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Dévoiler les mystères de la racine « Inka » chez les peuples éleveurs (bergers) d’Afrique par rapport aux anciennes civilisations : au Rwanda, la vache est appelée « Inkh ou Inka »; au Soudan du Sud, les « Dinka » sont une tribu de bétail impatiente, ils sont aussi appelés par le nom de la vache « Dinka »

Le Kinyarwanda (du Rwanda) et Kirundi (du Burundi) figurent parmi les tribus Bantoues africaines les plus modernes et contemporaines en Afrique à l’exception des « Unu ». Tout ceci est relative à la théorie des peuples ethniques connus sous le nom de Nilotics (peuples éleveurs), des « Fulani, d’Oromo et de Puntites » avec l’Egypte ancienne et Kush.

La légende sur ces peuples nous dit qu’une vache a été associée aux divinités de l’Egypte, de la Mésopotamie et de l’Inde présynaptiques. En Mésopotamie, le nom « Enki », auquel est étroitement lié « Inka », est nom d’un dieu créateur du groupe d’Anunaki, en grande partie, censé avoir créé l’homme à son image.

Selon les anciens textes sumériens, c’est « Nk » ou « Enki » ou encore « Inka » a créé l’humanité. Ces trois êtres créateurs illustrent « La sainte trinité » biblique, son expression et sa manifestation. « Dieu a créé l’homme à son image ». Par ailleurs, la même réalité se rapporte aux peuples antiques d’Amérique, c’est-à-dire les « Incas ».

La vache et l’organisation judiciaire : rôle du bâton « Intahe ».

La valeur de la vache confère son importance au bâton du pasteur qui s’en occupait. C’est ici que le thème du bâton est intimement lié à celui de la vache, comme le démontre le célèbre « hymne au bâton » (« Inkoni Yera », c’est-à-dire « bâton blanc » ou « bâton sacré ») de l’ancien fief du « Prince » Muhini (Nord-Est du Burundi), dans lequel on chante les troupeaux et les vaches des anciens. C’est ce bâton qui sert à orienter les vaches (« Inkoni Yo Kuragira ») mais qui devient un bâton sacré ou pur (« Yera/Intahe »). Lorsque celui qui le porte a été initié à la fonction de Juge (par cette initiation, il devient notable consacré appelé « Umushingantahe » ou « détenteur autorisé d’Intahe »).

À l’instar de Moïse, dans la Bible, dont le bâton de berger (il a gardé, selon la Bible, les troupeaux de son beau-père éthiopien Jethro.), devait, après initiation divine, l’aider à conduire le peuple hébreu de l’Egypte vers la Terre Promise et à trancher des litiges (exode, 18). Il en est de même de la verge d’Aron, le compagnon sacrificateur de Moïse.  Le bâton des pasteurs de « Havila » se transforme en « Intahe »(traduit littéralement le « Bâton du retour ») par lequel le notable initié (Umushingantahe) tranche des litiges, siège à la cour du Roi (I Bwami) et/ou celle du prince (Buganwa) et veille à la paix sociale. Etymologiquement, le terme « Intahe » semble renvoyer au justement au « bâton de Ptah », le Dieu égyptien de la justice.

Et la majorité, pour pas dire toutes les danses Rwandaises, sont expriment de la force du « Ka » par les bras en l’air et la force de l’énergie de la vache. Ces danses permettent d’établir la connexion avec l’énergie cosmique.

les mystères

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