À la fin du XVIIIe siècle, les pseudo-anthropologues européens ont commencé à comparer les femmes de différentes cultures avec un intérêt porté sur les différents traits et attraits sexuels que les femmes Possédaient. Aussi, la beauté féminine a été définie puis caractérisée d’un point de vue européen par la rougeur de ses lèvres, la longueur de ses cheveux, la taille de sa poitrine, sa fertilité; Etc. Puis enfin par la forme et la taille de son bassin.
Le bassin ayant été associé à des qualités procréatrices, ce critère est alors devenu une mesure de « Féminité », ainsi au XVIIIe siècle, les Anatomistes ont donc estimé que le bassin de la plupart des femmes Noires/Africaines, était logiquement plus spacieux, et plus large que la femme Blanche/Européenne, qui à leurs yeux était considérée comme étant idéalement bâtie.
Par conséquent, ce type de trait observé chez de nombreuses femmes Noires/Africaines, comme ayant la capacité d’accoucher facilement, a commencé à justifier la croyance que les femmes Noires/Africaines asservies pouvaient toujours travailler pendant la grossesse et qu’elles pouvaient toujours l’être. envoyés aux champs pour y travailler à nouveau, quelques jours seulement après avoir donné naissance à leur enfant au monde. Voilà l’une des nombreuses raisons pour lesquelles la femme Noire/Africaine n’a jamais pu incarner la vraie féminité depuis les croyances populaires du XVIIIe siècle, dans lesquelles la femme Blanche/Européenne était « Délicate, pure passionnée et l’incarnation de la figure morale et spirituelle »; ou pourquoi dans la propagande raciste Blanche/Européenne, la femme Noire/Africaine a été entendue pour ne jamais pouvoir posséder ou capter ces qualités !
Au contraire, la beauté Noire/Africaine a été minée et transformée pour n’être considérée que comme « Bestiale ou Sauvage », mais pour être finalement et sournoisement copiée sans jamais être égale.