Par exemple, lorsque chez les Sawa Duala, (peuples vivant principalement sur la côte camerounaise), on dit ou on interroge : « Nje tusē ? Nyambé », qui est la réponse à cette interrogation vaut plus qu’une profession de foi; litanies des saints; prière, cultes/messes; dîmes et offrandes; rites liturgiques; exorcismes, sacrements; Etc.
C’est un fait sûr et certain, que le reste de l’humanité a besoin de savoir : « Seuls les premiers êtres de l’histoire de l’humanité, qui furent les premiers à penser et à interroger l’Univers, peuvent raisonnablement comprendre et expliquer Dieu et ses multiples manifestations ». Cette production, jamais inégalée, est et restera le fruit de l’homme Noirs/Africain.
Les nouveaux venus dans la race humaine n’ont rien de nouveau ou de spécial à apprendre sur Dieu et ses manifestations que les peuples Noirs/Africains plus âgés ne connaissent pas. Le spirituel, c’est quand l’intellect est poussé dans ses retranchements. C’est là qu’il fait son entrée dans la sphère ou dans la dimension divine. Les Noirs/Africains feraient mieux de préférer le silence des animaux sur la question de Dieu à la prétention des hommes, à qui Dieu aurait parlé sans témoins.