lois, le seul endroit convenable pour un honnête homme est la prison); « Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir (By, Frantz Fanon, Les Damnés de la Terre,1961) »

Cette citation qui déclenche une prise de conscience chez de nombreux Noirs/Africains, à travers cet appel adressé aux générations Noires/Africaines, ne conduit qu’à la simple révolte, à la réforme et plus largement a un effet de mode pour changer son apparence occidentale. « Le modèle à suivre, à travers cette citation, fait comprendre qu’il n’est pas nécessaire de tout connaître de son histoire, de sa situation, et sur des bases traditionnelles qui font de lui un Noir/Africain authentique et non un Noir/Africain/Occidentalisé, ou autrement Africain ».

L’opacité dont il fait état ne permet pas d’émerger la vraie nature de l’homme Noir/Africain et de la femme Noire/Africaine. C’est pourquoi le Blanc et le Sémite, maître du Noir/Africain, a bien vu la naïveté des Noirs/Africains à son égard dans cette déclaration destinée aux générations Noires/Africaines, actuelles et futures, et n’hésite donc pas à promouvoir cette voie vers l’obscurité, où il ne peut que se perdre et garder le lien qu’il a avec lui.

L’opacité conduit, et on le voit souvent, à ces actions des Noirs/Africains :

  • La victimisation perverse des Noirs/Africains conduit à un besoin de reconnaissance et à son maintien dans l’idéologie blanche. Arrogance envers l’histoire des Noirs/Africains et maintient dans ses conditions de (colonisé-esclave). Remise en question de la tradition Noire/Africaine, perversion de cette dernière en la nivelant avec les traditions des conquérants, et déni du sens des réalités et valeurs Noires/Africaines;
  • Les actions récentes, menées par des anciens pro-occidentaux, sémites ou asiatiques aliénés, sont bien plus valorisées que les actes politiques guerriers ancestraux contre la colocalisation de toute personne venant de l’extérieur de l’Afrique. Exigence d’intégration car elle reste dans l’identité coloniale et son statut. Peur, dévalorisation de la tradition africaine et surinvestissement dans la tradition des agresseurs. Mimétisme guerrier sémitique et autres;
  • Peur d’un lendemain sans les Blancs/Occidentaux, et d’un avenir uniquement avec les Noirs/Africains en Afrique. Trèves, pendant la guerre oublie l’humiliation qui s’ensuivra pour ceux qui veulent conserver le système établi. Perte de lucidité, de camps, de virilité et de bravoure. Le métissage est redéfini comme égalitaire entre deux cultures strictement différentes et totalement opposées, qu’il convient tout simplement d’accepter, en oubliant que le métissage a été imposé et qu’il reste insidieusement ancré dans les esprits de beaucoup;
  • C’est juste que le Noir/Africain a changé de camp, et se bat aujourd’hui contre lui-même. Confiance dans son aliénation, avec beaucoup d’avertissements et beaucoup d’émotion et de désir d’être comme l’autre non-Africain, guidant le Noir/Africain. La perte de vue de la lutte pour la décolonisation la substitue à une lutte sociale (syndicalisme, groupe politique et association), et économique (mouvement populaire communiste ou capitaliste sur des considérations de consommateurs). « Alors que, pour le Noir/Africain, il n’y a que des illusions de classe sociale et de travail, depuis les razzias d’esclaves et il n’y a pas de classe économique parmi les (colonisés-esclaves), mais qu’un seul groupe soumis au droit colonial, à celui des code Noir/Africain établi depuis, et aux schémas de manipulation ».

  • Croyance en une évolution du sort des Noirs/Africains depuis les razzias jusqu’à aujourd’hui. La croyance d’une Afrique qui vend ses enfants pour l’Amérique. Le maintien des rivalités coloniales Noires/Africaines montre que les Noirs/Africains ne peuvent pas se comprendre, quel que soit leur lieu de naissance. « L’intellectualisation occidentale de la pensée Noire/Africaine résout nos problèmes, en oubliant que les idéologies occidentales sont perverties »;
  • Le narcissisme des Noirs/Africains n’est devenu naturel qu’en apparence, pour une nouvelle économie du cosmétique et de l’habillement bientôt aux mains des Blancs/Occidentaux, contre ceux qui sont narcissiques en étant Blancs/Occidentaux en apparence alors que les deux produisent des Noirs/Africains si les deux ne le font pas. décider, par soi-disant déception et par une moralité universaliste et des droits de l’homme (Blancs/Occidentaux) opaques, de se croiser. Et oui, l’opacité n’interdit pas le mélange de matières moins opaques (plus naturelles);
  • Faites tout pour le Noir/Africain, en prenant l’exemple des autres, pour ne pas avoir à être pointé du doigt pour n’avoir rien fait et pour des préoccupations spirituelles leucosémitiques. Alors Fanon, ne désaliène personne. Il insuffle un goût de révolte, mais celle-ci reste dans la perversion Noire/Africaine savamment instituée depuis longtemps par les Blancs/Occidentaux, qui peuvent l’utiliser, en maître manipulateur, pour maintenir le système occidental tel qu’il est établi.

Il est nécessaire de connaître notre passé, de bien comprendre notre situation, pour ne pas se laisser enfermer dans la perversion Noire/Africaine moderne créée par l’Occident, dont les valeurs ne sont pas celles de l’Afrique, qui détourne la résolution de nos problèmes en les prenant à la légère.

Tant que le Noir/Africain continuera ainsi, il se mordra la queue de tout son amour pour l’Occident, croyant l’émouvoir, dont on connaît la réciprocité des sentiments et son amour ainsi déclaré dans l’œuvre de destruction de notre empires Noir/Africain, pour faire de nous des esclaves remplis de cette identité/esprit et vidés de l’identité/esprit de l’Afrique Noire impériale.

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